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Léo

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Tout ce qui a été posté par Léo

  1. Léo

    Edmond - Stuart Gordon (2005)

    Ah ouais je m'attendais pas à ça. J'avais bien aimé Stuck sans que ça me bouleverse non plus. Là c'est carrément un petit chef d'œuvre ! On est sur une sorte de Chute Libre en beaucoup plus trash et terre à terre. Il y a une vraie réflexion sur le sens de la vie sans jamais tomber dans la branlette intello. William H Macy est parfait, de même que les seconds rôles. On passe du rire aux larmes, il y a du sexe, de la violence et ça dure 80 minutes générique compris. Parfait ! Faut juste passer outre l'esthétique de dtv un peu cheapos. J'ai quand même du mal à croire aux 10 millions annoncés sur imdb. Me reste à voir King of Ants maintenant.
  2. Malgré la réputation désastreuse du machin, j'étais relativement curieux de voir cette improbable co-prod anglo-grecque, surtout pour son casting. Eh bien c'est une sacrée daube. Chiantissime, à la limite de l'amateurisme, avec un Donald Pleasance en roue libre et Peter Cushing qui fait le strict minimum mais reste digne. Du gros Z pas drôle donc. Je sauve les paysages de la Grèce, la nudité gratuite, le score bizarre et ultra dépouillé de Brian Eno, et surtout la présence de Kostas Karagiorgis au casting, acteur incroyable avec une dégaine et un jeu digne d'un acteur porno 70's. J'ai découvert le bonhomme récemment lors du double programme 'thriller érotique grec" à la Cinémathèque, une soirée mémorable ! Et sinon c'est dispo sur Netflix, qui devient un sérieux concurrent à Prime en matière de fond de catalogue un peu honteux, ce qui n'est pas pour me déplaire !
  3. Léo

    Split - M.Night Shyamalan - 2017

    Pas accroché du tout. Pourtant la mise en scène de Shyamalan est propre, la thématique est intéressante, Anya machin est comme toujours au top, James Mc Avoy livre une prestation honnête mais inégale... Mais que c'est long et chiant ! Avec un sujet pareil et le passé de l'héroïne, ça aurait dû être glauque, dérangeant, flippant. Au final c'est juste un petit B de studio fade et inoffensif, comme pas mal de Blumhouse finalement. Comme Benj, pas particulièrement pressé de voir sa suite/crossover du coup.
  4. Bon film testament de Mario Bava, curieux croisement de Rosemary's Baby et de La Malédiction, saupoudré de complexe d'oedipe. La violence graphique et le sadisme sont au programme car après tout, ça fait partie du cahier des charges de l'horreur transalpine de cette période. Oui, c'est un huis-clos un peu cheap, lent et atmosphérique, la photo est austère, le môme est tête à claque, mais tout cela semble être un parti pris. On ne connaîtra probablement jamais le degrés d'implication de Lamberto Bava à la mise en scène et au scénario, mais on y décèle bien la signature de son père durant les scènes de flashbacks et d'hallucinations. Ce dernier nous offre même quelques beaux moments de trouille lors de son final à la résolution "giallesque", sans pour autant nous avoir donné toutes les clés de compréhension. Daria Nicolodi est admirable en veuve brisée à la schizophrénie naissante. Sans aucun doute le rôle de sa vie. Le film doit aussi beaucoup à son excellent score à la Goblin, tout en groove menaçant, de l'éphémère groupe I Libri. Les Démons de la nuit, c'est avant tout une ambiance, presque un trip, dans lequel il faut rentrer et se laisser porter si on parvient à passer outre ses défauts évidents. En tout cas il mérite mieux que sa tiède réputation.
  5. Léo

    Fear - James Foley - 1996

    Sur Netflix. Je l'avais pas rematté depuis une grosse quinzaine d'années et ça reste très sympa. Bon ce n'est ni plus ni moins qu'un Fatal Attraction pour ados. Aucune finesse, c'est même carrément très con par moments (la bande de zonards grimaçants qui traînent avec Marky !) Ceci dit le film a pris une bonne patine 90's, c'est en scope, plutôt beau et étonnement violent et brutal pour un produit de studio. James Foley a beau avoir une carrière chelou, il reste un vrai bon metteur en scène. Parmi tout les thrillers sexy 90's, c'est quand même le haut du panier.
  6. Léo

    Identity - James Mangold (2003)

