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riton

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Tout ce qui a été posté par riton

  1. La scène finale dans le bar est extrêmement convenue d'un point de vue du style "noir". C'est vraiment cliché, et à mon sens, mou. L'évolution du personnage de la procureure sur la fin c'est juste pas possible. On dirait vraiment que les auteurs ont tourné leur veste sur ce coup là. Et justement c'est écrit pour permettre ça, notamment la "résolution" de l'intrigue qui est juste en désaccord avec le reste de la série - son approche descriptive, désabusée. Ca sent la couillemolisation en fin de parcours. Enfin c'est mon ressenti.
  2. Alors c'est pas mal, mais ça a ses limites aussi. Au niveau des plus, il y a la qualité de production, avec notamment une esthétique soignée, un côté photo plasticienne de temps en temps ; limite un peu démonstratif du coup. M'enfin on va pas se plaindre que c'est trop joli pour de la série, ce serait pas honnête. La distribution tue, tous les acteurs sont remarquables. C'est bien simple, tout tient essentiellement grâce à leur interprétation d'une justesse au poil : pile ce qu'il faut, sans trop. Je suis pas certain d'être convaincu de A à Z par l'écriture. Les personnages sont bien foutus, bien écrits, mais j'ai été parfois dubitatif sur la ligne narrative globale. Mais bon... En revanche, le gros point noir c'est la fin de la série. Le dernier épisode est catastrophique. Il y a un espèce de "twist" complètement con, aberrant, qui fout à la poubelle le parti-pris intéressant de la série, à savoir d'échapper aux poncifs du whodunit pour s'abreuver aux eaux troubles des systèmes judiciaire, pénitentiaire et policier américains. En gros, le dernier épisode semble vouloir conclure la série de façon acceptable et convenue, et c'est vraiment dommage.
  3. I am a hero, c'est sorti au Japon et à HK. Le BR jap arrive en Novembre (sans st), et j'imagine que la version HK sta suivra peu après. Ce qui fout les jetons c'est que Cyril le met dans le même panier que Fury Road.
  4. J'ai pas mal de difficulté à voir le lien entre ce film et les deux longs-métrages précédents du réalisateur. Ce Train est impersonnel, inoffensif et visiblement taillé pour être consensuel. Il n'y a quasiment ni insultes ni grossièretés (ce qui est assez inhabituel dans les films de genre coréens), pas de gore, mais un bon paquet de leçons de morale stabilotées, de la musique pouet-pouet... mais putain où sont passées l'audace et la gravité du réal de King of Pigs et The Fake ? Je suis curieux de voir Seoul Station. Peut-être qu'il est là le vrai film ?
  5. Il y a quand même une bonne partie du film qui s'inscrit dans la veine du drame d'un foyer familial (j'ai eu du mal à ne pas penser au Housemaid de 1960). Ca ne bascule vraiment dans le film d'épouvante qu'à la fin, même si l'ambiance générale du film prépare le terrain. De ce côté, il faut bien avouer que c'est un very slow burner, mais le climax vaut le détour. Perso j'ai bien aimé les effets visuels bricolés En fait d'après ce que j'avais lu, j'attendais un truc un peu plus rythmé et radical, mais si on m'avait juste dit que c'était une curiosité sympa j'aurais pas été déçu du tout. AKA Suddenly in dark night, ou Suddenly at Midnight.
  6. riton

    Achipé achopé

    r2BGPHQV5Go dwUWTut1bh4
  7. Ben justement, j'ai pas trouvé. The Witch affirme le cadre fantastique d'emblée, ce qui permet de lire les différents niveaux assez clairement dans le développement du film. The Stangers au contraire m'a donné l'impression de vouloir jouer sur les deux tableaux - de façon assez opportuniste me semble-t-il - et du coup ça ne marche pas. Alors que The Witch est un vrai film fantastique dans lequel on peut lire des commentaires sur les thèmes abordés, je vois The Strangers comme un film bordélique qui, à force de vouloir bouffer à tous les rateliers, finit par être inoffensif.
  8. Grosse, grosse déception. Pas hyper fan du Refn à priori, j'avais quand même trouvé Drive sympa et Only God Forgives vraiment intéressant, même si pas exempt de défauts. Eh ben Neon Demon, flop total. Passé le générique qui promet des influences Bavesque, c'est le cardio plat. Visuellement c'est fade, voire borderline miteux quand il abuse des effets de flare. Du coup, je me suis posé des questions, et j'ai revu un bout de OGF pour voir si j'avais pas surévalué la photo de ce dernier. Ben quand même, justement y'a pas photo. Neon Demon est carrément très en-dessous de ce côté. Quant aux personnages, rien à foutre. L'histoire marche pas, le rythme marche pas, bref... alors que j'avais trouvé Only God Forgives prometteur, Neon Demon m'a semblé creux et maladroit au possible.
  9. riton

