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riton

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Messages posté(e)s par riton

  1. J'avais vu "Paprika" en salles déjà. Bien aimé sur le coup, mais presqu'aucun souvenir, et un coté un peu bordelique qui fait que j'ai aimé en salles, mais que ça me tente bp moins sur télé...

     

     

    Paprika supporte aisément les visonnages répétés tant y'a à manger dedans. Donc tu peux y aller sans crainte.

  2. J'ai pas vu Expendables, mais je veux bien te croire.

     

    Sinon, c'est vrai que la scène finale de Hard Boiled, c'est un peu un gros gâteau avec plein de crème. Ceux qui aiment peut s'en foutre jusqu'au ras des babines, mais ça peut écoeurer ceux qui n'apprécient pas. J'adore ce passage, mais je le trouve aussi moins précis, moins brillant que celui du salon de thé du début.

  3. Quand même... y'a des passages une peu mélos/lourdingues chez Woo, d'accod. Encore que ça fasse partie du charme HK de l'époque.

    Mais il y a des scènes d'action insurpassées : la scène d'ouverture est de A toute épreuve est juste immense. J'ai du me la taper plus d'une dizaine de fois, et elle me semble toujours aussi incroyable à tous points de vue. Je ne vois aucun actionner ricain qui puisse rivaliser dans ce genre de rythme/montage/mouvement.

     

    Et comme Stephane, j'ai découvert Woo avec ce film en salle, lors de sa première courte sortie en VF . Et je suis sorti avec un sourire qui a mis longtemps à s'effacer.

  4. A l'instar de mes camarades j'ai trouvé que c'était fait sérieusement, bien interprété (on retrouve d'ailleurs plusieurs tronches de la série The Wire), soutenu par une volonté de plonger dans le genre sans se foutre de la gueule du spectateur.

     

    En revanche, je trouve qu'il y a un petit problème de scénario : les récits parallèles sont plutôt bien menés, mais leur fusion finale m'a laissé dubitatif. Parce que c'est le moment où on s'attend à être saisi par l'établissement d'une cohérence narrative. Au lieu de ça, j'ai rétrospectivement eu la vague impression d'avoir vu un film à sketchs dont on aurait tricoté les segments ensemble un peu artificiellement.

    Ca n'en fait pas un film faible, mais c'est tout de même dommage.

  5.  

    A mon sens, ça rien à voir avec Zatoichi dont les aventures sont généralement liées à sa posture d'espoir (plus ou moins suivant les épisodes) vis à vis de l'humanité. Certains des épisodes ont un fond plus pessimiste, mais Zatoichi a une part optimiste qui refait régulièrement surface.

    Ici, c'est l'histoire d'un soldat de Dieu qui doit sauver la Bible des vilains humains... on peut difficilement faire plus éloigné. Il doit pas sauver un humain hein, mais la parole divine.

    Zatoichi s'occupe des affaires humaines, tandis que l'autre se pignole sur la bible.

    Evidemment, il y a pas de messe avant la projection du film, ce serait un peu too much. N'empêche que quand je regarde de quoi ça cause, ben voilà.

     

     

    Ceci dit, je le reproche pas au film, juste je constate. Je le trouve mauvais, mais pour d'autres raisons.

  6.  

    Ce que dit le twist, c'est qu'il est soutenu par Dieu tout au long du film.

    En gros, il a une mission divine : remettre les saintes écritures entre les bonnes mains histoire que les méchants ne les utilisent pas à "mauvais" escient, fais moi rire. Il l'accomplit jusqu'au bout, puis il meurt.

    J'ai du mal à ne pas trouver ça un peu bondieusard.

     

  7. Je connaissais pas du tout l'auteur, et j'ai plutôt apprécié.

     

    C'est pas complètement neuneu, l'humour se développe à divers degrés et du coup on évite la pure caricature genre Mr Bean terroriste : derrière les péripéties farcesques de ces bras cassés, Morris arrive à peindre par petites touches (et coups de griffe) le monde dans lequel ils évoluent, évitant l'écueil des grandes déclarations.