    Bien sympa cette variation des dix petits nègres à l'ambiance néo-noire. Le casting est chouette, les persos volontairement caricaturaux sont attachants ou détestables sans juste milieu, il y a de petites touches d'humour noir distillées avec parcimonie, certaines mises à mort sont gentiment sanguinolentes pour un film de studio, le rythme ne faiblit jamais et ça ne dure que 90 petites minutes. Solide mise en scène de Mangold et jolie photo également. En revanche le score de Silvestri est un peu paresseux et générique. Le twist de "petit malin" que j'ai en partie grillé assez rapidement ne m'a pas franchement convaincu. Mais le twist dans le twist est sympa, alors ça rattrape un peu ! Bon c'est pas Seven non plus hein, mais une très bonne série B du samedi soir comme on en voudrait plus souvent !
  7. Ça m'avait toujours intrigué ce truc là. Finalement c'est très inégal. Les scènes avec Klaus (et le score de Donaggio) font tout l'intérêt du film, il est ultra creepy et c'est assez fascinant de le voir camper un sadique nostalgique du troisième Reich adepte de la roulette russe. Autant je suis habitué à voir Kinski passer de Herzog et Visconti à du bis rital de troisième zone, mais dans une prod Empire c'est vraiment particulier ! Le reste n'a pas beaucoup d'intérêt. Des bimbos écervelées qui jouent mal, une mise en scène statique, des décors cheapos et des tentatives d'humour bien beauf orientées cul. Ça a quand même le mérite de ne durer que 80 minutes générique compris. Oui pas de doute, on est bien chez Charles Band !
  8. Léo

    Outland - Peter Hyams (1981)

    Ayé enfin vu, merci Arte ! C'est effectivement très sympa, ce remake à peine dissimulé de "High Noon" dans l'espace, qui lorgne également un peu du côté d'Alien. À défaut d'être virtuose, la mise en scène de Peter Hyams est rudement efficace, mention spéciale à la course poursuite qui se termine en baston dans la cuisine ! Ambiance lourde et tendue, excellent score de Jerry Goldsmith, quelques discrets effets gore bienvenus... La direction artistique et certains effets visuels ont pris un petit coup de vieux mais rien de dérangeant. Une très solide série B donc, avec malgré tout quelques bémols. Le film est tout à la gloire d'un Sean Connery certe excellent, mais trop présent à l'écran (dans genre plus de 80% des plans), qui laisse peu de place à ses partenaires. Dommage car le perso de Lazarus est très bien écrit, c'était même assez gonflé une héroïne quinqua pince-sans-rire au physique passe-partout, en 1981. Quant aux interactions avec O'Niel, sa femme et son fils, elles sont juste là pour humaniser et adoucir un justicier ultra-viril, mais c'est d'un mièvre. Au final on est pas passé loin d'un grand film. Faudra se contenter d'une bonne petite péloche SF old-school, c'est déjà pas mal.
  9. Dispo sur Prime avec une VF atroce. Sinon bof bof... Effectivement c'est bien rythmé, les péripéties s'enchaînent mais la mise en scène est plan-plan, il n'y a pas beaucoup d'enjeux et je me foutais un peu de ce qu'il se passait à l'écran. Niveau humour je m'attendais pas à ce que ce soit d'une grande finesse mais là c'est quand même sacrément beauf et lourdingue par instants ! Quant au score de De Masi, il est générique et rasoir au possible. Reste un casting de "gueules" sympa, le final dans le train un peu plus énervé que le reste et ces quelques ralentis (trop peu) dont Castellari à le secret.
  10. Aussi dispo sur Prime en VF uniquement, plutôt rigolote au passage. Sinon c'est sans aucun doute le meilleur film du duo Mattei/Fragasso. Deux persos principaux attachants, un bon rythme, un peu de gore et de nudité... Ça fait le taf. Pour le score on est effectivement sur du sous Morricone à la sauce pouet pouet synthé 80's délicieusement désuet. Globalement assez cheap et à peine mieux mis en scène qu'un téléfilm lambda, la direction d'acteur honnête et les beaux décors naturels font passer la pilule. Évidemment faut pas s'attendre à du Corbucci ni même du Castellari, mais il n'a pas à rougir face à certains westerns spaghetti tournés une vingtaine d'années plus tôt, ce petit bis énergique et généreux !
  11. Vu à la cinémathèque en 35, dans le cadre d'un double programme George Armitage. Bon j'ai pas été franchement convaincu par Milice Privée, vigilante 70's rigolo au casting trois étoiles mais objectivement mou du cul et mal écrit. En revanche, j'ai beaucoup apprécié ce Miami Blues. Une chouette comédie noire très pulp. C'est fun, énergique, bien rythmé, bourré de punchlines qui font mouche. Et tout le monde semble s'éclater. Alec Baldwin est excellent en looser psycho-pathético-baratineur, JJ Leigh toute mimi et touchante de naïveté, Fred Ward et son dentier, Charles Napier et sa tronche inoubliable... Pour ne rien gâcher, le film s'avère par instant étonnement violent et gentiment gore. Un très bon moment et une pure série B du samedi soir ! Du coup j'ai bien envie de me faire Tueurs à Gages, visiblement dans le même esprit et considéré comme le meilleur film du bonhomme.
  12. Un couple de Français emménage dans un petit village de la campagne galicienne pour retrouver une vie tranquille. Mais leur présence va éveiller l'hostilité de leurs nouveaux voisins Un film qui met tout le monde d'accord comme ça arrive encore de temps en temps. En sélection officielle à Cannes, critiques dithyrambiques, public conquis et un nombre d'entrées plus qu'honorable pour sa première semaine d'exploitation. J'en ressors très satisfait également ! Drame social, film de rednecks, home invasion, western. As Bestas c'est un peu tout ça à la fois. Les passages obligés sont tous réunis : intimidations, humiliations, escalades dans la violence, lutte des classes... Du très classique donc, Ça ne réinvente pas la roue mais fonctionne grâce à des dialogues ciselés, une tension et un malaise qui ne redescend jamais durant 2h15. J'ai eu cette sensation agréable et de plus en plus rare au ciné de ne pas être pris pour un con. On est jamais dans la sur-écriture, le racoleur, la facilité... C'est d'une grande justesse. Sorogoyen s'efface pour nous raconter une histoire simple, et laisse ses acteurs faire le job. Comme on pouvait s'y attendre Marina Foïs et Denis Ménochet sont impeccables, de même que les deux frangins rednecks, sacrément flippants. Mise en scène naturaliste, lente, atmosphérique, sobre (un peu trop ?). C'est assez académique mais il y a quand même une poignée de plans magnifiques et vertigineux, de grands espaces de la Galice que n'aurait pas renié un Cimino. Pas de véritable marqueur temporel non plus. Le film est rempli d'écrans cathodiques, de vieux matos informatique et jamais un téléphone portable n'apparaît à l'écran. On peut donc supposer que ça se situe dans la première moitié des années 2000 ou alors que le coin est ultra prolo et reculé. J'irais pas jusqu'à dire que j'ai été bouleversé, et encore moins crier au chef d'œuvre mais ça reste un excellent film, ce qui est déjà très bien. Les co-prods hispano-italo-franco-germaniques qui furent légions dans les 60's et les 70's me manquent. Et ça fait quand même du bien de voir ça en 2022 !
  13. Léo

