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Léo

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Tout ce qui a été posté par Léo

  1. Enfin découvert en salle (en 2D malheureusement) et à peu près du même avis que les deux de dessus. Pas un chef d'oeuvre mais une très chouette série B, bien rythmée, avec une direction d'acteurs décente. Esthétiquement ça vieillit bien grâce à une solide photo en noir et blanc, des décors de toute beauté et surtout des scènes sous-marines hypnotisantes ! Pour la créature, elle fait sans doute sourire aujourd'hui mais les deux acteurs sous le costume ont su adopter la bonne gestuelle que ce soit sous l'eau ou sur la terre ferme. Et puis elle a un je-ne-sais-quoi de triste et pathétique qui la rend assez attachante. Universal a bien réussi son pendant horrifique à King Kong et j'ai envie de voir les deux suites maintenant !
  2. Léo

    Doutes - Yamini Lila Kumar - 2013

    Je n'ai appris l'existence de cette pépite que très récemment, grâce au podcast Nanarland ! Et pour cause, après un passage éclair dans une vingtaine de salles, le bousin disparait purement et simplement : pas d'édition physique, absent des plateformes vod et aucune diffusion tv... Jusqu'à ce qu'un petit malin ait la bonne idée de le balancer sur Youtube il y a deux ans. Aucune idée d'où provient la copie mais il y a des ST anglais. Fansub ou bien le film a t-il été miraculeusement exporté à l'international ? Là encore le mystère reste entier ! Yamini Lila Kumar, l'épouse de Christophe Barbier donc, à quasiment tout fait elle même, de la mise en scène au scénario en passant par le montage. On imagine qu'elle a un bon carnet d'adresse mais aucune expérience et ça se voit. Le "film", affreusement laid, semble avoir été filmé par un parkinsonien, avec du zoom agressif en veux-tu en voilà, un montage à la truelle et une photo terne et grisâtre. Pour le scénario, il faudra se contenter d'un maigre fil conducteur pathétiquement drôle. Autrement c'est un condensé de tout ce qu'on ne souhaite plus voir dans le cinéma français à bases de couples qui s'engueulent dans leur cuisine ou leur salon, de vannes méta et de name-dropping durant 82 trèèèèèèèèès longues minutes. Oui mais... Ca vaut quand même le coup d'oeil, pour ses longs monologues ciselés avec la finesse d'un marteau piqueur, Benjamin Biolay sous xanax incapable d'articuler (la routine quoi) mais surtout, surtout... Christophe Barbier !!! Le bonhomme se surpasse en parvenant à être encore plus détestable que lors des ses interventions sur le service public et autres chaînes d'infos minables. En plus sa femme lui réserve vraiment les meilleurs dialogues, et c'est encore plus savoureux avec les ST anglais qui traduisent d'interminables tirades en quatre mots ! Pour les plus courageux qui auront tenus jusqu'à la fin, il y a un twist hallucinant, au-delà de toutes mes espérances ! Le pire, c'est que je suis persuadé que Yamini Lila Kumar pense avoir fait un grand film incompris, trop en avance sur son temps et victime d'une cabale. On imagine BHL la consoler en lui rappelant qu'il a subi le même sort mais qu'il n'en ait sorti que plus fort ! Dans mon top 3 des pires "films d'auteurs" français, avec Le jour et la nuit et T'aimes.
  3. Léo

    Tenet - Christopher Nolan (2020)

    Un mélange de James Bond et de Mission impossible, le fun en moins et de la sf en plus. Le Scénario est incompréhensible, c'est froid, la photo est terne, les séquences émotions et les moments de bravoure ne fonctionnent pas. Il reste de bonnes scènes d'action, des acteurs corrects et de beaux paysages. Je peux pas dire que je suis déçu puisque pas un grand fan de Nolan à la base. Mais tout ça pour ça... Sinon 250 millions quand même... Et Warner qui refuse de balancer le nombre d'entrées, ça sent le sapin !
  4. Léo

