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Léo

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Tout ce qui a été posté par Léo

  1. Enfin vu (merci Shadowz) et c'est pas très bon ! J'aime bien l'idée de départ de faire du TCM et Psychose-like, façon comédie horrifique 80's. Sauf que ça ne fonctionne pas vraiment, ça part dans tous les sens, le rythme est à la ramasse, ça dure bien 20mn de trop et ce n'est même pas assez z pour en faire un bon nanar... Reste quand même quelques bonnes idées pas très bien exploitées, une jolie photo, un score étonnement bon (mieux que le film en tt cas) et surtout un duel à la tronçonneuse mémorable, qui sauve un peu les meubles. Après c'est tellement autre et wtf que j'arrive pas à détester non plus. Une bizarrerie ratée mais plutôt attachante, que je ne pense pas revoir avant 20 ou 30 ans malgré tout !
  2. Pas franchement convaincu non plus. En fait c'est un Répulsion pour ados, donc forcément plus light (bon ok, la scène du cunni je m'y attendais pas ) avec un final un peu raté. Après Juno est très bien et il y a de jolies paysages même si c'est pas très bien filmé. J'ai regardé ça d'un œil distrait, sans ennui non plus mais c'est quand même loin d'être inoubliable. Typiquement le film
  3. Léo

    Le locataire - Roman Polanski (1976)

    Parfois je suis content d'avoir des lacunes, ne pas connaitre certains grands classiques, et avoir des chocs cinématographiques encore aujourd'hui. J'avais déjà pris une bonne claque avec Répulsion, une énorme claque en découvrant Rosemary's Baby en salle, mais avec Le locataire... J'ai même pas les mots ! Ca démarre comme une sinistre comédie qui m'a laissé dubitatif, où l'on suit les mésaventures de Trelkosky, petit homme gauche et timide, à la personnalité peu affirmé, qui évolue au milieu des pires trous du cul et autres névrosés qui vont lui mener la vie dure. Plus le film avance, plus il devient glauque et effrayant, avec des ruptures de ton brutales. Polanski s'amuse à jouer avec les nerfs de son spectateur, le but étant clairement de lui faire vivre un ascenseur émotionnel durant deux heures. C'est à la fois flippant, drôle, triste, jouissif (la scène du parc avec le gamin ), kafkaïen même. La dernière demi-heure est très éprouvante, et le plan final sujet à de multiples interprétations s'avère très bis, ce qui n'est pas pour me déplaire ! Même si Le locataire est moins abouti que Rosemary's Baby, je le trouve un cran au dessus, encore plus intense. Ce n'est pas la plus belle mise en scène de Polanski mais ce rythme lent, cette photo un peu terne et la musique de Philippe Sarde renforcent cette impression de malaise. Et ce casting où l'on croise Polanski himself, des vieilles gloires d'Hollywood sur le déclin et une partie de la troupe du Splendid est quand même assez hallucinant ! Rarement j'ai vu quelque chose d'aussi lugubre et oppressant en tout cas. Peut-être Angst, dans un tout autre genre... Chef d'oeuvre !
  4. C'est pas mal mais ça aurait pu être mieux. Il faut dire que le poliziottesco est un sous-genre qui ne me passionne guère, et Fulci non plus visiblement, vu comment sa mise en scène est mollassonne. Il se contente vraiment du minimum syndical. Sinon la première partie est bavarde et pas franchement palpitante. Heureusement, à partir du moment où le marseillais torture "la mule" à coup de chalumeau, ça n'arrête plus et devient très fun, très gore et franchement racoleur ! Côté casting, Fabio Testi et Marcel Bozzuffi assurent et portent un peu le film sur leurs épaules. Frizzi nous concocte un score italo-disco bien kitsch, pas ce qu'il a fait de mieux mais ça reste sympa, à l'image du film quoi !
  5. En Bandrika, pays imaginaire d'Europe centrale, dans le train qui les ramènent en Angleterre, Iris Henderson retrouve miss Froy, une vieille dame, britannique comme elle, dont elle a fait connaissance à l'hôtel la veille. Au cours du voyage, miss Froy disparaît mystérieusement. La jeune femme s’inquiète, mais personne ne veut la croire et on tente de la convaincre qu'elle a tout imaginé. Seul Gilbert Redman, un musicien rencontré lui aussi à l'hôtel, sera en mesure de l'aider. C'est l'irlandais Roy William Neill qui devait réaliser le film, mais lors de repérages pour un éventuel tournage en Yougoslavie, des altercations avec la police locale lui font jeter l'éponge. Le producteur Edward Black fait alors appel à Hitchcock pour reprendre les rênes. Ce dernier accepte, un peu par obligation contractuelle, surtout que ses trois précédents films furent des échecs. Hitch remanie légèrement le scénario avec sa femme et comparse de toujours Alma Reville. On notera que le premier assistant réal n'est autre que le tout jeune Roy Ward Baker, qui deviendra un des meilleurs artisans du fantastique gothique anglais durant les 60's et 70's. The Lady Vanishes est un succès immédiat, critique et public, dans son pays d'origine mais aussi aux Etats-Unis. Il fera démarrer la carrière internationale de Margaret Lockwood et Michael Redgrave, et les personnages de Caldicott et Charters sont tellement populaires qu'ils deviendront un duo comique le temps de trois films. Mais c'est surtout le film qui va définitivement convaincre le tout-puissant producteur David O. Selznick que Hitch à tout pour être un grand réal hollywoodien. Une Femme disparaît est considéré comme la plus fameuse réussite anglaise de Hitch avec Les 39 marches et c'est amplement mérité, malgré que ce soit "juste" une commande. Je ne le trouve pas aussi ultime que la plupart des critiques, la faute à un humour disons parfois... Daté et à quelques facilités scénaristiques par-ci par-là. Hormis ces petites réserves, ça reste une très chouette comédie d'espionnage bon enfant, légère mais pas trop, où l'on sent planer le spectre de la 2nde guerre mondiale. La mise en scène est énergique, le suspense bien dosé, les persos attachants, avec juste ce qu'il faut de glamour et de romance. C'est sans doute le meilleur "film de train" que j'ai vu, avec Piège à grande vitesse. J'e n'irais pas jusqu'à le considérer comme un grand Hitch mais plutôt comme un divertissement de luxe, du genre qu'on aimerait voir plus souvent, ça clairement !
  6. Personne d'autre l'a vu ? Je sais bien que le film a été distribué n'importe comment mais je ne pige pas pourquoi il reste aussi méconnu. Pour ma part, j'en avais jamais entendu parler jusqu'au topic sur The lodge, et contrairement à ce dernier qui m'a un peu déçu, j'ai pris une petite claque avec le premier long du duo. Certes, le pitch n'est pas franchement original, le twist du déjà vu mais j'ai rien vu venir et puis c'est bien exécuté. C'est très beau, tous les plans en extérieurs sont à tomber, l'atmosphère est lourde et dérangeante, les gamins sont excellent. Je trouve la partie torture porn assez couillue, non seulement parce qu'en 2014 c'était déjà passé de mode depuis un moment et même si c'est pas aussi graphique que dans les Hostel & co, c'est quand même bcp plus brutal et douloureux. Et sinon j'ai la phobie des cafards et ils sont omniprésents dans ce putain de film !
  7. J'avais commencé à lire le bouquin de Simmons mais lâché l'affaire à la moitié tellement c'était chiant. La série à l'air assez fidèle du coup.
  8. Léo