    The Witch - Robert Eggers (2015)

    Lyon : en VF only au Pathé carré de soie. Ha ha ha ha ! Crève !
  10. Si tu as de la place, tu n'as pas intérêt à encoder. Tu rippes tout le disque, et voilà : tu aurais ton Video_TS avec sa structure sur ton HDD. Sur PC, pas de difficulté, maintenant sur Mac, je sais pas quel logiciel gratos fait ça.
  11. Why don't you play in Hell est une tuerie, peut-être le film le plus réussi de Sion : le mélange d'action effrénée, de références filmiques, de discours quasi méta et de d'histoire premier degré est au top de l'efficacité. Et le ton du film est toujours pile poil. Perso je trouve Love Exposure surévalué : trop fouillis, trop cheap, trop long. Cold Fish et Guilty of Romance sont des très gros morceaux, mais beaucoup moins fun que Why don't you play in Hell. De Strange Circus j'ai le souvenir d'un film intéressant malgré ses défauts. J'ai un excellent souvenir de Exte: Hair Extensions, variation libre et barrée sur un mème du cinéma d'horreur asiatique de l'époque : les cheveux. Si tu veux faire un détour par sa période pré-succès de Suicide Circle, tu as Heya, un film "auteurisant" en noir et blanc qui lorgne du côté de la nouvelle vague.
  12. Le film montre, début octobre 1944, deux journées de la vie de Saul Ausländer, prisonnier juif hongrois à Auschwitz. Il fait partie du Sonderkommando de l'un des fours crématoires, groupe d'ouvriers strictement séparé du reste du camp et qui, tout en attendant leur propre exécution à tout moment, est forcé de participer à la crémation et à la dispersion des cendres des victimes de l'extermination massive. aka Le fils de Saul. Le film s'ouvre sur un plan totalement flou. Puis Saul entre dans la zone de netteté, et entraîne la caméra - i.e. le spectateur - avec lui. Tout le film est tourné ainsi : en caméra ostensiblement subjective, mais qui n'est pas les yeux d'un protagoniste. Ce sont nos yeux qui suivent Saul à la trace, les yeux d'un témoin de son cheminement. Le problème majeur, c'est que nous sommes des témoins foutrement myopes. Car pendant la grande majorité du film, la profondeur de champ peut se mesurer à l'aide d'un double décimètre. On suit donc les épaules de Saul, la casquette de Saul, le menton de Saul... autour duquel les gens se font massacrer, les cadavres nus s'empilent avant de passer au crématorium. Evidemment, sur les bord du cadre étriqué, dans le flou on devine le carnage ; dans une certaine mesure, car le film est tourné en 1.37, probablement pour cadrer au plus serré sur les visages. On imagine que la raison qui a poussé à ce choix est le refus de tomber dans l'exploit, la volonté de "rester décent". Mais alors, pourquoi avoir mis en place un dispositif esthétique qui crie à pleins poumons sa volonté de prendre le spectateur à témoin si c'est pour en montrer le moins possible ? Cette contradiction profonde ne cesse de souligner la faiblesse du projet tout au long du film. Ce refus d'essayer de représenter, cette tiédeur dans l'approche nous laisse avec ce qui n'est au final qu'un gimmick. Et un gimmick d'une heure 45 c'est long pour un tel sujet. A la limite, un travail plastique brillant sur la matière du flou aurait pu redonner sens à tout ça, mais il n'en est rien. J'ai beaucoup entendu que le film de Nemes était immersif : j'ai pour ma part eu une impression toute contraire. J'avais aussi entendu à la radio le réalisateur dire son admiration pour Requiem pour un Massacre (au moins il a bon goût). Mais ce qui fait la force exceptionnelle du film de Klimov, c'est sa poésie, sa violence tétanisante, son effrayante horreur. Certainement pas un dispositif amputé par le désir d'être convenable. En bref : epic fail.
  13. riton

    Narcos - Netflix (2015)

    Padilha réalise les deux premiers en fait. Bon, globalement ça semble quand même bien taillé pour le marché nord-américain. Il ne faut pas chercher trop de contexte historico-politique la-dedans, ni même de description sérieuse des mécanismes sociaux en jeu. Dommage. Honnêtement ça se suit bien, même si comme les camarades du dessus, j'ai trouvé les fils mélos pas très bien gérés et le final décevant.
  14. riton