    Exit - Rasmus Kloster Bro - 2020

    Un bon petit huis-clos sans prétention. C'est bien stressant et j'ai apprécié l'aspect limite documentaire ultra dépouillé. Et puis ça fait du bien en 2020 un film qui dépasse à peine les 80 minutes. Bon après c'est pas follement original mais je trouve le réal couillu d'avoir rendu son héroïne aussi "antipathique", pour rester gentil. Intéressant aussi cette relation ambigue qu'elle développe avec le jeune érythréen. Le sous-texte social est abordé discrètement, de manière assez juste. Malin sinon d'avoir balancé le film en salle en plein covid, deux ans après sa sortie un peu partout dans le monde. J'imagine que ça n'a pas fait plus de 10 000 entrées, en étant très optimiste.
  5. Carlotta sort le film en BD le 16 septembre et le ressort en salle pour l'occasion, au MK2 Biblio et au Reflet Medicis. J'ai donc pu le découvrir au ciné, dans son master 4K, et bonne petite claque ! C'est un très chouette bis espagnol, bien plus ambitieux que ce qui ce faisait à l'époque dans le genre. L'histoire est on ne peut plus simple : il ne reste que des gamins tueurs ultra flippants sur cette île paumée. Pourquoi ? Comment ? On ne le saura jamais. C'est lent, lourd, oppressant... La scène d'ouverture à base d'images d'archives nous mets d'ailleurs directement dans le bain. Serrador évite soigneusement de sombrer dans le racoleur comme auraient pu le faire les italiens avec un tel pitch. Malgré tout, le film est terriblement brutal et sadique. Et cette fin ! je n'irai pas jusqu'à le qualifier de chef d'oeuvre comme certains mais c'est mis en scène efficacement, avec une belle direction artistique et une direction d'acteurs très correcte.
  6. Léo

    Dune - David Lynch - 1984

    Je l'avais jamais vu, j'ai donc profité du replay d'Arte pour le découvrir. Je sais que le film est à demi réhabilité, que bcp le trouvent fascinant et hypnotique malgré ses défauts. Perso j'ai vraiment souffert ! C'est un pur film de producteur, et manque de bol, c'est ce cher Dino qui produit ! On se retrouve donc avec une adaptation de type "space opéra" d'un classique de hard SF. La plupart des Fx, décors et costumes sont incroyablement laids et kitschs. Je ne parle même pas des coupes de cheveux des pauvres Brad Dourif et Dean Stockwell. L'histoire est à la fois très classique et linéaire mais incompréhensible vu que les bouquins d'Herbert sont condensés en deux heures. Pour pas trop perdre le spectateur, on rajoute des voix off ridicules.. Le duel au couteau tout pourri entre Maclachlan et Sting m'a achevé, c'est expédié en 5mn et les mecs s'envoient des coups de pieds dans les couilles ! Il reste quand même une belle photo, le superbe thème de Brian Eno, quelques effets qui tiennent encore bien la route (les vers), un peu de gore sympa signé Gianetto De Rossi. Sacré casting aussi, mais tout le monde semble avoir un balais dans le cul ! Bref, j'ai eu l'impression de matter un bis rital, le fun en moins.
  7. Léo

    Double Impact - Sheldon Lettich - 1991

    En fait il me semble qu'il va aussi sortir avec un t-shirt dans un méga collector à 60e, et c'est pas une blague Sinon c'est quand même un film plus ou moins culte, qui a rapporté près de cinq fois son budget à sa sortie. Puis c'est devenu un classique de video-club et une des meilleures audiences d'M6 dans les 90's. Il est aussi considéré comme un des meilleurs JCVD, qui conserve une bonne base de fans. Et comparer Double Impact qui est un vrai film de cinéma avec Shadowchaser et autres dtv moisis, faut pas deconner ! C'est pas la première fois qu'ESC sort des coffrets de ce genre pour des films nettement plus insignifiants, donc ils doivent sûrement s'y retrouver. Sinon de l'autre côté de l'atlantique, Cod Red sort un collector à 35$ du Insect/Blue Monkey de William Fruet qui en plus d'être un mauvais film reste relativement méconnu. Je me demande qui va acheter ça mais n'étant pas éditeur, y'a peut-être un truc qui me dépasse
  8. Léo