    Vos lectures du moment

    Un petit pavé de près de 650 pages qui m'auras quasiment fait tout le confinement, en lisant très lentement. Vraiment bien accroché à la première partie thriller fantastique très sombre. Ensuite ça vire sf conspirationniste et c'est déjà moins mon délire mais ça reste bien fait. On s'emmerde jamais, les persos sont attachants, et les méchants, bien qu'un peu caricaturaux sont de véritables ordures. Un bon moment carré et efficace. Il semblerait que ce soit le un des meilleurs Koontz et c'est plutôt étonnant qu'il n'ait jamais bénéficié d'une adaptation live, surtout que le bonhomme y a eu droit pour pleins d'autres bouquins, que ce soit à la tv ou au ciné . C'est pas franchement violent et ça doit pas coûter une blinde à adapter. Bizarre aussi que le livre ne fut jamais réédité depuis les 90's, en France du moins...
  9. Tout Pareil, si ce n'est que le fait que ce soit un Hérédité-like ne me dérange pas plus que ça, à toutes les époques on a bien eu de très bon sous Psychose/Rosemary's Baby/Exorciste/Freddy etc... Objectivement c'est pas mal, bien réalisé, avec de bons acteurs (j'avais même pas reconnu Alicia Silverstone d'ailleurs) et une belle ambiance mystico-mystérieuse flippante. Mais j'ai trouvé le twist décevant et à la fin je me suis également fait la réflexion "tout ça pour ça" !
  10. Léo