    Je ne suis pas certain que le climax final soit à la hauteur de ce qui précède, mais c'est assez commun dans les comédies il me semble.

     

    J'ai en revanche moins apprécié les choix de réalisation qui font assez télé. C'est pas rédhibitoire parce qu'on arrive à l'oublier, mais on peut rêver à ce qu'aurait été le film si le même soin avait été apporté à l'image qu'à l'écriture.

  8. Pour l'instant, ils sont à 15 euros.

    J'en ai pris deux quand ils étaient encore à 20 (y'a pas longtemps), et ça m'aurait pas fait chier de les surpayer un peu si les éditions étaient nickel. Mais c'est encore des transcodages NTSC -> PAL bizarres qui passent très mal sur mon PC.

     

    A propos de celui-ci, c'est peut-être un peu dommage de le sortir comme ça.

    Parce que c'est le troisième de la série des rape movies de Hasebe (les précédents étant Rape! et Assault : Jack the Ripper) et qu'il s'inscrit dans une évolution qui risque d'échapper au spectateur ignorant des deux premiers opus.

    L'ensemble des 5 métrages n'a aucune cohérence en termes d'histoire et de personnages, mais ce film constitue quand même un tournant dans l'ensemble. Si Rape ! et Jack the Ripper se suffisent chacun à lui-même, les films suivants commencent à se décaler sur les base de ce duo initial. Enfin c'est ce que je ressens, hein.

     

    Dans un genre tout à fait différent, c'est un peu comme si on faisait découvrir Day of the Dead à un public qui n'aurait connaissance ni de Night... ni de Dawn... Bien sûr il peut voir le film et l'apprécier, mais c'est juste un peu dommage de passer à côté de la progression. Mais peut-être que WS fera un bonus histoire de fournir un contexte...

     

    Après pour l'amateur d'exploit radicale et classe, c'est de toute façon carrément indispensable.

  9. Le problème c'est que le cinoche Thai, c'est que c'est un certain nombre de films, et rien ne garantit que ceux qui bénéficient d'un buzz favorable sur les sites anglophone/francophones soient les meilleurs. Le buzz c'est comme le box-office : la taille n'est pas forcément un gage de qualité.

     

    Je ne connais pas le cinéma Thai, et j'ai pas vu Art of the Devil (qui a eu un gros buzz pour le coup).

    J'ai vu Slice parce que la review de Nicklezob m'a alléché, et Meat Grinder je sais plus pourquoi. Mais nul doute qu'il doit bien y avoir d'autres pépites à dénicher... ou à venir.

     

    Mais bon, y'a aussi des merdes, je le nie pas. Tai Hong par exemple, c'est une grosse daube.

  10. Synopsis: Two students stealthily dissect the dead body of a pregnant woman just to get the dead infant in her belly, to perform a dark magic charm. But the magic doesn't work, and soon they realise a terrible price is to be paid for their horrific act, as they're hunted by the vengefull ghost of the dead woman. While the ghost is threatening their lives, a kind-hearted nurse tries to stop the ghost to save them.

    http://www.24framespersecond.net/index.php?/24frames/news_details/goulish-trailer-for-thai-horror-the-snow-white

     

    Ca a l'air sympa

     

    Chouffe le trailer avec du bébé en brochette dedans :

  11. D'accord avec tout le monde, dans la catégorie casse-couille ça score fort.

    Des fois tu vois un film chiant, mais à la fin, quelques jours plus tard tu te dis "c'était chiant mais quand même, y avait un point de vue, un sujet, une ambiance..."

    Ben là que dalle : c'est vide de chez vide de chez vide.

    Horrible.

  12. C'est le premier film de Boll que je vois depuis Amoklauf il y a une quinzaine d'années.

    Au regard des réputations qu'on lui colle et des controverses qu'il suscite, j'étais quand même un peu excité : est-il aussi nul qu'on le dit ? Ou bien derrières ces ragots se cache-t-il un auteur méprisé ?