    Double Impact - Sheldon Lettich - 1991

    Gamin j'ai dû voir quasi tous les Schwarzy, Sly et pas mal de Seagal mais bizarrement quasi aucuns Van Damme hormis Bloodsport et Full Contact ! Donc séance de rattrapage avec Double Impact et bcp aimé ! C'est drôle, bourrin, violent, bien rythmé et gentiment débile. Les bastons sont cools, les tenues de Jean-Claude piquent les yeux et Bolo Yeung a trop la classe avec sa pure gueule de cauchemar ! Et cette scène de cul ultra kitsch totalement gratuite ! J'ai trouvé que c'était un peu long quand même mais c'est vraiment pour chercher la petite bête.
  9. Loué en vhs il y a pas loin de 20 ans et hormis la séquence empallement à coup de lance sur un couple en train de s'envoyer en l'air, ça ne m'avait pas marqué plus que ça et je m'étais poliment ennuyé. Là je l'ai revu un peu à la hausse mais c'est pas la folie non plus. J'aime bcp la scène d'ouverture avec le meurtre de la comtesse, ambiance gothique 60's à son meilleur, c'est du niveau des meilleurs Bava de la décennie précédente. Ensuite c'est un tout autre film à mi-chemin entre le giallo et le slasher. Il y a une petite ambiance, des meurtres sacrément gores et des nichons. Le savoir-faire de technicien du père Bava est bien présent et c'est esthétiquement irréprochable avec en plus un excellent score de Cipriani. Pourtant, j'avoue m'ennuyer un peu devant cette histoire de rachat de baie sur fond de vengeance qui ne me passionne guère. Et malgré un casting bis bien sympa, je trouve la direction d'acteur mauvaise et les dialogues insipides. Les touches d'humour noire discrètes mais bien présentes ne fonctionnent pas tellement, hormis sur la fin, franchement too much et un tantinet ridicule, mais bizarrement ça m'amuse. Loin d'être honteux mais c'est quand même un peu le début de la fin pour Bava.
  10. Vu à la Filmothèque. Belle copie 35mm mais vf pas top. Et putain qu'est-ce que c'est chiant ! La mise en scène de Herzog est soignée mais j'ai pas trouvé ça particulièrement beau, atmosphérique ou poétique... L'ennui a pris le dessus et j'ai vraiment senti les 1h45 passer. Sinon j'arrive toujours pas à savoir qui de Adjani ou de Topor joue le plus abominablement mal, à croire qu'ils faisaient un concours. Chouette musique malgré tout et les trop rares apparitions de Kinski relèvent un peu le niveau. C'est toujours ça de pris mais je suis pas loin d'avoir détesté !
  11. Dans le labo aménagé de sa villa, un scientifique et son assistant parviennent à greffer une âme humaine dans un serpent. Pendant ce temps au rez-de-chaussée, la femme du scientifique en question, nympho et esseulée, s'envoie en l'air avec le majordome sadique et la gouvernante. Il y a aussi l'adolescente qui revient du couvent. La belle-mère a des vues sur elle, le majordome et l'assistant tentent de la violer, le serpent la sauve in-extremis en tuant ses agresseurs. S'en suit une histoire d'amour passionnée entre le serpent et la jeune fille, à base de scènes de cul proprement hallucinantes ! Une bizarrerie porno-soft vaguement horrifique. C'est laid, ultra cheap, avec des plans fixes interminables pour arriver péniblement à une durée de 86 minutes. Et ça aurait pu être réalisé par un Joe d'Amato ou un Andrea Bianchi, qui ce sont également illustrés dans ce genre d'ultra-niche qu'est le porno horrifique rital. Sinon j'ai bien aimé ! C'est super fun, totalement wtf, avec un casting qui fera plaisir au bisseux les plus endurcis : Marina Hedman qui finira dans le X jusque dans les 90's, Cinzia De Carolis qui avait démarrée gamine chez Argento et Ajita Wilson qui a alterné(e) porno et traditionnel chez Fulci et Franco entre autre. Super score disco mega cheesy de Stelvio Cipriani sinon. C'est peut-être une coïncidence mais la mélodie du thème est quasi identique à... Pour le plaisir d'Herbert Leonard !! FQPhwZ98LWU Le film n'est jamais sorti des frontières de l'Italie et n'existe qu'en vhs mais c'est dispo sur un site de cul qui porte le nom d'un rongeur pour les curieux !
  12. Léo

    Martyrs de Pascal Laugier (2008)

