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Léo

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Tout ce qui a été posté par Léo

  1. Les avis sont mitigés mais plutôt positifs dans l'ensemble en mode bonne série B fun à matter avec des bières. Même Telerama a relativement bien aimé ! Peut-être que je deviens trop blasé ou exigeant avec ce genre de produit. Je crois que je préfère encore rematter celui avec Renée Zellweger en fait.
  2. Vu à sa sortie au Max Linder et j'en pense à peu près la même chose que toi. Un vrai film de cinéma, une mise en scène, une photo et une direction artistique à tomber, un final violent qui calme bien et le casting le plus prestigieux qu'ait dirigé Del Toro jusqu'à présent. Maintenant, comme les films précédents du bonhomme, ça ne m'a pas plus bouleversé que ça. Pas grand chose à lui reprocher pourtant. Un peu trop long peut-être, j'avoue même m'être poliement ennuyé durant la première partie dans le cirque. J'espérais l'oeuvre qui allait enfin me réconcilier avec Del Toro, surtout que j'adore le film noir. Mais objectivement, c'est très très bien et largement au dessus de n'importe quel film de plateforme.
  3. Melody, sa sœur adolescente Lila et leurs amis Dante et Ruth se rendent dans la petite ville de Harlow, au Texas, pour lancer une nouvelle entreprise. Mais leur rêve se transforme bientôt en cauchemar éveillé lorsqu'ils pénètrent sans le vouloir dans le monde de Leatherface, le dangereux tueur en série dont l'héritage sanglant continue de hanter les habitants de la région. Parmi eux, Sally Hardesty, unique survivante du tristement célèbre massacre de 1973, et bien décidée à se venger. Malgré la présence de Fede Alvarez en tant que producteur et co-scénariste, voilà un projet qui ne sentait pas bon. Tournage en Bulgarie, premier duo de réals virés une fois le film terminé et reshooté quasi intégralement par David Blue Garcia. Initialement prévu pour une sortie salle, les projos tests sont tellement catastrophiques que Legendary va refiler le bébé a Netflix. On est donc sur une suite directe au premier film en occultant toutes les suites précédentes. La jeunesse woke des grandes métropoles se retrouve confrontée aux rednecks texans, Sally est ressortie du formol en mode badass pour défoncer son bourreau décidément increvable... Bref, on reprends la formule des récents remakes/suites d'Halloween. 0 prise de risque, du gore mais pas tant que ça en CGI, un Leatherface fadasse avec un masque de peau raté, une photo ultra clean digne d'une pub pour assurance vie et des scènes franchement embarrassantes comme ce massacre dans un bus et un final ridicule. Ça a le mérite de ne durer que 80 minutes, il y a quelques rares beaux plans dans un champ de tournesols, et l'actrice principale s'en sort pas trop mal vu ce qu'elle a à jouer. Sinon c'est globalement nul à chier.
  4. Agréablement surpris de mon côté. Bon il y a pleins de problèmes, à commencer par une absence totale de prise de risque puisqu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'un quasi remake du premier, la nostalgie en plus, avec overdose de méta et de références à la pop culture. C'est pas d'une grande finesse mais c'est assumé. Ce nouvel opus est fait de compromis, pour satisfaire les fans et le public plus mainstream. À ce niveau là c'est plutôt réussi. C'est fun, relativement gore et violent et j'ai kiffé retrouver Sidney et Dewey. Un peu moins Courtney Cox qui ressemble à peine à un être humain. Les presque deux heures passent comme une lettre à la poste. En terme de mise en scène on est à des années lumières de ce dont était capable le père Wes, mais ça a le mérite d'être un minimum efficace et énergique. Les soeurs Carpenter sont attachantes, le reste du cast du personnage fonction digne du plus banal des slashers. Au final j'en attendais rien et j'ai trouvé ça divertissant voir même assez jouissif par moments. Et les trois épisodes précédents servaient déjà à rien !
  5. Un exercice de style un peu vain qui mélange maladroitement Vertigo et Rebecca. C'est trop clinquant et théâtral pour totalement me convaincre. Ceci dit il faut reconnaître la virtuosité de la mise en scène qui sauve les meubles. De même que la belle photo ouatée de Vilmos Zsigmond et le score lancinant de Bernard Hermann qui ajoutent une dimension onirique bienvenue. J'ai apprécié également ce final quand même bien pervers et assez glauque. Et belle prestation de Cliff Robertson dans la première partie du métrage : effacé, mélancolique, par moments quasi inexpressif. Certes on est à des années lumières de James Stewart mais il joue bien le type qui ne parvient pas à faire son deuil. Au final le film à quand même de beaux restes. Mais le script est trop mécanique, c'est un peu prétentieux et manque vraiment d'émotions. Coincé entre les deux gros morceaux que sont Phantom of the paradise et Carrie, pas vraiment étonnant que le film soit tombé dans l'oubli !
  6. Une belle tranche de vie douce amère qui résume bien une certaine Amérique de la première moitié des 70's. C'est beau, plutôt drôle, touchant... Le cast est très chouette et même Sean Penn est bon. Après ça ne raconte pas grand chose non plus et on sourit plus que l'on ne rit mais il y a toujours une énergie, une trouvaille visuelle, des ruptures de ton... Du coup j'ai pas décroché. Pas de claquage de beignet pour autant. On est en terrain connu, c'est du Sundance compatible (avec plus de thunes) calibré pour être multi récompensé. Sans surprises les critiques sont dythirambique mais le film se plante sévère au BO. Comme à peu près tout en ce moment en fait, excepté les Marvels et de rares succès surprises.
  7. Autant pour moi. Il y a aussi quelques posts sur Reddit qui en parlent vite fait.
  8. Je rejoins le camp des déçus. Une suite méta "anti-hollywood" sans aucune finesse. C'est mal écrit, plat, pas très beau et un peu chiant. Les scènes d'actions sont (mal) filmées en plans serrés illisibles et mal chorégraphiées. J'ai été vraiment embarrassé par le caméo du mérovingien, on sent tellement que ça a été torché en quelques heures loin des studios par un assistant réal. Reste l'alchimie entre Néo et Trinity qui fonctionne toujours aussi bien, le perso de Bugs qui est le plus intéressant du film et quelques très rares moments d'émotions. Mais au final c'est un peu triste. On sait maintenant plus ou moins que Warner a vraiment forcé pour que les Wachos fassent une suite qui ce serait faite avec ou sans elles. Ma théorie peut-être foireuse, c'est que Lana a accepté à contre cœur, histoire de sauver les meubles et avec un beau chèque à la clé. Ah et sinon j'ai l'impression que personne n'a relevé sur les internets qu'il y a deux chef op de crédités : John Toll et Daniele Massaccesi qui n'est autre que le fils... De Joe D'amato !
  9. Léo

