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Mike Hunter

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Tout ce qui a été posté par Mike Hunter

  1. Effectivement, c'est vraiment pas bon. C'est ultra plan-plan, sans grande originalité (quand ça essaie d'être original, c'est ridicule). La version de 1986 avait au moins le mérite d'essayer de coller au livre et de garder sa noirceur. Elle a beau avoir pris un gros coup de vieux, je la réévalue par rapport à celle de 2019. C'est vrai que le 2 est rigolo tant il est nawak, avec Clancy BROWN qui cabotine.
  2. C'est de la merde, ça rappelle les pires heures du Z comique à la française. J'ai bien aimé Walter (autre film où apparait le duo) et me suis décidé à donner une chance à cette daube. C'est moche, écrit avec le cul et interprété avec les pieds. Rien à sauver dedans!
  3. Mike Hunter

    Walter - Varante Soudjian - 2019

    Y a pas tromperie sur la marchandise. C'est effectivement très con, mais aussi très marrant. Les braqueurs sortent un nombre de conneries assez hallucinantes et qui m'ont bien fait rigoler. Rien d'inoubliable, ça vole pas haut (plutôt très bas), mais idéal pour déconnecter son cerveau pendant 90 minutes.
  4. Analyse de Cineman par les youtubeurs derrière Cassettes Mercenaires:
  5. C'est pas mal! C'est pas un chef-d’œuvre, mais on est très loin de la catastrophe annoncée. Le perso de Tarek BOUDALI sert à rien, on sent qu'il y a un manque de thunes (en même temps, LACHEAU s'est bien démerdé avec les moyens qu'il avait). Mais l'esprit de l'anime est parfaitement respecté avec l'humour en dessous de la ceinture, il y a deux-trois scènes qui m'ont scotché (la baston dans la décharge), il y a 10 000 références aux dessins animés des gosses des 80's dont certaines font vraiment plaisir. Une très bonne surprise!
  6. C'est un truc de malades, cette histoire! J'en connaissais les grandes lignes, mais c'est totalement dingue ce qui s'est passé! A la base, c'est un simple et tragique fait divers: un ex-mari violent et possessif assassine son ex et son amant. La seule particularité est que le suspect est l'un des plus grands joueurs de football US (un gars qui a couru 2000 yards en une saison!). Les avocats de la Défense vont tenter de jouer la carte du racisme et de la machination policière. Malheureusement, les substituts du procureur vont se laisser entrainer sur ce terrain, alors qu'ils ont suffisamment d'éléments matériels pour obtenir une condamnation. La reconstitution est assez bluffante, à l'exception de Cuba GOODING Jr que je ne trouve pas très convaincant en O.J. Il y a peut-être eu des épisodes qui ont été romancés pour l'adaptation, mais si seulement la moitié de ce qui est raconté est vrai, c'est un bel exemple de fiasco judiciaire à l'américaine. On a beau connaitre le résultat, on accroche sans problème.
  7. Mike Hunter