    J'avais bcp aimé à sa sortie mais bizarrement pas revu depuis. Du coup je me le suis refais hier et 12 ans après c'est un peu la douche froide ! En fait ce n'est jamais qu'un torture porn tout ce qu'il y a de plus classique. J'apprécie la première partie franchement glauque et jusqu'au boutiste. Morjana et Mylène sont très bien et la découverte de la cave me colle encore des frissons ! Par contre cette seconde partie c'est juste pas possible. Sinon je trouve la photo assez laide et je ne me rappelais plus de ces effets clippesques un peu pénibles. Bon ça reste discret, on est pas dans Saw mais on sent que c'est les années 2000 quoi.
  13. Pas franchement convaincu. J'y ai retrouvé plus ou moins les mêmes défauts et qualités que La porte du Paradis. C'est un beau film noir assez classique avec un Mickey Rourke dans le rôle de sa vie, des seconds rôles qui déchirent, de la violence sèche, des persos sacrifiés quand on s'y attends le moins, une magnifique photo et je retiens les très bonnes scènes de fusillades du resto et de la boîte de nuit ainsi qu'un final d'anthologie ultra bourrin. Mais alors qu'est-ce que c'est chiant ! Avec une demi-heure en moins et un rythme plus ramassé j'aurai peut-être été plus indulgent. Là c'est rempli de dialogues interminables, de scènes qui servent à rien qu'on croirait sorties d'un autre film comme effectivement la partie en Thaïlande qui est inutile. Les scènes avec la femme de Rourke ne fonctionnent pas du tout, la plupart des séquences émotions tombent à plat... Enfin voilà, bilan très très mitigé pour ma part, qui ne me motive que moyennement pour découvrir le reste de la filmo de Cimino, même The deer hunter.
  14. Enfin vu cette grande fresque mégalo, dans sa version restaurée et supervisée par Cimino himself en 2012, et au Max Linder s'il vous plait ! C'est très beau mais très inégal, et très long ! La photo et les décors naturels sont magnifiques, la BO somptueuse, il y a de la violence sèche, des fusillades mémorables et une bande son à base de gunfights, d'explosions, de chevaux hurlants, de cris, de rires et de pleurs. On en ressort un peu désorienté, limite titubant ! Après difficile de passer outre tout ce qui ne fonctionne pas. Le scénario est confus et rempli de trous, les séquences émotions et les moment de bravoures fonctionnent une fois sur deux. Certaines scènes doivent durer un bobine entière, parfois c'est beau, un peu chiant aussi et ça laisse par moments un arrière goût de remplissage. Mais surtout ce casting ! je ne sais pas si ce sont des erreurs de casting, une mauvaise direction d'acteurs ou les deux mais Kristofferson est assez antipathique et fade, Isabelle Huppert joue pas très bien, et la mettre dans un rôle de tenancière de bordel alors qu'elle doit avoir 25 ans, c'est pas franchement crédible. On y croise également un tout jeune Jeff Bridges constamment bourré, John Hurt dont le cabotinage est franchement lourdingue et embarrassant, pleins de seconds rôles intéressants mais sous-exploités : Brad Dourif, Terry O'Quinn, Mickey Rourke... Christopher Walken et Sam Waterston, plus sobres, s'en sortent mieux. Une oeuvre importante sans aucun doute. L'expérience est à la fois fascinante, frustrante, déconcertante... Je vais pas en faire mon film de chevet mais à voir au moins une fois quand même et de préférence en salle, car c'est clairement taillé pour !
  15. Léo

    Crawl - Alexandre Aja (2019)

