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riton

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Messages posté(e)s par riton

  1. The IT crowd

     

    SInon, Hung n'est pas stricto sensu une sitcom traditionnelle (décors plus variés, moyens techniques et niveau de réal plus élevés) mais c'est une comédie (un peu) dramatique non dénuée d'intérêt.

     

    et je vote aussi pour It's always sunny in Philadelphia et Bored to death.

  2. trop de violence graphique inutile et gratuite. Un peu, d'accord, mais là c'est l'overdose. Excepté au début dans la prison, l'impression que ça me donne c'est un peu (beaucoup) ; qu'importe la réalisation des scènes d'action, tant qu'on place des effets gore, le pari est gagné et le spectateur sera content. Et bien non, là franchement c'est sans moi. Et même si certaines chorégraphies ne sont pas trop mal, elles perdent tout intérêt à vouloir se focaliser sur l'étalage de boucherie. Quand à ceux qui voudraient des fusillades, quand une arme à feu est de sortie, c'est une balle dans la tête, une rafale dans la tête, une décharge dans la tête, ...

     

    ♪ I just got a little hard...

  3.  

    Evidemment, un polar avec Lau Ching Wan, Nick Cheung et Louis Koo, ça fait baver.

    On a donc trois policiers (les têtes d'affiche), amis d'enfance que leur situations au sein des forces de l'ordre tend à séparer. Ma est un genre de chef, Chow est infiltré chez les trafiquants de came, et Tsz-wai est un flic plus ordinaire. Sous l'impulsion de Ma il vont se trouver en Thailande à essayer de coincer un redoutable producteur d'héroine. Tout ça va un peu mal tourner.

     

    White Storm emprunte beaucoup à Une Balle dans la tête. Trois potes d'enfance, des tensions, des dilemmes, de la culpabilité, des remords, et surtout l'amitié virile en tant qu'éthique indépassable. Mais le souci, c'est que Benny Chan ficelle tout ça sans brio particulier, et j'ai regardé le film en ne cessant de me répéter que ça aurait dû être mieux. Ca se remarque particulièrement dans les gunfights, plats, à peine fonctionnels. Même le climax final est fade : pas de lyrisme à la Woo ni de finesse ludique à la To, ni de sècherese fièvreuse des prod type Long Arm of the Law.

    En fait, la mise en scène manque d'une bonne dose d'inspiration. Après faut pas exagérer, ça regarde pépère quand même, mais c'est pas le gros morceau qu'on était en droit d'espérer.

  4. Pas vu le précédent. Le scénario n'est qu'un empilement de gros clichés destiné à cimenter les diverses scènes d'action. Et là, comme le mentionne Steve, c'est plutôt une bonne surprise : les scènes de baston sont bien réalisées, bien montées, avec des plans longs qui donnent la mesure des capacités acrobatiques des protagonistes. En fait sur cet aspect, c'est un des tout meilleurs films ricains que j'ai vu depuis un bon moment.

    Du coup je me demande : avec un peu de boulot sur l'écriture ça pourrait être vraiment très bon, alors pourquoi s'en priver ?

  5. Version de 2h40.

    Attention, vertige garanti. Entre la plongée dans une Indonésie corrompue jusqu'à l'os, des responsables de meurtres de masse qui font l'apologie de leurs crimes ouvertement face caméra, des assassins qui rejouent tortures et mises à mort en brouillant différents registres de fiction et réalité... ça fout un peu le tournis.

     

    On peut se demander si un point faible du film n'est pas qu'au milieu de ce festival atterrant de guignols criminels, le contrepoint a parfois du mal à se faire jour. Quelques protagonistes l'incarnent, mais le réalisateur est parfois obligé de s'y coller pour rappeler la brutalité qui se tient derrière cette foire de vieux génocidaires en goguette.

    En tous cas il y là de quoi penser et discuter de heures et des jours durant, autant sur le fond de l'histoire que sur la forme du film.

    A ne pas rater.

  6. Pareil que Dan.

    C'est ce qu'on est en droit d'attendre d'un bon blockbuster d'action : spectaculaire, un peu too much tout en restant à distance du ridicule. Le côté espionnage/politique/thriller donne en sus un (léger) fumet de film d'espionnage parano 60's/70's - on peut penser que la localisation du début est un clin d'oeil à Funeral in Berlin.