    Walter - Varante Soudjian - 2019

    ça pourrait être la tagline sur l'affiche... Moi aussi je veux le voir!
  8. Pas trop fan pour ma part. Le film m'a surtout rappelé à quel point les albums étaient bien écrits. De plus, le film met en scène des persos d'ados/enfants pour que le jeune public puisse s'y identifier, alors que l'univers d'Astérix n'en a pas beaucoup. Au final je trouve que l'histoire ne marche pas. Après, mettre Dead or Alive en générique d'intro, c'est cool: [YouTube] [/YouTube]
  9. Jake LO, jeune étudiant aux Beaux-Arts, assiste au meurtre d'un trafiquant de drogue, tué par un rival. Il devient alors la cible des truands et des flics corrompus. Rapid Fire est une série B d'action qui doit principalement sa renommée à sa tête d'affiche, Brandon LEE, fils de Bruce. Le film est un honnête produit de studio efficace et sans âme. Si l'acteur principal est loin d'avoir le charisme de son père, il fait le job et sait lever la patte pour balancer quelques coup de lattes bien sentis. Les seconds rôles sont tenus par des vieux routiers (Powers BOOTHE, Nick MANCUSO, Raymond J. BARRY) qui prennent leur chèque, apportent leur sel à l'ensemble et lui donnent du goût. La mise en scène de Dwight H. LITTLE est totalement impersonnelle, mais efficace quand il faut l'être. Rapid Fire est un pur produit des 80's (même s'il date de 1992) et rassemble tous les clichés de son époque: les sbires du bad guy portent la mullet et tirent au Mac 10, le héros conduit sa moto sans casque avec une ambiance nocturne bleutée sur fond de saxophone, les flics ont établi leur commissariat dans un bowling. Aujourd'hui il ne serait plus possible de faire un tel film, ce qui est dommage. Ce type de produit à forte dose de testostérone a totalement disparu. On n'arrête plus les voitures qui nous foncent dessus à coups de fusil à pompe, le second rôle féminin ne passe plus aussi facilement à la casserole, on n'a plus droit à du Hard FM pour le générique final. D'une manière assez surprenante, le film parle également de la politique du gouvernement chinois et de la répression des manifestations de la place Tian'anmen. Il ne s'agit pas du racisme anti-asiatique que l'on retrouvait dans beaucoup de films, mais d'un discours critique et assez engagé. A l'heure où le marché chinois représente le futur des productions hollywoodiennes, ce genre de propos serait impensable. Un film totalement ancré dans son époque, ce qui fait son charme. Nick MANCUSO, dont le manque de sobriété dans le jeu d'acteur est assez délectable. Dustin NGUYEN, connu grâce à la série 21 Jump Street, tient ici le rôle d'un dissident chinois. Raymond J. BARRY, habitué des rôles d'agent du FBI ou homme politique corrompu. Powers BOOTHE, qui sera toujours pour moi le garde national perdu dans les marais de Louisiane du film Sans Retour. A défaut de Mac 10, l'Uzi fait parfaitement l'affaire.
  10. Vu au PIFFF et j'ai adoré! Un carton dans le générique de début montre que le réalisateur ne cherche pas à recréer l'authenticité des évènements, il s'inspire de vérités et de mensonges: il y a eu tant de légendes qui circulent que personne ne sait réellement ce qui s'est passé. D'ailleurs qui veut réellement savoir qui était Euronymous? Qui cela intéresse-t-il? Le film se concentre essentiellement sur le leader de Mayhem et sa relation avec VIKERNES. Ils sont montrés comme deux adolescents qui ont été dépassés par leur rébellion et les évènements qui en ont découlés. J'avais peur que le film se prenne trop au sérieux ou pas assez, mais AKERLUND a trouvé le ton juste: on est à la fois exaspéré par leur comportement de petits cons et on réussit à s'attacher à eux, car au fond ils ne sont que des gamins (VIKERNES n'avait que 20 ans lorsqu'il tua AARSETH). Ils se rendent compte qu'ils vont trop loin dans leurs bêtises, mais ont tellement besoin de prouver qu'ils sont des True Evils qu'ils continuent leurs conneries jusqu'au drame. AKERLUND alternent les moments très drôles (la rencontre entre Euronymous et Grishnackh) avec les scènes bien plus dramatiques. La grande force du film est la reconstitution de la scène Metal norvégienne de l'époque: on retrouve l'ambiance, les looks, les attitudes, les poses... Tout ce folklore véhiculé par les photos qu'on a vu sur les milliers pages internet consacrées au Black Metal est parfaitement retranscrit à l'écran. Si la ressemblance physique des acteurs avec les personnages réels n'est pas évidente (particulièrement pour Emory COHEN qui joue VIKERNES), leurs personnages sont suffisamment bien écrits et bien interprétés pour être crédibles à l'écran. Mais la grande intelligence de Jonas AKERLUND est d'avoir évité le fan service et fait un film accessible à quelqu'un qui ne connait rien à la culture Metal et aux évènements: même quelqu'un qui n'a pas les codes comprend les enjeux qui anime cette bande, la relation entre Euronymous et Grishnackh qui n'a jamais été de l’amitié mais une compétition pour savoir qui était le leader, pourquoi les choses dégénèrent. Lords of Chaos est une excellente surprise qui évite beaucoup de pièges. Euronymous, interprété par Rory CULKIN, le frère de Macaulay CULKIN.