    Top / Flop 2021

    Mes (petits) claquages de beignet : Titane Benedetta Last night in Soho La proie d'une ombre Bull Bien voir très bien : Méandre The empty man Malignant Boîte noire Le dernier duel Affamés Mouais bof : Oxygène Teddy Old Dune Cry Macho Matrix Resurrections The card counter Ça pue du derche : La nuée The deep house Candyman Halloween kills Resident evil : bienvenue à Racoon City Lamb
  10. Vu sur le BR bonus de Blue Sunshine sorti récemment chez le chat. Alors c'est pas inintéressant cet hommage à la SF parano 50's réactualisé a la sauce comédie 80's fauchée, mais c'est quand même assez raté. Il y a un bon rythme, un peu de mise en scène, quelques bonnes idées notamment les séquences du "film dans le film" qui sont très sympa et le plaisir de retrouver Kevin Dillon et une Jennifer Tilly toute jeune. Maintenant le principal problème c'est que ce n'est jamais fun ou drôle, la direction artistique est atroce, la photo dégueu... Et puis même si le pitch est alléchant, ça reste écrit avec le cul. Bref, une petite série B relativement mediocre qui avait pourtant du potentiel. Et hormis Blue Sunshine que j'aime bcp, c'est quand même le syndrome dont souffre tous les films de Lieberman.
  11. Léo