    Les Oiseaux - Alfred Hitchcock - 1963

    Mitigé pour ma part... Il y a clairement du génie dans Les oiseaux. La mise en scène est sublime, les extérieurs magnifiques et l'absence du musique renforce bien l'ambiance apocalyptique et désespérée du film. Les attaques d'oiseaux font encore leur petit effet même les trucages ont pris un coup de vieux il faut bien l'admettre. Beaucoup de cruauté et de violence graphique également, l'attaque de Tipi Hedren dans le grenier est douloureuse et les mômes en prennent aussi pour leur grade ! Après faut quand même attendre une heure pour que ça démarre. La première partie romance cucul avec le jeu de séduction, la maman possessive et la bonne copine jalouse mais bienveillante, tout ça à base de dialogues insignifiants, j'avoue que ça m'a un peu gavé. Pareil pour la scène du bar où tout le monde s'engueule qui est interminable. Bon, peut-être qu'il me faudra plusieurs visions pour pouvoir pleinement l'apprécier, comme ce fut le cas avec Vertigo ou Le crime était presque parfait... J'ai failli mettre le smiley "époustouflant sans plus" mais en fait non, le film mérite clairement mieux. Juste que je ne sais pas trop quoi en penser !
  11. C'est un peu la loose mais j'avais jamais vu ce Babadook, qui semble avoir acquis un statut de petit classique depuis le temps. Et petite déception. Pour un premier film c'est pas mal, la mise en scène est carrée, la photo est jolie, l'ambiance est là... Le gamin est horripilant et on ressent bien la fatigue et la résignation de sa mère, qui est une bonne milf au passage. Maintenant j'avoue m'être un peu ennuyé et les hurlements du môme sont exaspérants à la longue même si c'est voulu. La fin à la Home alone en plus trash m'a un peu réveillé. En fait le problème c'est que tout ça a déjà été fait en mieux, chez Polanski, Zulawski, Kubrick ou même chez Friedkin avec Bug... Honnête malgré tout, et toujours mieux que 80% des films d'horreur sortis en France ces 15 dernières années.
  12. Vu un nombre incalculable de fois étant môme et j'ai pas tellement envie de le retenter aujourd'hui. Par contre un pote russe m'a dit récemment que c'était limite repompé sur "Ivan Vassilievitch change de profession", comédie de 73 qui a fait la bagatelle de 60 millions d'entrées en URSS. Curieux de voir ça à l'occasion.
  13. Léo

    Rebecca - Hitchcock - 1940

    Adoré aussi ! On voit clairement que c'est une commande vu que c'est sans doute un des moins "hitchcockien" des Hitchcock mais quel film ! Une ambiance envoutante, un casting au firmament, des ruptures de ton brutales où l'on passe de la romance neuneu au drame gothique ultra anxiogène. Il y a de sacrés moments de cruautés et on souffre pour Joan Fontaine. La maison de Manderley est bien creepy, c'est carrément un perso à elle toute seule. C'est certes lent et bavard mais toujours passionnant et j'ai pas décroché une seule seconde, malgré les 2h10. Pas mon Hitch préféré mais dans mon top 5 assurément !
  14. Revu sur Shadowz au format en HD et wow ! J'imagine que c'est le même master que le BD Arrow et la copie est à tomber. Quelques scratches et poussières par-ci par-là mais disons que la dernière fois que j'ai dû le voir c'était en vhs ou sur ciné FX... Sinon le film est toujours aussi bon. Dans un premier temps on pourrait croire que c'est simplement une petite co-prod hispano-anglaise qui surfe sur les succès de la Hammer mais le film aborde un thème inhabituel pour ce genre de prod : Faut-il croire en l'évolution darwiniste ou se tourner vers la religion (qui est pas mal égratignée au passage ) ? Le scénario mélange habilement horreur gothique en huis clos et SF. Ca pourrait se casser la gueule à tout moment mais curieusement, malgré un budget réduit, ça fonctionne bien. Il y a du rythme, de nombreux rebondissements, de l'humour anglais, une créature et des zombies flippants, un peu de gore... Quant au casting il est irréprochable avec Lee et Cushing qui s'embrouillent avant de devenir alliés, Telly Savalas en dictateur sadique et Alberto de Mendoza en prêtre/sosie de Raspoutine complètement barge ! Mise en scène énergique, belle photo, beau score de John Cacavas et des décors de toute beauté. Reste la maquette du train que je préfère passer sous silence, mais c'est vraiment pour chipoter ! Vraiment une très chouette redécouverte !
  15. Léo

