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riton

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Tout ce qui a été posté par riton

  1. Le scénario n'a rien d'original : c'est un héroic bloodshed typique, sauf que les combats se font à l'arme blanche au leiu du calibre à 3000 coups. On a donc d'un côté un clan mafieux en place, dirigé par un vieux maître plus gentil que Charles Ingals et qui prône le respect, l'honneur, la fratrie, la drogue c'est mal ... et de l'autre le newcomer, débarqué des US, les dents qui rayent le parquet, et lui l'honneur il s'en fout, il utilise même la traitrise le salaud ! C'est un titre qui a une certaine réputation à cause de sa scène finale. Il faut bien dire que la première moitié du film est routinière, avec des combats de temps en temps histoire de casser l'ennui. on notera aussi un duel de maximes assez hilarant. Puis les bastons se font plus sauvages et on atteint une vitesse de croisière digne des meilleurs actioners HK : c'est dynamique, les coups font mal, et on brise même un petit tabou à l'occasion. Arrive enfin la scène ultime, et là c'est l'apothéose : 10 minutes de carnage sanglant, filmé à l'ancienne, avec des plans qui durent parfois plusieurs secondes (dingue, non ?) et des coups de machette qui partent dans tous les sens. Jouissif. Enorme. Jusqu'à peu, on pouvait trouver Hong Kong Godfather dans une copie fullscreen et amputée de quelques morceaux. Désormais grâce à Funimation, on a accès à un DVD au format, uncut et de raisonnablement bonne qualité. Youpi ! + =
  2. A New York, les humains cotoient toutes sortes de monstres : blobs, vampires, cerveaux, zombies, démons, ghoules... Mark Lilly fait partie d'un service public d'aide à l'intégration pour les bebêtes nouvellement arrivées dans la métropole, le but étant de leur trouver un boulot plus ou moins pérenne. Il a des relation sexuelles avec se patronne, un zombie comme coloc, un collègue magicien fainéant et alcolo, et en plus on lui coupe régulièrement son budget. La première saison fait 7 épisodes de 20 min chacun, d'un niveau d'animation et de dessin honorable, avec des graphismes inspirés par Coop (la copine démone de Mak) ou Burns (en plus sage quand même). C'est produit par Augenblick, qui s'était déjà occupé de Superjail. Ugly Americans est beaucoup moins tordu, plus classique, mais recommandable.
  3. Tout a été dit au-dessus. C'est un film inégal, dans sa forme notamment, qui alterne de beaux passages et d'autres foutus en l'air par des effets gratuits et répétitifs(pendons l'inventeur de la shaky cam par la peau du dos avant de le cuisiner à petit feu). Le final sur pont est de toute manière trop long, et c'est bien dommage parce que les ratés en fin de métrage sont plus pénalisants qu'au début (qui en l'occurrence est assez réussi). Reste que ce mélange de scènes barbares et de portrait sensible de psychopathe est surprenant, et même émouvant à l'occasion. A voir.
  4. Oui, finalement la vie c'est pas compliqué en fait, suffit d'avoir le mode d'emploi. Mais ca n'a pas beaucoup de rapport avec le film lui même. D'ailleurs c'est pas tant le fond de son propos qui me gène (parce que je n'apprécie pas que des films qui me caressent dans le sens du poil) que sa forme et son écriture pesantes. Cyril cite Mad Max 2 comme un des piliers du post-nuke. Je ne suis pas fan absolu de Mad Max 2, mais je ne peux pas contester qu'il est à la mesure de ses ambitions et qu'il y a de vraies scènes d'action foutrement torchées. Donc je n'aime pas spécialement, mais je peux pas nier que c'est un spectacle cohérent et réussi. Book of Eli, c'est le contraire. Ca se veut malin mais c'est vain, les scènes de combat sont de la bouillie commune, et c'est tiède de tous les côtés. Enfin AMHA comme on dit.
  5. J'ai l'impression que le film dit que des hommes détournent les saintes écritures à des fins politiques méchantes (bouuuuhhh !) mais que Dieu il aide ceux qui comprennent vraiment son message (Aaaaahhhh !), et malheur aux autres. Ce qui est un point de vue un peu bigot quand même, non ?
  6. Je l'ai vu avant-hier, et en plus c'est pas mal de la faute à Cyril qui m'avait affirmé modicus que c'est trop l'ultime chef d'oeuvre. Mais bon, depuis que j'ai vu E.T. (y'a longtemps) par la faute d'amis chers qui m'avaient juré sur leurs ancêtres que je pleurerais à la fin, je sais que les proches ne sont pas forcément meilleurs conseillers en cinoche. Mais des fois, oui, quand même. La vie c'est pas facile tous les jours, on a de ces problèmes, hein...
  7. riton