    The Changeling - Peter Medak (1980)

    Un chouette thriller surnaturel. C'est très classique et il faut pas s'attendre à un film qui tord le cou aux clichés ou à des twists de fou furieux. Après c'est bien écrit, la réalisation est relativement sobre mais les scènes de flippe sont sacrément tendues avec leurs vues subjectives, plans en plongée et contre-plongée, quelques travelling bien nerveux également... Bcp plus efficace que n'importe quel jumpscare ! Le film doit aussi beaucoup à son chef op (qui a pas mal bossé avec Peckinpah). Cette photo grisâtre et terne fait des merveilles. Ça lui confère une ambiance glauque et un peu austère. Inutile de préciser que George C. Scott est une fois de plus excellent, même si je me disais que c'était pas super crédible, ce septuagénaire un peu bedonnant qui avant d'être veuf est marié à une femme de 30 ans de moins que lui et père d'une gamine qui doit pas avoir plus de 10 ans. Et puis après vérification, il avait en fait la petite cinquantaine au moment du tournage ! Et Medak bah sa carrière elle est chelou. Quelques séries b tombeés dans l'oubli et beaucoup de tv et de dtv. Son dernier vrai film c'est quand même La mutante II. Le mec a le profil du fixeur que les studios appellent pour sauver les meubles sur des projets foireux. The changelling semble être un heureux incident de parcours dans sa filmo.
  12. Léo

    Malignant - James Wan (2021)

    En tout cas le film divise énormément et ne laisse pas indifférent. Par contre c'est un énorme bide : moins de 70 000 entrées pour sa première semaine en France. 5 millions de recettes pour le moment aux States, pour un budget qui est en fait de... 40 patates !!
  13. J'ai vomi du sang en découvrant la BA au ciné. Alors s'infliger cette chose dans son intégralité, respect !
  14. Résumé Allociné : La vie de Madison Mitchell est perturbée lorsque de terribles visions viennent la hanter. Quelle est cette créature malveillante qui la poursuit et commet ces meurtres atroces ? Entre deux Aquaman, James Wan nous a concocté ce "petit" film d'horreur de studio, qui a quand même dû coûter entre 10 et 15 patates. Tourné fin 2019, sa sortie est repoussée pour cause de Pandémie. Finalement le film débarque le 09 septembre simultanément en salle et sur HBO Max, et depuis le 1er par chez nous... J'y allais à reculons, j'en attendais rien, et j'ai adoré ! Bon c'est rempli de défauts inhérents à un film d'horreur de studio de cette décennie : Trop long, CGI et fonds verts moches, musique naze, jump scares trop nombreux, love interest tout pété, persos ultra-clichés, situations vues et revues... Et puis le script est ultra bordélique voir carrément confus par moments. Mais je pardonne tout ça parce-que putain on est sur de la série b fun, généreuse, décomplexée et (très) conne ! Imaginez un mix improbable entre le film de boogeyman à la Freddy, de body horror façon Basket Case et Soeur de sang, de scènes de gunfights et de bastons digne de l'âge d'or du cinéma d'action HK et de violence gratuite façon prod Cannon 80's. On y décèle aussi un peu de Matrix (!), de Black Christmas et de bon mauvais goût du niveau d'un Argento fin 80's début 90's... C'est également joyeusement gore (j'espère une version unrated) avec de l'humour bas de plafond qui je l'admets m'a fait soufflé du nez plus d'une fois. Annabelle Wallis qui cabotine à mort ne cesse de hurler. Vous voilà prévenus. James Wan emballe tout ça fort bien malgré quelques baisses de rythme (1h50 aussi) mais c'est bien filmé et joliment photographié. Les scènes d'action et d'horreur sont toutes très lisibles et bien découpées. Au final un pur film d'exploitation du samedi soir assumé et revendiqué (enfin je pense) et pour une fois qu'on a pas un énième remake, reboot, suite, adaptation de comics ou de nouvelle... Je sais pas si ça supportera une seconde vision, j'étais peut-être dans le mood mais ça a suffit à faire mon petit bonheur !
  15. Léo