    Playlist - Nine Antico (2021)

    Flemme de faire un topic mais oui c'est plutôt sympa Black Phone. C'est une sorte de croisement un peu improbable entre du Stephen King et une prod Cannon ! Après Sara est peut-être très exigeante en matière d'horreur. Après tout, elle a jouée dans "Humains"
  14. Léo

    Playlist - Nine Antico (2021)

    Il y a peu j'ai vu Black Phone à l'ugc des Halles avec Sara Forestier une rangée devant moi. Le film ne lui a visiblement pas plu vu qu'elle s'est barrée quelques minutes avant le générique de fin... Passionnant n'est-il pas ?
  15. Lointain mais plutôt bon souvenir de ce Hooper jadis loué en vhs. J'ai finalement pécho le br esc qui me faisait de l'oeil depuis un moment, pour 7€ ! Et ça reste un petit bis sympa, même si je l'ai revu un peu à la baisse. Le film est un peu plus ambitieux que la prod Cannon de base. Remake d'un film culte au budget relativement confortable, réal et scénaristes plus ou moins bankable, casting de seconds couteaux prestigieux, créatures au look singulier signées Stan Winston et un chouette score de Christopher Young. Le résultat c'est un étrange hommage 80's aux séries B 50's qui fonctionne plutôt bien. Hooper a du métier, c'est assez efficace et rythmé. Beau scope, belle photo. Tout est volontairement naïf et désuet, à tel point que j'ai fait l'impasse sur les nombreuses incohérences, facilités et autres problèmes d'écritures d'un script cousu de fil blanc. Le gamin (le fils de Karen Black donc) n'est pas très bon mais on a vu pire. Le reste de la distribution a l'air de bien s'amuser, mention spéciale à Louise Fletcher qui est sacrément flippante. Un bon moment donc, surtout que le master HD (de chez Shout Factory) est de bonne facture. Content de mon achat !
  16. Léo