    Frenzy - Alfred Hitchcock - 1972

    De mémoire j'avais vu Frenzy une seule fois, vers 14 ou 15 ans, à une époque où j'en avais un peu rien à foutre du gros Hitch et autant de violence graphique, ça m'avait surpris venant de lui. Là je dois dire que je l'ai revu un peu à la baisse. Ceci dit ça reste une très bonne série B remplie de bonnes idées. Hitchcock s'auto-parodie et nous refait le coup de l'innocent accusé à tort sauf que cette fois-ci le héros est un loser total qui préfère prendre la fuite plutôt que de prouver son innocence. Côté casting, que des inconnus et tout le monde est très laid, j'ignore si c'est voulu mais ça change de Cary Grant et Grace Kelly ! J'aime bien aussi ce Londres 70's un peu crasseux, cette petite touche d'humour noir distillée avec parcimonie et le running-gag de la cuisine de la femme flic m'amuse beaucoup En revanche j'avais le souvenir d'un film plus trash alors qu'en fait hormis le premier meurtre et la scène du camion à patate (et à la limite le final) c'est quand même très sage. La mise en scène de Hitch est solide mais sans grand génie non plus, la musique de Ron Goodwin est juste pas mal, clairement pas au niveau d'un Bernard Hermann mais difficile d'égaler ce dernier. Ca sent aussi un peu la fin pour Hitchcock qui était déjà plus en très grande forme. Je me gourre peut-être mais j'ai l'impression qu'il a vu le nouvel Hollywood pointer le bout de son nez ainsi que le cinéma d'exploitation ricain et européen... Et qu'il s'est un peu lâché côté sexe et violence pour rester dans le game. Au final un bon petit thriller mais auquel il manque quelque chose pour en faire un grand film. Un peu frustrant.
  16. Un bien curieux film qui oscille entre comédie policière et film d'horreur en huis-clos. C'est très lent et la photo est laide, ça donne limite l'impression d'avoir été tourné en 16mm par moments. Malgré tout j'ai trouvé ça vraiment plaisant. Les scènes dans le métro sont particulièrement glauques (notamment un plan séquence assez glaçant) et c'est étonnement gore pour une prod anglaise de 72. Sinon il y a Donald Pleasence qui cabotine à mort, Christopher Lee apparaît inutilement durant 3mn mais ça fait toujours plaisir de le voir et il y a une musique neo-Kraftwerk cheapos pendant les scènes d'attaque du "monstre". Bizarre quoi, mais pas dénué d'intérêt ! A noter que c'est le premier film de Gary Sherman et qu'il est sorti discrètement en salle très tardivement par chez nous (en 86), peut-être grâce au petit succès de Réincarnations ? Et Effectivement le Creep de Chiristopher Smith lui doit beaucoup, c'est même limite du plagiat !
  17. Une petite série b que je n'avais pas revu depuis un siècle et c'est toujours très bien ! On est à mi-chemin entre Fog, Body Snatchers et une nouvelle de King. C'est lent et atmosphérique, avec quelques bons moments de flippe et des meurtres assez gores. C'est vrai que la copie HD n'apporte pas une plus-value énorme mais Gary Sherman a admis que cette photo floue et brumeuse était voulue alors je doute qu'on puisse trouver mieux un jour... Sinon j'aime bien toute cette période de transition fin 70's début 80's du cinéma d'horreur américain, qui sonne le glas du film de drive-in mais on est pas encore non plus sur du gore trash grand-guignolesque à la ROTLD ou Re-Animator. Hormis la déferlante slashers, on y trouve pleins de bonnes séries b un peu oubliées qui avaient pour seul but de faire flipper et de divertir. Là comme ça je pense à Incubus, Beast within, La sentinelle des maudits, L'enfant du diable... Une sacrée époque !
  18. Léo

    Society de Brian Yuzna (1989)

    Je l'avais pas revu depuis un bail, ça devait être sur le dvd Mad de mémoire... Et c'est vrai qu'avec la HD je l'ai limite redécouvert, même si en fait... Bah ça ressemble toujours à un soap en plus trash et dégueu, le style Yuzna quoi ! Mais c'est raccord avec le propos du film au final donc pas un défaut en soi. J'adore toute la première partie bien bling avec ses look 80's, ses dialogues pourris et son érotisme de pacotille. La fin est évidemment jubilatoire. Tout ce latex, on ne verra plus jamais ça ! La satyre de la jet set américaine n'est pas du grande finesse mais bon, c'est glauque, jouissif et j'ai redécouvert le film avec un sourire aux lèvres pendant 90 mn ! Une vraie bonne farce macabre de sale gosse et le meilleur Yuzna, loin devant Bride of re-animator ou ROTLD 3.
  19. Léo