    Titane - Julia Ducournau - 2021

    Beaucoup aimé également. J'ai la flemme de développer mais disons que c'est un film trip à mi-chemin entre Cronenberg, Lynch et Tetsuo. C'est difficile à pitcher, sale, gore et très violent. Il y a deux putains de plan séquences et Lindon, que je n'apprécie pas plus que ça, est excellent. Un peu moins convaincu par le seconde partie avec ce dernier d'ailleurs mais c'est vraiment pour chipoter. Content que le film ait reçu la Palme sinon. Marrant aussi de voir les haters se déchainer, entre certains "fans de genre" qui trouvent que c'est une merde française intello et prétentieuse, et d'autres qui y voient un truc lgbt pour pervers décérébrés. Evidemment tout ce petit monde n'a probalement pas vu le film ! En tout cas séance complète mercredi dans la salle 2 de l'UGC ciné cité des Halles ! Oui bon un jour ferié avec un temps de merde mais quand même !
  16. Je l'aime bien celui-là, après faut le prendre pour ce qu'il est : de l'exploitation 70's destinée aux drive-in. Cest une farce de sale gosse gentiment déviante et plutôt fun avec un casting ultra bis qui cabotine à mort. Ça reste aussi un film de commande qui a rencontré pas mal de soucis je crois, Hooper ne s'entendait pas du tout avec le producteur... Et sinon j'aime bcp le Tobe disons jusqu'à TCM 2. Après ça se gâte même si j'ai une petite tendresse pour The Mangler !
  17. Bah merde Benj a apprécié un film rital, une grande première !
  18. Très curieux mélange entre une sexy comédie un peu lourdingue et un drame social un peu à la Pasolini. J'irai pas jusqu'à dire que j'ai pris une claque mais ça ce suit agréablement. Et chouette duo d'actrices ! La Guida est sublime et la Carrati une putain d'actrice, elle méritait mieux qu'une carrière dans le x et une fin tragique... Quant au final, certes on vu bien pire depuis mais quand même ça calme bien. Et puis c'est quand même bien mieux que Thelma et Louise ! Dispo depuis peu chez Artus.
  19. Bon petit claquage de beignet de mon côté ! Il faut dire aussi que je suis bon client avec ce genre de giallos (très) lent et atmosphérique. Même si au final on est plus sur un drame psychologique avec des éléments de film de machination. Très belle mise en scène, photo et décors magnifiques, partition sublime de Piovani et une direction d'acteurs un bon cran au dessus de ce qui se faisait dans le bis italien de la même période. Mimsy Farmer, fragile, frêle et névrosée irradie. Lara Wendell en gamine perturbée est impeccable dans ce qui restera sans doute son meilleur rôle. On pense évidemment à Polanski, et le film ressemble limite à un quatrième opus officieux à sa trilogie des appartements, en plus glamour et plus bis. Son extrême lenteur risque d'en laisser plus d'un sur le carreau de même que son final sujet à de multiples interprétations. Perso je l'ai trouvé limite punk, comme si Barilli me faisait un gros doigt en me hurlant "Démmerde-toi avec ça" ! Très curieux de découvrir son second et dernier long du coup ! Sinon ça vient tout juste de sortir chez Artus au tarif raisonnable de 20e. Master correct sans plus, je ne sais pas si il s'agit du même que celui de l'édition Raro mais par rapport à ce dernier on perds une interview et un court de Barilli. Il faudra se contenter à la place d'un court français que je n'ai pas encore vu et d'une présentation du film (sympa sans être transcendante) d'Emmanuel Le Gagne de Culturopoing.
