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Ekynox

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Messages posté(e)s par Ekynox

  1.  

    Mais le film qui m'a le plus fait flipper est un truc pour mômes : Les Sorcières Matté à 6 ou 7 ans. Limite traumatisé à l'époque, je ne voulais plus aller dormir pendant une semaine. Après j'ai su que c'était Nicolas Roeg derrière la caméra et je me demande encore comment on peu être barge au point de confier un film pour enfant au mec qui a fait Don't Look Now

     

    Ouiiii ! J'avais le même âge que toi la première fois que je l'ai vu et à certains moments, j'ai vraiment senti l'anxiété me traverser (surtout dans la première moitié du film où on en apprend sur les sorcières, ainsi que la petite histoire de la petite fille coincée dans le tableau, brrrr.... ). Excellent film, que j'aime bien revisionner de temps en temps.

  2. Dernièrement le film qui m'a le plus effrayé, c'est clairement Insidious. Ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas ressenti pareils frissons. Sinon, je ne suis pas resté insensible à Haute-Tension (la première demi-heure surtout), Blair Witch et Ils.

    Plus jeune y en a eu évidemment plein, mais je soulignerais Rosemary's baby qui a vraiment bien marché sur moi (et qui fonctionne encore aujourd'hui) ainsi que certains épisodes de The Outer Limits ('90).

     

    EDIT: J'oubliais un épisode de la série Hammer house of mystery and suspense (les histoires singulières). L'épisode "Child's play" m'avait bien marqué

     

    A family awakens to find themselves trapped in their own home, all windows and doors sealed by impenetrable walls. Now they are faced with a bitter sequence of paranormal events forces that have taken over their lives.
  3. Alors là ça fait vraiment longtemps que je les cherche (pure nostalgie) et j'ai tenté avec plusieurs mots-clés de retrouver les titres de cette collection, mais je n'arrive à rien

     

    Donc voila ce sont trois livres pseudo-documentaire de catégorie "jeunesse" sans doute paru entre 1980-1990. Les trois livres proviennent probablement d'une collection dont j'ignore le nom, mais il y avait un sur les fantômes, un sur les monstres (dans le sens poulpe géant, yéti, Loch Ness, serpent de mer etc) et un sur les extra-terrestres. Dans mon souvenir le titre était dans ce style "Le grand livre des..." (soit monstres, extra-terrestres, fantômes). Et puis bon je recherche particulièrement celui sur les fantômes (ça m'avait fort marqué quand j'étais tout petit). Sur la couverture, on voit un revenant dans le style les douze travaux d'Astérix, (mais plus "réaliste" si on puis dire). À l'intérieur plusieurs infos: deux pages consacrés à diverses maisons soi-disant hantées avec leur histoire, l'histoire de certains fantômes, kit du parfait chasseur de fantômes, photos où apparaitrait certains revenants...

     

    Enfin bon, je n'espère pas trop, je me demande même si ce fut édité en France, mais si jamais ça sonne une cloche à quelqu'un, faites-moi signe. Vous aurez toute ma reconnaissance ! Merci !

  4.  

    Ce que j'en pensais v'la 7 ans ('tain déjà, c'est pas possible...) sur DD:

     

    Un bourgeois dans la cinquantaine avancée désire ardemment une jeune demoiselle aux manières particulièrement aguichantes. Celle-ci ne se laisse tout simplement pas prendre, mais lui susurre sans arrêt qu'il "faut attendre" et qu'elle l'aime comme elle n'a jamais aimé. D'un caractère particulièrement instable, elle le torture durant cette heure et demi changeant sans cesse de visage...au sens propre et au sens figuré.

     

    Durant tout ce film, j'ai souffert avec Mathieu (Fernando Rey) qui ne peut assouvir sa passion sur Conchita jouée par deux actrices (Carole Bouquet et Angela Monila). Un film particulièrement cruel et puissant qui souligne le terrible pouvoir de séduction de la femme et le caractère pathétique de l'homme charmé. De ce fait, Bunuel donne une magnifique démonstration sur "Comment détruire une personne en quelques étapes". Un film qui fait mal, mais qui est tout simplement fascinant.

    ___________________

     

    Et je dois dire que j'en pense toujours la même chose. Pour moi, ce film est un chef-d'oeuvre, un film de chevet, un des 10 films que j'apporterais sur une île déserte. J'ai eu l'occasion de lire le roman dont il est adapté ("La femme et le pantin") et de voir la première adaptation avec Marlene Dietrich ("The Devil Is a Woman") et à mon sens, Bunuel s'approprie ce récit de façon à lui donner un souffle encore plus cruel et fascinant.

     

    La cruauté à son meilleur, t'entends ?