    Canine (2009) - Yorgos Lanthimos

    C'est un ami qui m'en a causé, et ce qu'il racontait donnait bougrement envie. Un peu trop par rapport à ce qu'est le film en réalité. Le postulat de départ est excitant et original, mais au bout d'un moment ça tourne un petit peu en rond. D'un coté le parti pris du regard froid, quasi entomologiste du réal face au dysfonctionnements familiaux que cette situation entraîne est intéressant, mais de l'autre il manque peut-être une cohérence dramatique qui soutiendrait le récit. Je sais pas trop en fait. En tous cas c'est inhabituel, et quoiqu'on en pense à la fin, suffisamment rare pour ne pas le rater.
  8. Oh le gros machin boursouflé ! Je sais pas, peut-être (sûrement) que j'ai raté quelque chose là-dedans, parce que j'y vois pas de mal de vide, beaucoup de frime, des combats nazes, et une "révélation finale" toute moisie. Avec 100 fois moins de budget et un parti pris franchement exploit, j'aurais probablement trouvé ça agréable, mais tous ces moyens au service de ça, Très grosse déception.
  9. Alors celui là il est mortel. Je connais pas du tout Muray, et ils ne me donnent pas envie de le lire. Mais leur duo de claquettes romantico-loli-goth de droite est un must absolu.
  10. Disons que c'est sans doute affreusement long, que remonté en un truc de 30-40 min ça pourrait être assez marrant (même si très limité). Parce que y'a quand même un petit plus potache, comme tu le dis, que ton porno de futa moyen avec ses strapons en plastoc. Et Iguchi a l'air d' être un sacré guignol.
  11. riton

    The Collector - Marcus Dunstan (2009)

    Super frustrant. Parce que le début du film est vraiment bon ; ça commence comme un film noir qui pose bien ses bases narratives, avec une bonne exposition des personnages, une ambiance prenante. Du John Dahl horrifique avec une belle photo, une belle réalisation, ça fait envie, non ? Mais quand on arrive le moment de dérouler le drame, quand t'as bien l'eau à la bouche, plaf... on laisse tomber la direction prise pour se réorienter vers 1 heure de pseudo film "sadique" à la mode. Une heure de cat 'n mouse à la con dans une maison über piégée avec un serial killer trop méchant sorti de nulle part. Une heure d'ennui rythmée par des pseudo scènes choc cache misère. Un putain de gâchis. Voir les 35 premières minutes, puis rêver au film que ça aurait pu donner. Parce que voir les nichons de Zima, si intéressants soient-ils, ne justifie pas cette bérézina scénaristique. Pour ça il aurait fallu pouvoir les toucher. Au moins.
  12. riton

    Slice - Kongkiat Khomsiri (2009)

    Pour ceux que ça intéresse on trouve des sta, chez kloofy par exemple. Le film en lui-même ne m'a pas autant marqué que Nicklezob, même si c'est clairement à voir pour les amateurs de films barrés. J'aimerais bien voir ça sortir en France, j'imagine le tollé que certaines scènes susciteraient (le bateau, l'instit, le père...).
  13. riton

    Macabre - The Mo Brothers - 2009

    Ben je trouve ça bien plus prenant qu'un Hostel, Saw ou je sais pas quel autre "torture porn" US. Au début, tu peux trouver la mécanique grossière, trop appuyée, limite ça fait sourire. Mais justement, cette naïveté devient un énorme atout quand ça commence à chauffer pour de vrai. Ca joue pas au malin, y'a pas de clin d'oeil qui donne au spectateur le sentiment d'être au dessus de ce qui se passe à l'écran. On sent juste la volonté d'y aller à fond et de te plonger dedans. Y'a une espèce d'énergie brute, optimale dans les scènes de carnage. Après c'est pas exempt de défaut, mais sur moi ca marche plutôt bien.
  14. riton

    Macabre - The Mo Brothers - 2009

    D'accord avec Jeremie. Ca invente pas l'eau chaude, mais il y a là-dedans une volonté de surenchère dans le carmin qui force le respect, et pousse à l'indulgence envers les divers défauts techniques qui parsèment le film. Premier degré et furieux, que demander de plus ?
  15. riton

    The Reeds de Nick Cohen (2009)

    Grosse déception pour ma part. Comme résumé par Stephane, on a un groupe de trentenaires qui part en excursion nautique à la campagne. C'est donc censé être un film de tension, genre Descent, Ruins ect... sauf que là ça se passe sur un lac de roseaux. Et qu'en fait il ne se passe pas grand chose, à part une caméra qui gigote beaucoup et fait des sprints de lévrier à travers... les roseaux !!! Alors de temps en temps, le réal dézingue un personnage ou deux, comme ça, sans que ça n'apporte rien à l'histoire. Et tout à coup, 20 min avant la fin, t'as le mystère dévoilé en entier, présenté comme une truite à l'oeil vitreux par la poissonnière : et voilà mon bon monsieur ! Sans compter le final twist miteux. En fait ça ressemble à un moyen métrage au milieu duquel on aurait meublé avec les moyens du bord pendant 40 minutes.
  16. riton