    The Northman - Robert Eggers - 2022

    J'avais bien aimé The Witch et The Lighthouse mais ce coup-ci pas franchement convaincu. Objectivement le film a pleins de qualités. C'est super beau, sans véritables fautes de goûts et techniquement irréprochable à tout point de vue, que ce soit en terme de mise en scène ou de direction artistique. Le casting féminin est top. Anya Taylor-Joy a une putain de charisme et la Kidman est vraiment flippante avec son visage en plastique. Il faut souligner aussi que pour un film de studio à budget moyen-haut c'est parfois étonnement gore et brutal et à coup sûr on aura droit à un DC encore plus bourrin quand le film sortira en vidéo. Et pourtant je ne suis jamais rentré dans ce trip sensoriel et onirique a mi-chemin entre du Shakespeare et de la dark fantasy, avec en prime un Skarsgard assez fadasse et pas super crédible en viking. Pour moi ça ne dépasse jamais le stade de l'exercice de style un peu chiant, un peu vain et prétentieux. Aucune émotion ressentie malgré une beauté plastique à couper le souffle et de la sauvagerie qui fait plaisir. Au final je trouve ça même un cran en dessous d'un bon épisode de GOT. Ceci dit le film a une vraie personnalité, va diviser énormément et c'est cool qu'un truc pareil avec un tel budget sorte en salle dans le contexte actuel.
  17. Un curieux thriller psychologique qui flirte avec l'épouvante, à la mise en scène sobre et sans artifices, qui s'efface derrière une direction d'acteurs impeccable et des dialogues ciselés. C'est lent, atmosphérique, glauque, parfois dérangeant. Jodie Foster y est impressionnante et Martin Sheen terrifiant. La présence de Mort Shuman, la bande originale qui alterne du Chopin et du funk discoïsant tout droit sorti d'un blaxploitation, cette ambiance automnale déprimante... Tous ces éléments réunis contribuent à l'étrangeté et à la poésie macabre qui se dégage de l'entreprise. Une pure péloche 70's comme on en fait plus, sorte de mix improbable entre Le Limier et du Stephen King. C'est presque une anomalie que ça fonctionne aussi bien, surtout que le reste de la carrière de Gessner est quand même pas très intéressante. Jodie Foster garde apparemment un très mauvais souvenir du tournage sinon ! Dispo sur Prime. Master correct et uniquement en VF, de bonne facture et d'époque certes, mais je pense bien que c'est la version québécoise. Il y a un BR chez Kino Lorber avec pas mal de bonus. Vo sans st et zoné.
  18. Pas mal de réserve sur ce Miike même si c'est pas désagréable. C'est fort bien réalisé avec quelques beaux moments de flippe (la scène de l'hôpital ) et un peu de violence graphique... M'enfin c'est quand même très (trop) classique tt ça. Une commande sans trop de prises de risques qui emprunte bcp à Ring et un peu à Destination Finale. Le script est inutilement confus et bordélique et c'est trop long de vingt minutes. Ceci dit j'ai trouvé ça couillu cette toile de fond sur la maltraitance infantile. Et pour la scène du studio TV, j'y vois une critique plus ou moins acerbe d'une télé réalité encore balbutiante. Il y a en tt cas plus d'ambition que dans le film de fantôme hollywoodien lambda des années 2000. De la J-horror honnête donc, quoique très inégale.
  19. Découvert à la Cinémathèque en 35 avec sa VF d'anthologie. Et j'ai beaucoup apprécié ce Martino mal aimé ! Certes, ce n'est pas ce que le bonhomme a fait de mieux et on est très loin de sa trilogie du vice. La première heure est assez plan plan, l'alligator mal foutu, ça manque de gore et de nichons... Mais le scope est super beau, Martino a du métier et il y a de la vraie mise en scène. On est à mi-chemin entre une aventure de Tintin et du Jaws-like. C'est fun, gentiment dépaysant avec en prime un chouette casting et un excellent score discoïsant de Stelvio Cipriani qui donne envie de se trémousser sur son siège ! Ça mérite un beau BR français blindé de bonus !
  20. Léo

    La Piscine - Jacques Deray (1969)

    J'aime beaucoup ! Sinon une anecdote tout à fait inintéressante mais que j'ai quand même envie de partager. Il y a genre trois ans je vais voir Zombie à la Filmothèque et qui je vois dans la queue juste derrière moi ? Laetitia Casta et son Louis Garrel de mec. Je me dis cool, un couple people glamour qui va voir du Romero en salle ! Sauf que non ils ont pris deux billets pour La Piscine qui jouait dans l'autre salle. Prévisible mais petite pointe de déception malgré tout
  21. Léo