     

  5. Ridley Scott derrière la caméra du nouveau Blade Runner

     

    Agence France-Presse

    Los Angeles

     

    Près de 30 ans après avoir signé le premier Blade Runner, l’un des films cultes du cinéma de science-fiction, le cinéaste britannique Ridley Scott a accepté d’en réaliser une nouvelle version, actuellement en préparation à Hollywood, ont annoncé jeudi les producteurs.

     

    Le nouveau Blade Runner, produit par Alcon Entertainment, ne sera pas un remake du premier opus, mais une suite ou un «prequel» (une histoire se déroulant avant le film original). Ridley Scott n’a pas encore fait son choix entre les deux options, ont précisé les producteurs dans un communiqué.

     

    «Ce serait encore très en-dessous de la réalité de dire que nous exultons à l’idée que Ridley Scott emmène ce film culte dans une nouvelle et excitante direction», ont déclaré les producteurs Andrew Kosove et Broderick Johnson. «Pour nous, c’est le projet d’une vie».

     

    Aucune décision concernant la distribution n’a encore été prise pour succéder à Harrison Ford et Rutger Hauer et on ignore si les deux acteurs feront ou non partie de la distribution du nouvel opus, dont la date de sortie n’a pas été fixée.

     

    Blade Runner, qui racontait la traque de robots humanoïdes -- les réplicants -- par un policier à la retraite (Harrison Ford), était sorti sur les écrans américains en 1982.

     

    Le film n’avait pas remporté un grand succès en salles, mais s’est imposé au fil du temps comme un film culte et l’un des chefs-d’oeuvre du cinéma de science-fiction. Trois ans après Alien, il confirmait également le talent de Ridley Scott pour la science-fiction.

     

    Le cinéaste, aujourd’hui âgé de 73 ans, a signé l’an dernier Robin des bois, avec Russell Crowe, et finit actuellement Prometheus, avec Charlize Theron, qui doit sortir en 2012.

     

    J'ai le goût de fantasmer et me convaincre que ça va être un futur claquage de beignet I want to believe !!

  6.  

    Vu sur le zone 2 tchèque, et effectivement très intrigante série B qui sur la fin met assez K.O. (même si depuis, un certain film d'horreur US à succès a utilisé le même twist). Le mystère se tient bien tout le long, c'est le point fort du film. Car après, c'est filmé sans grand génie c'est vrai, si ce n'est quelques fulgurances comme la scène de la famille de touristes, l'embaumement ainsi que l'acte final. Stan Winston fait des miracles au niveau des maquillages aussi, ne dépassant jamais la frontière de l'outrancier, j'ai même été crispé une ou deux fois.

     

    Je rejoints tout particulièrement l'avis de Steve. Je dirais que je me suis tout de même ennuyé au milieu de film; sans doute en raison d'une bonne baisse de rythme. Il faut dire que c'est plutôt filmé platement, mais la dernière demi heure est un pur délice qui enchaîne twist sur twist. Et j'adore me faire mitrailler la gueule de cette façon. Sinon, la scène d'ouverture a également fait son petit effet

  7.  

    Ils s'appellent Johnny, automatic Jack, Molly ou encore le Finnois... Certains sont pirates informatiques ou tueurs à gages. D'autres sont clochards, receleurs ou anciennes gloires du Réseau. Tous se shootent : aux drogues bon marché, à l'alcool, aux cassettes Simstim ou à l'adrénaline procurée par des courses à la vie à la mort dans la Matrice. Ils vivent - jamais très bien, jamais très longtemps - à la frange d'une société où l'homme n'est plus une fin mais un moyen, où l'information est devenue le flux vital des multinationales qui se livrent une guerre totale. : manger ou être mangé, la question est plus que jamais d'actualité dans ce futur anticipé qui prend de plus en plus de substance.

     

    Né en Caroline-du-Sud en 1948,il vit à Vancouver et est fou d'informatique. Auteur de Neuromancien (prix Hugo), de comte Zéro et de Mona Lisa s'éclate, il impose une fois encore ici son talent de visionnaire d'un futur sombre et technologique à travers ces neuf nouvelles au croisement du polar et de la science-fiction.

     

     

    j'ai rien compris à aucune des nouvelles ! et j'en ai plus aucun souvenir !

     

    Comme je te comprends !

     

     

    Sinon, je viens de terminer celui-ci:

     

    Considéré comme un classique de la littérature fantastique et c'est clair que ça claque bien dans le genre. Très bien écrit, l'auteur sait comment faire monter un suspense, mais tout comme Lovecraft, je trouve ça beaucoup trop descriptif. Je salue toutefois les idées de malades à l'intérieur de ce petit récit.