    J'étais assez enthousiaste de voir Aja retourner à de la série B sans prétention après ses deux dernières tentatives un peu vaines... Et au final, c'est quand même moyen. Je reconnais pas mal de qualité au film qui est sans temps morts et dure moins d'1h30, avec une bonne direction d'acteurs et des persos bien écrits, et puis les crocos cgi sont vraiment très beau. Mais j'ai trouvé que ça manquait de nervosité, le père et sa fille se font croquer 50 fois et semblent à peine souffrir, et la séquence émotion est un peu naze. Disons que ça se regarde mais on est sur du très (trop) classique, sans aucunes surprises et je l'aurai oublié dans une semaine.
  16. Jamais vu le film qui a l'air effectivement gratiné, au moins autant qu'un bon Star Crash ! Par contre je me suis écouté la BO du Maestro Morricone qui défonce tout ! Ce thème ! 1Bsr0PLvzWI
  17. Josey Wales, un paisible fermier, voit sa femme et son fils massacrés par des soldats nordistes. Laissé pour mort, Josey decide de se venger. Un des derniers classiques du western américain, qui semble avoir fait une carrière plus discrète en France (un peu moins de 380 000 entrées) malgré de nombreuses diffusions tv... Adapté d'un roman du ségrégationniste Asa Earl Carter, dont Eastwood rachète les droits, le film est co-scénarisé par Michael Cimino et Philip Kaufman. Ce dernier qui doit aussi le réaliser se fait dégager fissa par Clint qui en profite pour passer derrière la caméra. ce sera aussi le début d'une longue collaboration et d'une relation tumultueuse entre Eastwood et Sondra Locke. Fin de la guerre de sécession : on suit le parcours d'un fermier qui perds tout, et part défoncer du nordiste , uniquement motivé par la vengeance et qui va progressivement reprendre goût à la vie grâce à la compagnie de marginaux rencontrés sur sa route : un vieil indien vagabond, une squaw ancienne esclave, une grand-mère sudiste, sa fille blonde virginale et... Un chien errant ! La mise en scène est sublime, la photo magnifique, le score de Jerry Fielding défonce, le rythme est lent, c'est désespéré, lancinant... Casting au top, des fusillades qui bourrinent, et des scènes qui ont bien faillies me faire verser une larmichette : la négociation de paix avec Dix-Ours et ce duel final avec John Vernon Chef d'oeuvre !
  18. Léo

    Showgirls - Paul Verhoeven (1995)

    Revu en salle au Brady est c'est toujours aussi mortel ! Tout a déjà été dit sur ce film donc je vais la faire courte : je crois bien que c'est mon Verhoeven préféré ! C'est quand même hallucinant qu'un truc pareil ait pu sortir à Hollywood, avec un budget de 45 millions et une promo rouleau-compresseur malgré son interdiction NC-17. Après je peux comprendre que bcp soient passés à côté avec son intrigue "minimaliste", son extrême vulgarité, ses scènes de full-frontal totalement gratuites, ses ruptures de tons à gogo et ses persos pas toujours franchement attachants... Un film dur quoi, jouissif mais tellement pas feel good. Et 25 ans après sa sortie, le film fait toujours son petit effet en observant les réactions de certains spectateurs dans la salle. Quelques rires timides et gênés lors du fameux "ça doit te faire drôle qu'on t'éjacules plus dessus" et des gens horrifiés par le final !
  19. Léo

    The Hunt - Craig Zobel - 2020

    Bien aimé également. Un bon petit survival satirique sans prétention. C'est bien rythmé, fun et assez gore. La satire n'est pas toujours d'une très grande finesse mais c'est bien écrit, malin, avec quelques twists sympas qui permettent de maintenir l'intérêt pendant 90 mn. Et j'ai bcp apprécié l'actrice principale ! Content de l'avoir découvert en salle sinon. On peut d'ailleurs remercier ce cher Donald de lui avoir fait un peu de pub, sans quoi le film serait probablement sorti directement en vod dans une relative indifférence.
  20. Elle n'a toujours rien fait depuis, et le film n'existe qu'en dvd sans aucuns bonus (et depuis peu sur Shadowz). Malgré sa sélection à la Mostra de Venise et de bonnes critiques dans la presse bobo, le film ne semble vraiment intéresser personne ! Sinon sur la forme c'est pas mal. L'interprétation est solide, c'est bien filmé et la photo est chouette. Si on est amateur de synth-pop la BO est plutôt sympa également. Le gros soucis c'est que ça ne raconte pas grand chose et ne mène nulle part. On nous le vends comme une énième réinterprétation du giallo alors que pas du tout, c'est surtout un trip sensoriel auteurisant, à mi-chemin entre du Lynch et du Araki, un peu de Korine aussi. Une adolescente brésilienne de classe moyenne mal dans sa peau, sa bande de copines hypersexualisées, des scènes de danses/boîtes assez cool, de temps à autres des meurtres et des messes évangélistes... Et c'est à peu près tout. Pas grand chose à se mettre sous la dent au final, et putain 1h45 ! Ça mérite tout juste un
  21. Léo

    Enemy - Denis Villeneuve (2013)