    Shadowz

    Les sous-titres s'affichent nickel maintenant !
  20. Léo

    Shadowz

    Le dernier que j'ai regardé c'est Last Wave et les sous-titres étaient normaux et bien placés. Mais je sais pas si c'est un cas isolé. Je vérifierai ce soir avec Society.
  21. Un thriller mystique à la limite du fantastique, entre rêve et réalité. Weir alterne les beaux plans atmosphériques avec des scènes cheapos, bavardes et téléfilmesque. Malheureusement, j'ai aussi trouvé ça très chiant et j'ai dû lutter pour ne pas m'endormir ! À la base j'étais chaud pour me faire tout les Weir période australienne mais plus trop la motive du coup
  22. Léo

    Shadowz

    Moi j'aime bien est je trouve le catalogue pas si mal. Il y a du bis, des classiques, des trucs récents, des curiosités méconnues qui valent le détour... Quelques dtv pas ouf aussi mais même là ils essayent de mettre le haut du panier. C'est pas chez eux qu'on trouvera du Syfy ou du Asylum quoi. Il y a de la nouveauté ttes les semaines aussi et dernièrement : Black christmas, Réincarnation et Messiah of evil. Du tout bon mais les goûts et les couleurs ! Ca marche bien avec un chromecast, juste un petit bémol pour les sous titres placés trop haut donc j'espère qu'ils vont corriger ça.
  23. Léo

    Torso - Sergio Martino (1973)

    Martino se lâche, fini les beaux giallis psychédéliques et glamours. Avec Torso on est à mi-chemin entre le slasher et le giallo. C'est vulgaire, racoleur, très gore et ça baise de partout. C'est bien aussi ! Le film se suit agréablement et sans ennui mais devient vraiment intéressant à partir du moment où les filles partent en vacances dans la maison de campagne (avec une bonne dose de racisme envers les italiens du sud au passage ). Pas de twist improbable ici et j'avais grillé l'identité du meurtrier assez rapidement, qui tue pour un motif particulèrement débile d'ailleurs ! La mise en scène est très soignée et j'en attendais pas moins d'un Martino 70's même si c'est techniquement un cran en dessous de ses précédents. Beau score des frangins De Angelis sinon. En revanche, pas vraiment convaincu pas Suzy Kendall, agréable à regarder mais un peu fade, on est loin de la présence et du magnétisme d'Edwige Fenech... Un chouette giallo quand même, clairement dans le haut du panier !
  24. Le docteur Martin, un jeune psychiatre, postule pour une place dans un petit asile dans un coin reculé d'Angleterre. L'homme qui le reçoit requiert, comme examen d'embauche, de discerner celui qui parmi les quatre patients du lieu, fut son associé avant de perdre la raison et l'agresser. Martin les visite un à un et écoute leur histoire. Un petit film d'horreur à sketches bien sympa, ou plutôt un "film à tiroir", les quatre histoires étant reliées par un même fil conducteur. Un sous genre qui fit alors le succès de la Amicus, compagnie trop souvent comparée à un ersatz cheap de la Hammer, à tort. C'est gentiment kitsch et désuet. Roy Ward Baker, le plus sous-estimé des artisans de l'horreur british, emballe tout ça de manière impeccable. En plus c'est écrit par Robert Bloch, l'auteur de Psychose, la classe ! il s'y dégage une ambiance gothique très 60's et en même temps on voit bien que ça date de la décennie suivante, ça cause drogues, adultère et il y a même un peu de gore (très sage). Et quel casting ! Peter Cushing, Charlotte Rampling, Patrick Magee, Britt Ekland, Robert Powell... Du beau monde ! Après, comme à peu près tous les films à sketches, c'est un peu inégal (le segment avec Charlotte Rampling n'est pas fameux) et le budget semble très serré. Les effets spéciaux sont rares et rudimentaires, peu de scènes filmées en extérieur et un nombre d'acteurs réduit... Rien qui ne vienne gâche le plaisir pour autant, ça reste un chouette divertissement old school !
  25. Un faux giallo très bizarre, qui ressemble à du théâtre filmé. C'est assez difficile à suivre, le scénario part dans tous les sens. Il y a un twist improbable toute les 10 minutes, des meurtres assez gore (enfin pour 1970) mais très mal foutus, de l'inceste, du rape & revenge, de la nazisploitation, des flashbacks psyché à gogo... Clairement pas une grande réussite, c'est mis en scène assez platement, bavard, tout le monde cabotine à mort, mais j'ai trouvé ça assez plaisant malgré tout. C'est fun, ultra racoleur, grotesque et on ne s'ennuie pas. Bon, à réserver aux bisseux les plus endurcis quand même ! Le dvd Severin n'est plus dispo depuis un bail et toujours pas de BR à l'horizon. Mais vu que tout le monde s'en branle, je pense attendre encore longtemps.
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