  8. Je n'ai aimé aucun de ses films (ni la série Kingdom hospital), mais son cinéma est loin de me laisser indifférent. C'est d'ailleurs le seul cinéaste que je continue à voir ses films même si je suis quasi certain de ne pas aimer. Je me fais souvent chier, mais au final j'en ressort soit en étant en colère soit déclenché d'une quelconque manière. Bref, j'ai envie de voir Melancholia

  9. C'était pas mal, mais j'ai plus eu l'impression de voir un Bergman qu'un Haneke ! Je ne peux pas dire que j'ai été très captivé par cette série de mystères de type "Who done it"; ce sont plutôt les dialogues incisifs, la méchanceté et la "lourdeur" qui s'en dégage, les silences, les non-dits et bien entendu cette merveilleuse photographie "bergmanienne" qui m'a permis de tenir ces presque 2h30. Cela dit, la révélation finale (mais est-ce la véritable explication ?) prend un sens fort intéressant puisque Haneke a précisé par la suite que

    ces enfants en question seront la génération d'allemands qui deviendront des nazis. On voit donc un peu l'environnement social qui aurait pu les mettre dans de telles dispositions de réceptivité au message facho.

  10. Rhoo le claquage de beignet ! Tout comme Flo j'aurais halluciné découvrir ce film bien avant ! Je constate que bien des problèmes sont survenus, mais tout de même, j'ai trouvé que tout tenait super bien la route. Et ce que j'ai plus particulièrement apprécié, c'est plus le film avance, plus les gamins sont délaissés: ce ne sont plus eux qui font avancer l'intrigue, mais bien Mr Dark et le père d'un des gamins. Pryce est Peut-être un des personnages les plus evil qui m'est été donné de voir ! Aucun cabotinage, seulement ce qu'il dégage est malsain. Toute la place lui ait accordé au 3/4 du film pour se déployer et c'est là que j'ai trouvé que le film était le plus solide. Et puis c'est plein de bonnes idées un peu partout; les FX sont également encore agréables à regarder. Des séquences fortes, celle du défilé dans les rues et surtout celle des araignée. Moi qui n'a pas du tout de phobie pour ces petites bêtes, franchement, là j'ai trouvé que c'était une belle petite pièce d'angoisse ! Il y avait là un savoir-faire certain. C'est clair, comme beaucoup, je fantasmerais à l'idée de découvrir le cut originel, mais tout de même en sachant tous les problèmes de production, je trouve qu'on a déjà là un film vraiment solide !

  11. AKA "Love strange love"

     

    Un vieil homme se remémore d'un évènement-clé de son adolescence: les 48 heures qu'il passa auprès de sa mère qui vivait alors dans un bordel de luxe.

     

    Au delà des multiples controverses, voila un joli p'tit film qui se suit avec plaisir. J'avoue que je l'ai découvert à cause de sa réputation sulfureuse: le héros en question (Hugo interprété par Marcelo Ribeiro), avait 12 ans lorsqu'il tourna ses scènes particulièrement chaudes (on reste malgré tout dans le soft bien sûr) avec les autres prostituées. De plus, une des filles du bordel est joué par Xuxa Meneghel. Inconnue alors du public, elle avait 16 ans lorsqu'elle interpréta cette jeune nymphomane qui initiera le gamin. Elle est devenue par la suite une popstar très populaire auprès des jeunes. La légende dit qu'elle aurait tenté de racheter les droits de ce film afin d'empêcher sa distribution.

     

    Mais bref, dans le genre, j'ai trouvé ça clairement plus intéressant (et moins scabreux) à regarder que la Maladolescenza par exemple. On passe quand même par pas mal de tabous

    ça se termine même avec une scène d'inceste

    , mais malgré tout il s'y dégage une douceur, un côté éthéré comme si tout cela n'avait été qu'un rêve. C'est tout de même le souvenir heureux d'un vieil homme. Très joliment filmé, on ne peut que deviner la beauté de la photographie, car la copie que j'aie est sans doute le transfert dégueulasse d'une Vhs. Enfin, point fort important, les actrices sont toutes très agréables à regarder

     

    Très recommandable, du moins à la Team Zonebis !

     

  12. Très, très beau film, d'une grande élégance et délicatesse. Ça fait longtemps que je n'avais pas été aussi transporté et pourtant...un film sur la nécrophilie ! Chapeau bas à Molly Parker et à Lynn Stopkewich pour avoir réussi à insuffler tant de beauté sur un sujet aussi casse-gueule.

  13. Oui, oui je l'ai terminé depuis un petit moment et je n'ai que du bien à en dire. Y a seulement un passage que j'ai trouvé un peu plus longuet et moins prenant (tout ce qui est "hors salle" finalement). Mais effectivement, sa grande force c'est quand même le scénar en béton et la profondeur des personnages. C'est merveilleusement bien écrit et comme je l'avais déjà mentionné sur un autre topic, il y a (oui !) de l'humour drôle ce qui change pour une fois. Alors oui, un jeu aussi bien fignolé, j'aimerais en voir plus souvent parce que là...ouf...

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