  7. Comme dit Nice Panda, c'est très inférieur à Memories of Murder, ou même The Host. C'est correct pour une séance divertissement pas trop stupide mais ça va pas chercher bien loin. Le côté allégorique est plaisant mais pas renversant non plus, les scènes d'action sont OK-bof, le monologue de Curtis sur son trauma originel est lourd et mal placé, le dialogue avec Wilford convenu malgré un Ed Harris au niveau... pas totalement convaincu pour ma part même si j'ai pas souffert pendant la séance.

  8. Je trouve aussi les combats bien lisibles. Après c'est vrai que c'est filmé très près de l'action, et que y'aurait plus de plans un chouilla plus larges que j'aurais pas craché dessus, mais bon faut pas déconner quand même : c'est dans le tout haut du panier en termes de réalisation de pif-paf en ce moment.

  9. A propos des scènes de bestialité, je doute fort qu'elles ne soient pas simulées. D'abord parce que ça ne ressemblerait pas au travail habituel de Sato et ensuite parce que les mosaïques laissent toute la latitude nécessaire pour éviter le hardcore en la matière.

     

    Sinon Horse woman dog (bonne traduction du titre original) est un Sato un peu à part, notamment à cause du cadre insulaire rural inhabituel au réalisateur, lequel ancre souvent ses obsessions dans des environnements urbains.

    Un Sato sadien sympa.

  10. Mais justement, Alien est la vraie expérience que vivent les filles. Il est dans la marge, un peu foutraque, immature, mais franc du collier et réellement romantique. Alors que le spring break est en toc.

     

    Perso je lis pas la fin comme moralisatrice par rapport au fait que les gamines soient sorties de leur cadre.

  11. ça met quand même vilainement en parallèle des scènes de messe et d'appel à papa-maman avec le désastre de la débauche.[/i]veut en venir.

     

    Je pense que le propos de ces superpositions - qui concernent la première moitié du film surtout - est de montrer le décalage entre une expérience fantasmée et la réalité moutonnière vulgaire. Un peu comme quand les ados racontent leurs bitures de manière épique et top délire : en vrai le tableau est bien plus pathétique - on le sait tous d'expérience, hein

    Pareil pour

    la scène de braquage avec d'un côté la narration fictive des minettes et de l'autre la violence des faits

    .

    Le procédé est lourdingue suis bien d'accord, mais je doute qu'il soit moralisateur.

     

    En revanche le traitement de la partie avec Alien diffère à mon sens.

  12. Sinon ça se regarde bien, ça va pas forcément très loin (était-ce le but ?) et ça te dit avec des néons et du fluo dans la gueule que faire la fête sans prévenir ta maman, c'est maaaaal.

     

    C'est pas vraiment ce que j'ai lu là dedans. Il me semble plutôt que ce que ça dit, c'est que les vraies expériences se font en marge. Pendant toute la première partie, elles se racontent des rencontres et un univers qui n'existe pas - d'ailleurs Korine est un peu lourd la-dessus à force d'images vulgos sur les récits extatiques des minettes.

    Avec le personnage d'Alien un tournant s'opère : il est honnête et leur relation est peut-être immature mais elle existe réellement.

     

    Sinon j'ai pas été convaincu par la réal au style un peu artificiel à mon avis. Mais le travail à la caméra est superbe.

  13.  

     

    aka Aku no Kyoten

     

    Voilà un Miike caractéristique : inégal, fait de morceaux assemblés avec plus ou moins de bonheur et à la toute fin complètement foirée. Et d'un autre côté c'est franchement pervers : dans ce que ça raconte tout d'abord, mais surtout de la manière dont ça part d'un genre (le drama lycéen avec ses personnages et situations stéréotypées) et le détourne pour arriver à un final ahurissant de jusqu'au boutisme brutal.

    D'une certaine façon, on retrouve le Miike d'antan : un peu foutraque, mais in your fucking face.

     

    Honnêtement c'est loin d'être absolument original - c'est même très référentiel. Mais pour l'amateur de cinéma déviant, ça pèse très lourd !

     

    Je vous déconseille de vous plonger dans la lecture de critiques online, une bonne partie d'entre elles donnant la trame intégrale du film ce qui est assez dommage. Non pas qu'il y ait des surprises scénaristiques à préserver, mais c'est plutôt l'extrémité à laquelle est poussé le film qui laisse pantois.

     

    Il y a peu de chances que ça sorte sur les écrans français AMHA.

    C'est dispo en DVD et BR jap (sans st) et HK (st anglais inclus)

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