  11. Revu sur grand écran, ce qui m'a permis de le rehausser. Parmi les points négatifs, l'actrice principale joue TRÈS mal! Quand à Tom ATKINS, s'il s'en sort mieux, son personnage est mal écrit, il est censé être un loser magnifique, mais c'est très mal rendu à l'écran. Deux trois scènes font franchement ridicules alors qu'elles auraient pu être évitées. Mais sinon, la musique est vraiment excellente. La mise en scène se contente de copier John CARPENTER, mais elle le fait efficacement (l'arrivée dans la petite ville est un modèle de tension, alors qu'il ne passe rien). C'est pas le film que je vais me précipiter pour revoir ou l'acheter, mais content de l'avoir revu.
  12. Vu hier soir, juste après l'original de BAVA, et c'est pas génial. La version des 70's avait un côté crade, sale et oppressant. On sentait la chaleur étouffante, les truands avaient un côté totalement hors de contrôle qui pouvaient faire basculer le film à tout instant. Le remake fait beaucoup trop propre, trop soigné, les voyous semblent presque raisonnables. En tant que tel, le film est un polar correct, mais par rapport à l'original, c'est très décevant. Paradoxalement, si l'original a pris un petit coup de vieux (c'est normal vu qu'il date de 1974), d'ici 10-15 ans quand on se penchera sur ces deux films, la version de 2015 risque de faire encore plus datée.
  13. Je viens de finir la saison 1, et ai direct entamé la 2. Comme les deux messieurs du dessus, Gomorra est une série qui détruit tout!!!!! Le casting est excellent avec un carnaval de tronches dignes d'un western-spaghetti, la BO est géniale et met en place une atmosphère délétère où on sent que nul ne va s'en sortir intact. On sent que chacun est prêt à trahir l'autre, malgré leur pseudo-code d'honneur, il n'y a aucune confiance entre eux dès qu'il y a de l'oseille en jeu. Y a pas à chier, quand les ritals veulent te pondre une bonne série ultra-addictive, ils y arrivent.
  14. Pas détesté, c'est même sympa. Attention, c'est vraiment un film pour gosses. Si vous voulez voir un héros tourmenté par ses nouveaux pouvoirs, retournez voir La Mouche de CRONENBERG. Ici, VENOM est juste un héros ultra-badass, sans la moindre ambiguïté. La violence graphique est totalement absente, on a le Bien d'un côté et le Mal de l'autre. Le public visé doit avoir entre 10 et 14 ans. Tom HARDY a l'air à la ramasse et balance des punchlines à deux balles, mais est finalement assez sympathique dans son rôle de loser. Je ne pense pas que les fans du comics ont apprécié, mais ça reste un bon divertissement.
  15. Pareil que le monsieur du dessus: c'est pas mauvais, mais on comprend pas trop l'intérêt de ce truc. Le héros n'apparait pas spécialement comme quelqu'un de sympathique ou d'antipathique, on sait pas trop si on doit rire, se moquer ou s'apitoyer sur lui. Il y a des pistes qui ne sont pas réellement explorées (la jeune fille qu'il arrête au début) et d'autres qui surgissent un peu de nulle part . Comme j'en attendais pas grand chose, je n'ai pas été déçu, mais j'ai vraiment pas compris comment ce truc a pu avoir des critiques élogieuses.
  16. les charlots avaient de nombreux talents. Même si c'est clairement un type d'humour qui a besoin d'être remis dans son contexte de l'époque (encore que mes enfants se bidonnent devant autant que moi il y a 30 ans). par contre là, vraiment, je ne vois pas... Effectivement, certains gags faisaient souvent mouche et les seconds rôles étaient excellents (le sergent-instructeur des bidasses était mythique!). Il y a aussi une peinture de la France du début des années 70 que j'adore. Le seul problème que j'ai avec ces films, c'est les Charlots eux-mêmes: ils ne sont pas comédiens et leurs rôles sont en général pas très bien écrits et interchangeables (à part RINALDI). Il y a souvent de bonnes idées, mais les têtes d'affiche ne sont pas très bonnes.
  17. C'est pas génial. Le gros problème est que Spike LEE essaie de faire le héros du film un gars qui passe la majeure partie de son temps à parler au téléphone, alors que c'est un autre qui joue sa peau sur le terrain. L'idée de base est finalement assez foireuse. Y a un bon casting avec quelques bonnes tronches de rednecks, on s'emmerde pas trop mais c'est pas passionnant non plus.
  18. Punaise, Cyril HANOUNA qui fait un caméo en tant que commissaire-priseur! C'est vrai qu'avec le recul, les films des Charlots étaient pas si mauvais que ça...
  19. Comme le Panda gentil, j'ai trouvé ça assez chiant et prétentieux. Le film passe son temps à faire des références à la pop culture, mais échoue totalement à créer son propre univers et à le rendre intéressant pour le spectateur. Peut-être que dans 10 ans ce film sera réévalué, on dira qu'il avait tout compris à son époque et qu'il était trop en avance, mais j'y crois pas.
  20. Dispo chez TF1 Video, mais y a que la VF: https://www.amazon.fr/Over-Edge-Violences-sur-ville/dp/B004CG300K
  21. Mike Hunter