  20. Un ancien policier est détruit par la mort violente de sa femme et de son fils. Pendant qu'il mène une enquête sur la disparition de la fille d'une amie, il découvre peu à peu une présence sinistre qui rôde autour de lui, une entité qui l'entraîne aux limites de la folie. Adaptation du comics du même nom que je n'ai pas lu, tournée en 2017, et restée près de trois ans au placard suite à des projections tests catastrophiques et le rachat de la Fox par Disney. Entre temps, Prior remonte son bébé et y intègre des scènes supplémentaires. La sortie salle initialement prévue en août de l'année dernière est repoussée pour cause de pandémie mondiale. Finalement, la Fox se décide à balancer le film à la réouverture des cinémas US, fin octobre 2020, avec une promo quasi inexistante. Dans ces conditions là, le bide est assuré et The Empty Man termine sa carrière à un peu plus de 4 millions de recettes mondiales. C'est dispo depuis quelques semaines sur Disney+ qui ne savait sans doute pas trop quoi en foutre et l'a balancé discrètement sur sa chaîne "adulte" Star. Il faut dire aussi que le produit n'est pas facile à vendre avec son réal/scénariste/monteur méconnu et pas tout jeune qui signe son premier long (Prior était jusqu'à présent un réal de making of classieux) et son casting de seconds couteaux absolument pas bankable. Ce qui est intéressant, c'est que The Empty Man divise énormément : belle coquille vide qui ne raconte rien, trop long et incompréhensible, bonne série b sous-estimé voir même chef d'oeuvre incompris... Ce sont globalement les avis qu'ont trouvent sur IMDB et autre Rotten Tomatoes. Mais en tout cas, le film se taille peu à peu une réputation d'oeuvre maudite à (re)découvrir moins d'un an après sa sortie. Pour ma part j'ai trouvé le film imparfait et inégal mais dans l'ensemble ça a bien fonctionné sur moi. On ne sait pas trop où ça mène, c'est à mi-chemin entre le conte urbain à la Candyman, le thriller surnaturel, du Barker, du Lovecraft, avec des persos volontairement peu développés et mal dans leurs peaux. L'ambiance y est lugubre, dépressive, rugueuse... C'est renforcé par une photo triste et froide et un score très sombre signé Christopher Young et Lustmord. Pas de jumpscares faciles et la violence graphique y est réduite au strict minimum. Prior emballe tout ça efficacement, sa mise en scène est sobre et carrée avec quelques très beaux plans et il se permet même des zooms à la Fulci dans l'excellent prologue ! Bref, On est sur de l'horreur mature et ça déconne pas. Plutôt couillu pour un film de studio. Le soucis c'est qu'on échappe pas non plus aux bon gros clichés hollywoodiens avec son flic veuf et alcoolo, sa bande d'ados kikoo dark et ses adorateurs d'une secte de taré. On a même droit à la petite recherche Google sur fond de musique inquiétante. Du vu et archi-revu. Le final de "petit malin" est une belle déception également et je l'ai trouvé tellement facile et convenu que je l'avais pas vu venir. Bon et puis 2H17, c'est quand même excessivement long même si le film est dense. une grosse vingtaine de minutes en moins aurait rendu tout ça plus digeste. N'empêche que ça fait quand même plaisir en 2021 une série B horrifique de studio, avec un budget décent et qui ne prends pas son spectateur pour un con. Je valide. Par contre je crois qu'on peut se brosser pour une éventuelle sortie BR...
  21. Excepté l'affreux remake, je me suis justement refais la série entière la semaine dernière. C'est le très bon HS de Mad sur la saga qui m'a donné envie de m'y replonger. Et donc ce premier opus, c'est tjrs autant un claquage de beignet ! Le chef-d'oeuvre de Craven (pas dur) et un des meilleur film d'horreur 80's. Un slasher fantastique intelligent avec une réal et une photo au top, le score de Bernstein que perso j'adore et un Freddy vraiment flippant. Et le meurtre de Tina quoi ! Pour vraiment chipoter je trouve le plan avec la mère de Nancy qui disparaît dans le lit un peu foiré. Et puis la toute fin fait débat, mais moi je l'aime bien. Chef d'oeuvre !
  22. Léo