     

    Dans l'exécution technique c'est honnête, mais sans plus.

    Dans le fond en revanche j'ai trouvé le film totalement immature, voire un peu puant. J'ai eu le sentiment que Boll jouissait de la toute puissance de son personnage, sans contrepoint.

    - les scènes de shoot-em up de rue en caméra subjective (avec contrechamp sur les yeux du tueur) : on voit à peine les victimes, silhouettes insignifiantes sur lesquelles éclatent des taches rouges avant qu'elles ne s'effondrent.

    - les scènes de la banque, et surtout du loto qui montrent le pouvoir absolu du tueur, du point de vue du tueur, genre totale coolitude.

    - le final twist moisi

    Tout ça, me semble-t-il, fait un film à l'image de son personnage principal. Et on n'est pas dans une proximité froide mais tétanisante comme dans le Angst de Kargl.

     

    Bref, j'ai peut-être des tendances de vieux con moraliste, mais je marche pas là dedans. Ce serait fait par un ado de 15 ans ce serait crétin mais prometteur, là c'est juste navrant.

  13. Donc c'est ça, elle émet un avis, elle ne peut pas interdire un film.

     

    Oui, on est bien d'accord, la commission n'émet que des avis, qui sont suivis ou non par le ministère de la culture.

    Cependant MartinG demandait si un film pouvait être interdit, et la réponse est oui. Ce qui n'a rien à voir avec le cas Serbian Film bien sûr.

  14. En fait, indépendamment de la polémique autour du festival, un film peut-il être interdit de projection en France aujourd'hui?

     

     

    Oui. Les classements sont régis par le décret N° 90-174 DU 23 février 1990 modifié plein de fois et consultable sur le site du cnc.

     

    Le ministre chargé de la culture délivre le visa d'exploitation mentionné à l'article 19 du Code de l'industrie cinématographique après avis de la commission de classification. La commission émet sur les œuvres cinématographiques, y compris les bandes-annonces, un avis tendant à l'une des mesures suivantes :

    a) Visa autorisant pour tous publics la représentation de l'œuvre cinématographique ;

    b) Visa comportant l'interdiction de la représentation aux mineurs de douze ans ;

    c) Visa comportant l'interdiction de la représentation aux mineurs de seize ans ;

    d) Inscription de l’œuvre cinématographique sur les listes prévues aux articles 11 et 12 de la loi n° 75-1278 du 30 décembre 1975 entraînant l’interdiction de la représentation aux mineurs de dix-huit ans ;

    e) Interdiction totale de l'œuvre cinématographique.

    La commission peut proposer d’assortir chaque mesure d’un avertissement, destiné à l’information du spectateur, sur le contenu de l’œuvre ou certaines de ses particularités.

     

    Article 3-1

     

    La commission peut également proposer au ministre chargé de la culture une mesure d’interdiction de représentation aux mineurs de dix-huit ans pour les œuvres comportant des scènes de sexes non simulées ou de très grande violence mais qui, par la manière dont elles sont filmées et la nature du thème traité, ne justifient pas une inscription sur la liste prévue à l’article 12 de la loi du 30 décembre 1975 susvisée.

  15.  

     

    "Tokyo. Une poupée d’air habite l’appartement sordide d’un homme d’une quarantaine d’années. Elle ne peut ni parler, ni bouger, mais elle est la seule compagne de son propriétaire. Il lui parle, prend son bain avec elle, et lui fait l’amour chaque soir, en rentrant du travail. Mais un jour, le fantasme devient réalité : la poupée prend vie"

     

    Au vu du pitch et du matériel publicitaire, je m'attendais à un truc assez gentil agrémenté de quelques passages bizarres ou osés (à cause du classement R-15 au Japon).

    En fait, c'est tout le contraire. Kore Eda confronte une poupée au regard d'enfant à une population urbaine incapable de vivre, écrasée par la solitude et les angoisses. Sous un enrobage kawai on a donc un film foncièrement pessimiste, un portrait d'une humanité en profonde dépression.

     

    Un beau film, donc.

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