    La photo est jolie, il y une petite ambiance, quelques rares moments de tensions, et Sarah Gadon irradie. Sinon, c'est une énième histoire de doppelganger très classique est hyper caricaturale avec un Gyllenhaall en bad boy motard/acteur raté ou en prof de fac coincé et maladroit ! J'ai détesté le montage à la truelle et la musique qu'on croirait issue d'une banque de sons libres de droits, et comme tout le monde, je n'ai rien compris au plan final. Pas compris non plus ce qu'est venue foutre Isabella Rosselini là-dedans, c'est limite du caméo et son perso n'apporte rien à l'histoire. On a bien compris que Villeneuve tente du faire du Lynch, mais c'est loupé !
  22. De belles images, un chouette score de Broadcast (un groupe cool que je ne connaissais pas) et une interprétation solide. C'était bien parti, la première demi-heure est assez amusante avec des dialogues que font mouche. Le choc des cultures entre ce petit anglais timide, souffreteux, et tous ces ritals extravertis et décomplexés est assez savoureux. Puis en effet, je me suis rapidement rendu compte que ça n'allait nulle part, et c'est quand assez chiant malgré que ça ne dure que 90 petites minutes. Le film est vendu comme un hommage aux giallis et de manière générale au "savoir-faire" du cinéma d'exploitation italien 70's, il en reprends d'ailleurs les codes esthétiques, mais en fait on pense surtout à du Lynch ou du Polanski 70's, en beaucoup moins bien forcément. Au final ça m'a fait le même effet que les Cattet & Forzani, je ne doute pas de la sincérité de la démarche et de leur amour du genre. Ils ont juste oubliés qu'à la base le giallo fut un divertissement populaire. Là j'ai trouvé ça vain et un peu prétentieux.
  23. Très bon ! Sur la base du Chat noir de Poe, Martino brasse habilement plusieurs thèmes et sous-genres : giallo, huis-clos gothique, machination... La mise en scène et la photo sont une fois de plus très soignées, l'ost de Nicolaï est magnifique , le casting fera plaisir à tout bon bisseux qui se respecte et Edwige est subliiiiiime en garce manipulatrice ! Sinon le titre tient toutes ses promesses, il y a du vice effectivement ! Du saphisme, du trio amoureux, des meurtres sanglants, du hippie déviant, du machisme et un twist final tarabiscoté ! Martino était vraiment en état de grâce à cette période-là et on a du mal à croire que c'est le même mec qui a commis 2019 et Atomic cyborg, que j'aime bien aussi mais vous m'avez compris...
  24. Coup d'essai coup de maître pour Martino qui pour son seulement second long métrage nous livre cet excellent giallo ensoleillé ! C'est un cran en dessous des ses suivants avec la Fenech, sans grandes surprises non plus mais tous les ingrédients sont là : un chouette casting, un rythme soutenu, un cadre exotique, des meurtres gentiment gores, des plans nichons et un bon twist pas trop improbable pour une fois. La réal de Martino est irréprochable, c'est juste beau, et le score de Nicolaï est magnifique pour pas changer. Une petite pépite 70's que j'ai eu plaisir à découvrir dans une copie magnifique, le giallo c'est vraiment le sous-genre taillé pour la HD ! Il me reste maintenant à voir " Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clé", et si le film est aussi bon que son titre ça promet !
  25. Mitigé pour ma part. On a plaisir à retrouver un chouette casting dans une série b oldschool friquée, la musique de John Scott est très bien... Et c'est à peu près tout ! L'idée de départ m'a vraiment emballé sur le papier, mais c'est tellement mal exploité... Passé l'amusement de voir l'équipage de l'USS Nimitz comprendre qu'ils sont en 1941, on se fait bien chier, il ne se passe pas grand chose et au moment où on pense que ça va péter, et bah non ! Plus frustrant tu meurs ! Le film est avant tout une démonstration de la puissance de l'armée américaine période post-Reagan, sauf que ce n'est jamais fun comme pourrait l'être un Top Gun. Don Taylor, honnête artisan à qui l'on doit notamment le sympathique second opus de La malédiction, dirige tout cela de manière très pro mais sans conviction, c'est d'un mou ! Il reste quelques trucs sympa comme les attaques japs, un début de romance mignon et un chien. Et ça se termine en bon gros happy end, avec un twist rigolo, mais un tantinet ridicule. Pas désagréable mais ça se regarde vraiment d'un oeil distrait.
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