    TOP / FLOP 2020

    Je n'ai fait que traîner dans les cinés du quartier latin à bouffer des vieilleries du coup très très peu de films récents de mon côté cette année et pas de claquage de beignet. Bien : The hunt Exit Bof : Tenet Relic Pue du cul : Mercy black Par contre en ressortie que je n'avais jamais vu quelques bonnes claques : Le voyeur Wicker man Les revoltés de l'an 2000 Et en déception parce que j'en attendais sans doute trop : La planète des vampires Ne vous retournez pas
  23. Revu sur le BR Bach Films dispo un peu partout à vil prix, et heureusement vu qu'il est quand même pas ouf, à peine mieux qu'un dvd upscalé. Mais apparement ce serait pas vraiment de leur faute, Bach s'étant contenté de faire avec le master pas top fourni par Lionsgate... Sinon le film est toujours aussi sympa, et reste le meilleur opus de cette triste franchise. La première partie fonctionne bien. On est sur du film de maison hanté en apparence très classique mais cette famille dysfonctionnelle amène une ambiance assez perturbante et gentiment déviante. j'apprécie aussi qu'il n'y ai pas de véritable héros, pas de persos auxquels s'identifier : le père est violent, la mère passive, le grand frère possédé, le prêtre plutôt antipathique... Quant à la soeur, seul perso un tant soit peu attachant, elle est quand même bien ravagée aussi ! Puis il y a cette seconde partie Exorcist-like, encore plus orientée exploitation, avec de chouettes effets prosthétiques. Elle s'avère efficace mais me donne l'impression de voir deux films en un. Même syndrome qu'avec le Dead Zone de Cronenberg, autre prod horrifique De Laurentiis sortie l'année suivante. Curieux sinon le choix de Damiani à la réal (son unique film américain me semble-t-il), mais sa présence, ainsi que celle de Franco di Giacomo (chef op chez Argento et Leone entre autre, pas un manchot le bonhomme !) greffés au script plutôt tordu de Tommy Lee Wallace, donne l'agréable impression de regarder un bis rital de bonne facture, la thune en plus !
  24. C'est trop bien Milan Calibre 9 ! Un des meilleurs poliziottesco, réalisé par Fernando di Leo qui est un peu le maître du genre.
  25. L'immonde dvd René Chateau m'a un peu gâché le plaisir, mais il a au moins le mérite d'être au format et la VF d'époque est de bonne facture, hormis l'accent marseillais de certains seconds rôles. Sinon j'ai été conquis par ce bis ibérique qui lorgne du côté de Psychose, à mi-chemin entre l'horreur gothique et le giallo. Suspiria lui doit sans doute beaucoup. La direction artistique est du niveau de ce qui se faisait de mieux en matière de gothique et n'a pas à rougir face à une prod Hammer de la même époque. Après les meurtres sont peu nombreux, c'est lent et atmosphérique et quelques sous-intrigues ne seront jamais véritablement développées, Serrador préfèrant s'attarder sur sa galerie de persos assez tordus, particulièrement celui de Lilli Palmer, carrément flippante en directrice de pensionnat sadique. Mais La résidence ce n'est pas qu'un film d'ambiance puisque tous les codes du film d'exploitation sont réunis : relation lesbienne entre une pensionnaire et la directrice, flagellation, humiliation, ado qui matte des jeunes filles prendre leur douche, nudité gratuite... Bon ça reste très soft, rappelons qu'on est en 69 dans l'Espagne franquiste, pas en Italie ! A noter également quelques prises de risques scénaristiques bienvenues comme Le twist final est assez grand-guignolesque et a tendance à diviser. Moi j'aime bien et je l'avais pas vu venir ! Etrange sinon la carrière de Serrador. Deux très bon films d'horreur qui ont été des succès aussi bien en Espagne qu'à l'international... Puis du téléfilm et de la série tv en pagaille. Un réal qui aurait sans aucun doute mérité une meilleure carrière.
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