    Les mangas

    Chze Sakka aussi, t'as Tensui en 2 vclumes. Et pis d'autres titres chez Kana, Vertige Graphique, Ego comme X...
  17. Stéphane, membre éminent de l'Internationale Perverse. Pandora, faut que je le revoie, mais je crois que c'est un bon titre pour montrer à un public un peu plus large que celui de Forced Entry ou Waterpower que le hard ça peut être bien. En tous cas j'attends de le redécouvrir dans une beau tranfert. Ils sont distribués dans des pays comme Danemark, Norvege, Suede, mais je ne sais pas si ils le sont dans des pays de la zone euro. Or vu les st qu'il y a sur ces disques, il visent aussi des ventes dans les pays francophones et germanophones. Par exemple, dans les bonus : "booklet in English and French by Nicolas Rioult."
  18. Le cul léché aurait-il le vent en poop ? Un éditeur apparemment du nord de l'Europe se lance dans le porno "classique", notamment une collection Shaun Costello annoncée avec une palanquée de pistes de sous-titres, dont une française. J'avais bien aimé Pandora's Mirror, même si ça fait trop longtemps que je l'ai vu pour m'en souvenir. De plus, annoncé sur leur site http://www.pinkflamingoentertainment.com/index.php?n=news "Director Shaun Costello has been doing a re-edit of his notorious "Waterpower" to get it as close to the original version as possible. "
  19. C'est surtout super gentil, carrément sirupeux en fait. Erk !
  20. Encore un échec dû à des lacunes d'écriture. L'histoire se situe dans un internat/université de cinéma où Bruno est étudiant, ayant perdu récemment sa famille dans un accident. Il commence à avoir des visions de cadavres qui semblent vouloir lui indiquer quelque chose. Imago Mortis aborde plusieurs genres pour traiter son thème principal, mais échoue à construire une entité cohérente à partir de ce matériau de base. Film de fantôme, wodhunit à l'italienne, fantastique branche sorcellerie technique, film parano 70's à la Rosemary's Baby... Il y a un peu de tout ça dans Imago Mortis. Hélas, ces éléments semblent raboutés maladroitement, et je ne me suis pas senti très impliqué dans les péripéties des personnage principaux. Ce qui est dommage, parce que les décors sont fabuleux, mais alors, vraiment à tomber. La lumière est belle, le filmage aussi, bref, sur le plan esthétique c'est tout à fait abouti. A voir surtout pour le plaisir des yeux donc, parce que de ce côté c'est assez réussi.
  21. Harry Brown est vieux. Sa journée, c'est une visite sa compagne Kath qui comate à l'hopital, et une binouze au bistrot autour d'une partie d'échecs avec son vieux pote Leonard. Hélas Kath meurt, et son copain a de plus en plus de mal à supporter le harcèlement des voyous de la cité-dortoir qu'ils habitent. Tout ça va bien évidemment très mal tourner. Sur le papier, c'est un revanche movie de plus, mais dans les faits ce premier film a deux gros atouts. Le premier c'est Michael Caine, simplement parfait dans son interprétation. C'est pas vraiment une surprise, mais quand on compare sa performance aux ridicules grimaces d'Eastwood dans Gran Torino... La deuxième qualité, c'est un mise en scène rigoureuse, sans effet de manche ni fioriture, entièrement au service de l'univers noir dépeint par le film. Un monde sinistre, froid, aux éclats de violence sèche et brutale. Après il reste quand même que certains aspects du propos sont pour le moins discutables. Mais dans le genre, c'est ce que j'ai vu de mieux depuis un bon bout de temps.
  22. Sur le BR teuton le sticker "Mit Jackson Rathbone dem star aus Twilght" tabasse à mort, y'en a qui vont avoir des surprises. Et d'ailleurs le personnage de gentil étudiant qu'il interprète est la grosse faiblesse d'écriture du film tellement il est neuneu. A part ça, c'est bien sadique, avec des passages étonnants. Clair qu'à côté d'un inoffensif The Final ou d'un routinier Kill Theory, ça se place dans le peloton de tête du Horror Fest.
  23. Une série animée d'une seule saison de 1pilote + 10 épisodes de 10 min chacun. Chaque épisode commence par le même criminel qui se fait gauler en flag par un robot (jailbot) qui l'entaule à Superjail, une prison de dingo situé dans un volcan. Après, comment dire... C'est juste indescriptible, ENORME !!! Les scénaristes piochent assez souvent dans les classiques du film de genre/d'horreur/fantastique pour au final livrer 10 minutes complètement tarées, au dessin et à l'animation plutôt classe. L'épisode 1 :
  24. Oui, disons que ça a les couilles qui manquent habituellement à ce genre de prod, et ça c'est très bien. Mais les lacunes au département "art et écriture" hadicapent le tout . Et ça c'est très dommage.
  25. Bon, je trouve que ça manque quand même de finesse dans l'écriture. A la limite, ça marche pas trop mal dans les situation sournoises, type traitrise ou face à face antagoniste, mais quand ça aborde l'élément "sentimental" c'est quand même tartiné au rouleau compresseur. Le truc qui me scie, c'est qu'on dirait qu'à chaque épisode, ils cherchent à trouver un truc graphique plus rentre-dedans que la fois d'avant, cul ou gore. J'en suis à l'ép 8, et la scène finale trouverait tranquillement sa place dans un Déodato ou un Lenzi début 80's.
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