    Vos lectures du moment

    C'est énorme, et le travail de Sienkiewicz est à tomber raide. Hélas, la toute dernière édition est carrément calamiteuse, elle aplatit totalement l'image et anéantit une bonne partie du travail graphique.
  15. La télé qui chatouille l'entrejambe.
  16. Mr Pickles c'est fini pour cette saison Qu'importe, adultswim fournit à l'intention de ceux qui sont en manque de trucs tordus ... King Star King. Complètement givré, blindé de violence, de trips hallucinés, de boobs, asscheeks et tout ce qui fait le sel de la vie. hAwhSA3Btvw
  17. De la HDR dans des salles où les éclairages de sortie niquent la projection, ça c'est le vrai progrès.
  18. http://www.worldwidedvdforums.com/viewtopic.php?f=35&t=19244
  19. Oui, mais ça c'est une répartition de commercial, pas d'amateur. C'est même pas une définition par genre en fait, juste par cible d'acheteur. Il paraîtrait qu'il y a plein d'adultes qui lisent Tintin, qui regardent Totoro (pour rester dans des exemples ultra connus).
  20. La question du public auquel le truc s'adresse ne devrait pas être un souci primordial. En revanche, si c'est uniquement un anime calibré pour des 13-15 ans en rien de plus, alors effectivement, je suis pas le coeur de cible. Mais je suis probablement pas le seul dans ce cas alors. Perso, je vois pas de profondeur à la chose, c'est pas bien écrit, trop bavard, y a pas d'excès notable d'aucune sorte et soit dit en passant si ce sont les scènes de carnage avec les géants qui sont censées faire le spectacle, je veux bien mais y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et oui, je connais Jeanne et Serge. J'ai vécu, moi.
  21. Un petit avis un peu divergent : vu les 5 premiers épisodes, et ça me suffit amplement. L'unique bon point : la tronche des géants. Voilà, c'est tout. Le reste, c'est des personnages qui passent leur temps à crier leurs pensées, leurs sentiments, le tréfonds de leur petits êtres durant tout l'épisode, juste assez longtemps pour atteindre l'inévitable cliffhanger pourri. C'est balourd, y'a un côté Jeanne et Serge à l'armée, et c'est rempli de vide. Chaque épisode pourrait aisément être ratiboisé au tiers de sa durée... bref c'est un truc clinquant, bruyant et creux calibré pour un large public adolescent. Pour moi, c'est une purge.
  22. Je me doute bien que le DCP n'est pas en cause.
  23. The Raid 2 m'a fait l'impression d'être plus "fluide" en salle qu'en home vidéo. J'ai eu moins l'impression que le film avançait par à-coups avec des tunnels çà et la. À mon avis, la salle lui donne une cohérence qui lui fait défaut sur petit écran. En revanche, et ça n'a rien à voir avec le film lui-même, je l'ai vu à l'UGC Confluence, et c'était catastrophique : couverture lumineuse absolument pas homogène, avec une grosse chute sur les bords genre vignettage, plus des noirs boueux. C'est la deuxième fois que je me fais une séance là-bas, le première c'était pour The Rover, avec 20 minutes de point qui va et vient en début de séance... Je ferai tout mon possible pour ne pas avoir à retourner dans ce cinoche, mais ça pose quand même une question : si les exploitants sont pas foutus de faire des projos correctes, pourquoi aller voir les films en salle ? Donc The Raid 2 : c'est mieux en salle, mais dans une bonne salle !
  24. riton

    Blue Ruin - Jeremy Saulnier - 2014

    Je l'ai pas du tout vu comme un vigilante. Le ton du film et le décor social du film m'ont plutôt fait penser à des films comme Out of the furnace ou Joe, dans le sujet et l'approche tout du moins. Il semble qu'il y ait une petite pointe d'intérêt pour les films noirs qui traitent de populations oubliées, de losers ruraux, de white trash... tant mieux. Sinon ce Blue Ruin vaut bien un coup d'oeil.
  25. riton

    Conseils BATMAN en VF

    Trois classiques incontournables, tous sortis en VF, mais peut-être pas tous réimprimés ? - Arkham Asylum a.k.a. L'Asile d'Arkham a.k.a. Les Fous d'Arkham de Grant Morrison et Dave McKean. - Batman - Judge Dredd : Jugement à Gotham John Wagner, Alan Grant et Simon Bisley - Batman : Cris dans la nuit (Batman: Night Cries) Archie Goodwin et Scott Hampton
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