    The Batman - Matt Reeves

    Un blockbuster honnête, mais sans surprises, dans la droite lignée de la trilogie Nolan. C'est réalisé avec métier (j'en attendais pas moins de Matt Reeves), le casting est plutôt chouette de même que la direction artistique. C'est carré et sans faute de goûts. Après ça n'en fait pas un grand film pour autant. J'avoue m'être un peu fait chier avec toutes ces intrigues à tiroirs pas franchement passionnantes et les scènes d'actions, pas si nombreuses, sont efficaces mais loin d'être extraordinaires. Trop long d'une demi heure effectivement, mais bon c'est devenu la routine à Hollywood. On est malgré tout un bon gros cran au dessus de n'importe quel Marvel. N'empêche que je l'aurai oublié dans une semaine.
  22. Les avis sont mitigés mais plutôt positifs dans l'ensemble en mode bonne série B fun à matter avec des bières. Même Telerama a relativement bien aimé ! Peut-être que je deviens trop blasé ou exigeant avec ce genre de produit. Je crois que je préfère encore rematter celui avec Renée Zellweger en fait.
  23. Vu à sa sortie au Max Linder et j'en pense à peu près la même chose que toi. Un vrai film de cinéma, une mise en scène, une photo et une direction artistique à tomber, un final violent qui calme bien et le casting le plus prestigieux qu'ait dirigé Del Toro jusqu'à présent. Maintenant, comme les films précédents du bonhomme, ça ne m'a pas plus bouleversé que ça. Pas grand chose à lui reprocher pourtant. Un peu trop long peut-être, j'avoue même m'être poliement ennuyé durant la première partie dans le cirque. J'espérais l'oeuvre qui allait enfin me réconcilier avec Del Toro, surtout que j'adore le film noir. Mais objectivement, c'est très très bien et largement au dessus de n'importe quel film de plateforme.
  24. Melody, sa sœur adolescente Lila et leurs amis Dante et Ruth se rendent dans la petite ville de Harlow, au Texas, pour lancer une nouvelle entreprise. Mais leur rêve se transforme bientôt en cauchemar éveillé lorsqu'ils pénètrent sans le vouloir dans le monde de Leatherface, le dangereux tueur en série dont l'héritage sanglant continue de hanter les habitants de la région. Parmi eux, Sally Hardesty, unique survivante du tristement célèbre massacre de 1973, et bien décidée à se venger. Malgré la présence de Fede Alvarez en tant que producteur et co-scénariste, voilà un projet qui ne sentait pas bon. Tournage en Bulgarie, premier duo de réals virés une fois le film terminé et reshooté quasi intégralement par David Blue Garcia. Initialement prévu pour une sortie salle, les projos tests sont tellement catastrophiques que Legendary va refiler le bébé a Netflix. On est donc sur une suite directe au premier film en occultant toutes les suites précédentes. La jeunesse woke des grandes métropoles se retrouve confrontée aux rednecks texans, Sally est ressortie du formol en mode badass pour défoncer son bourreau décidément increvable... Bref, on reprends la formule des récents remakes/suites d'Halloween. 0 prise de risque, du gore mais pas tant que ça en CGI, un Leatherface fadasse avec un masque de peau raté, une photo ultra clean digne d'une pub pour assurance vie et des scènes franchement embarrassantes comme ce massacre dans un bus et un final ridicule. Ça a le mérite de ne durer que 80 minutes, il y a quelques rares beaux plans dans un champ de tournesols, et l'actrice principale s'en sort pas trop mal vu ce qu'elle a à jouer. Sinon c'est globalement nul à chier.
  25. Agréablement surpris de mon côté. Bon il y a pleins de problèmes, à commencer par une absence totale de prise de risque puisqu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'un quasi remake du premier, la nostalgie en plus, avec overdose de méta et de références à la pop culture. C'est pas d'une grande finesse mais c'est assumé. Ce nouvel opus est fait de compromis, pour satisfaire les fans et le public plus mainstream. À ce niveau là c'est plutôt réussi. C'est fun, relativement gore et violent et j'ai kiffé retrouver Sidney et Dewey. Un peu moins Courtney Cox qui ressemble à peine à un être humain. Les presque deux heures passent comme une lettre à la poste. En terme de mise en scène on est à des années lumières de ce dont était capable le père Wes, mais ça a le mérite d'être un minimum efficace et énergique. Les soeurs Carpenter sont attachantes, le reste du cast du personnage fonction digne du plus banal des slashers. Au final j'en attendais rien et j'ai trouvé ça divertissant voir même assez jouissif par moments. Et les trois épisodes précédents servaient déjà à rien !
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