    Budapest - Xavier Gens - 2018

    Un film qui fait plus sourire que rire. Y a 2-3 trucs marrants et bien délirants mais ça reste assez sage dans l'ensemble. En fait le problème est que le filma le cul entre deux chaises: ça hésite entre comédie potache bien délirante et étude de mœurs sur deux trentenaires qui éprouvent le malaise du cadre moyen. ça va beaucoup trop, ou au contraire pas assez, dans la connerie. ça permet de passe un moment au frais avec cette canicule, mais c'est vite oublié.
  22. Pour moi aussi, ce n'est pas forcément un film que j'ai apprécié dès la première vision, il m'en a bien fallu 3-4 pour bien rentrer dans l'histoire et l'univers. Depuis, je me le remate plusieurs fois par an sans problèmes. J'avais entendu une analyse du film où Sam ROTHSTHEIN symbolisait la clique de jeunes réalisateurs un peu frappés du Nouvel Hollywood qui espéraient renverser le système des studios au début des années 70. Des petits gars sortis de nulle part à qui on a offert un gâteau beaucoup trop gros pour eux et qui finirent par se faire rattraper par le système. Dans les dernières séquences alors que le rêve est fini, ROTHSTHEIN explique en voix off que tout est terminé dans cette ville et que plus rien ne sera pareil: le cinéma/jeu qui était une affaire de passionnés et de connaisseurs est devenu un espèce de Disneyland sans âme où des touristes qui n'y connaissent rien se font exploiter par des requins.
  23. Mike Hunter

    Rampage - Brad Peyton (2018)

    Pareil que pour les autres. J'y croyais pas trop, mais le résultat est sympa à l'écran. On voit des gros monstres qui pètent tout, ça évite d'être trop pompeux (pas de discours moralisateur sur la famille ou le patriotisme). C'est débile et décérébré à souhait. Par contre, Jeffrey Dean MORGAN est un peu saoulant avec son numéro à la Negan.
  24. Mike Hunter

    Death Wish - Eli Roth - 2017

    C'est effectivement un gros cran en dessous de la version de 1974. On est très loin de la profondeur psychologique et de la noirceur de l'original. C'est un vigilante movie assez lambda, pas désagréable à regarder mais très anecdotique. Par contre,
  25. Mike Hunter

    Rambo - Ted Kotcheff (1982)

    Revu hier soir, ça reste pour moi un des meilleurs films de l'histoire du cinéma. Point. Plus de 35 ans après sa sortie, First Blood reste toujours un modèle d'efficacité. La capacité d'identification du spectateur à ce gars est intacte. On ne peut que se prendre de sympathie pour ce vétéran qui n'a fait que son devoir et à qui ses concitoyens crachent à la gueule, alors qu'il voulait juste manger quelque chose. La réussite du film doit beaucoup à l'écriture des héros principaux: RAMBO n'est pas une simple machine à tuer, mais un type qui en a salement bavé et n'arrive pas à surmonter les souffrance qu'il a traversé. Face à lui, le shériff TEASLE est certes un type borné, mais il ne déteste pas tant RAMBO que ce qu'il représente (dans le roman, il s'agit d'un vétéran de la guerre de Corée qui ne comprend pas pourquoi ceux du Nam n'arrivent pas à se réinsérer). A part l'adjoint GALT joué par Jack STARRETT, il n'y a pas de personnage réellement négatif. D'ailleurs, si First Blood est une telle réussite, c'est en grande partie grâce à STALLONE qui montre un réel talent d'acteur. Il arrive à faire passer en un regard les traumatismes subis dans la jungle. On garde l'image de Sly d'un veau sans cervelle qui joue toujours le même personnage, mais il prouve ici qu'en plus de son charisme, il arrive à jouer un personnage complexe et en proie à de graves démons intérieurs. Comme beaucoup de films de cette époque, la VF est ultra-classe avec ces voix qui collent parfaitement aux personnages. Les traducteurs ont également très bien bossé: les répliques ont toutes une véritable classe, sans verser dans la punchline de bas-étage inutilement badass. Sinon, la musique de Jerry GOLDSMITH est excellente. Je n'espère qu'une chose, c'est qu'on ne fasse jamais un remake d'un tel film! C'est une idée de merde, mais un producteur risque malheureusement de l'avoir. CHEF-D’ŒUVRE!
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