Fabrice

[quote="TortueRocket"][img]http://neworder3.free.fr/sincity/sin_city.png[/img] miam [/quote] L'asiate la plus moche du cinéma, comme quoi y'en a !! Sinon je suis un peu circonspect concernant Sin City. La bande-annonce est engageante mais j'ai peur que ce soit plus un film-concept qu'autre chose.

Buralo66, mais mon pseudo n'a plus aucune signification. Je me suis inscrit au forum sous la contrainte, menacé par la mafia scoute pro-coréenne. J'adore regarder des films, mais je ne suis pas cinéphile, qui est un mot détestable, tout comme bandulatoire, jubilatoire, jouissif, viscéral, séminal, crépusculaire, alias "les mots qui ne veulent rien dire". Je n'ai pas de genre de prédilection, du moment que c'est bien je prends. A part ça j'aime le sport, mais à la télé, je suis trop mauvais joueur pour en faire en vrai. Je lis pas mal aussi, plutôt du polar ou du fantastique. Sinon je dois être le seul du forum à avoir une vie à peu près saine, pas d'alcool ou de drogue, ce qui est exceptionnel dans ce repaire de toxicomanes. En fait j'aime pas trop les gens, je suis la seule personne qui se réjouirait si elle se trouvait dans la situation de Neville dans Je suis Une Légende, à savoir être le dernier homme sur terre. Depuis peu j'habite Lille et je bosse comme gratte-papier au Ministère de la Justice, ce qui me laisse pas mal de temps libre pour trainer sur le net (90% de mon temps de présence au bureau à peu près). Voilà voilà ... Par contre je ne crois pas que je vais rester longtemps sur ZB, je n'ai jamais vu autant de gens vils et méprisables dans un aussi petit périmètre. Je vous hais tous du plus profond de mon être.

Elle jouait la copine zarb de Wincott dans The Crow surtout ...

Pitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiééééééééé, pas Star Wars !

Je l'ai pris, le premier Mad que j'achète avec le DVD depuis que je ne peux plus les gauler ! Le film est encore sous cello mais par contre y'a autre chose, il faut définitivement que les rédacteurs suppriment de leur vocabulaire les mots viscéral, jouissif, bandulatoire, jubilatoire, crépusculaire et séminal, parce que j'en peux plus !

Le Craven était tellement pourri qu'Aja n'aura aucun mal à faire mieux, à part s'il demande à son copain Gros Luc de lui pondre une petite surprise finale.

tention spoilers ! Scénar en deux phrases : Franka Potente se retrouve enfermée dans une station de métro parce qu'elle s'est endormie du sommeil du juste pochetron au moment du passage du dernier train. Le problème c'est qu'on dirait que dans le tube de Londres y'a un machin qui a tendance à décimer les clodos (pas grave), et les yuppies imprudents (mauvais pour l'économie). Bien que le réal s'en défende, son film est un remake non avoué de [b][i]Raw Meat[/i][/b], qui racontait l'histoire d'une espèce de barjot cannibale errant dans le métro londonien, pourchassé par un Donald Pleasence pince-sans-rire. Il commence pas mal ce film. Franka se paume dans des couloirs crados, l'aspect glauque des lieux est bien exploité, le travail sur le son est intéressant, avec ses cris de femmes, ses grognements, et ses bruits de pas traînants. On se prend même à sursauter. Tout va bien, donc, jusqu'à l'apparition du monstre en question. Et là ça se gâte méchamment. Parce que le monstre il fait pas peur du tout. Au mieux il est irritant (ses petits piaillements vous vite vous vriller la tête), au pire ridicule (fallait entendre les ricanements dans la salle !). Et pourtant Christopher il en est fier de son bonhomme, tellement fier qu'il nous le montre sur tous les plans pendant la deuxième moitié du film. Machin opère une toxico (c'est sensé être inquiétant mais ça fait surtout marrer, d'autant que la scène est interminable), Machin fait de la gym, Machin se cache derrière les murs pour faire de blagues à Franka et lui faire des prises de catch, manchettes et coups de la corde à linge. Et tout ça accompagné bien sûr de ses petits cris de piaf qui finissent par déchaîner l'hilarité. En plus le réal est tellement obnubilé par son favori qu'il en oublie d'approfondir certaines idées, comme les fameuses expériences secrètes (gouvernementales ? On ne sait pas) qui auraient créé Machin, ou le fameux système de prisons immergées. Pourquoi il enferme ses victimes en attendant qu'elles crèvent, on ne le saura jamais. Déception donc au final, et c'est dommage parce que le début était plutôt engageant. 2/6

Bon alors on va faire court. Le personnage de Bloom refuse le marché du Roi de Jerusalem parce que ça le fait chier de monter sur le trône sur une espèce de coup de force, de piquer la femme d'un mec et de le buter même si c'est un gros connard, et de faire zigouiller tous les types qui émettraient la moindre objection à tout ça. On peut trouver que le gars est un peu trop psycho-rigide et que ça va foutre la merde parmi les peuples mais personnellement j'ai pas trouvé ça particulièrement incohérent, c'est la mentalité du mec qui veut ça.

[quote="Joe D'Amato"]Je voulais un film barbare[/quote] Tout le problème est là je crois ...

[quote="Joe D'Amato"]U Surtout le coup de mon ame ne doit pas être sali etc etc quand on lui demande de l'épouser pour sauver la paix entre les 2 religions. Lui il dit NON !!! ... [/quote] Oui ben il est un peu con, c'est tout ... Pis de toute façon ma grand-mère et ma mère ont aimé, ton avis est donc nul et non avenu !

Comment je me le suis pris dans la gueule celui-là ! J'en attendais pas forcément des masses et je me retrouve direct devant le plus beau blockbuster depuis [b][i]Master and Commander[/i][/b]. J'ai trouvé le traitement du film incroyablement fin et élégant, ce qui n'est pas toujours le cas chez Scott. Mais le bonhomme nous sort là un pamphlet anti-militariste ET anti-clérical (mais pas anti-religions), en renvoyant dos-à-dos les protagonistes des deux camps, musulmans et chrétiens. Pas de bons, pas de méchants, de la grandeur et de la bassesse des deux côtés. Le tout est mis en forme à la Scott, on est pas forcé d'aimer mais personnellement je trouve que c'est un de ses films les plus aboutis. Il a gommé les scories qu'on pouvait trouver dans un Gladiator par exemple, comme les dialogues un peu lourdingues, ou certains décors CGIesques. Visuellement c'est splendide, la photo est un vrai bonheur, on peut juste regretter quelques petiots effets de staïle pas forcément indispensables. Côté interprétation, très bonne surprise de la part de Bloom, qui impose sa présence aux côtés de dinosaures qui assurent, comme Liam Neeson ou Jeremy Irons. C'est la première fois que je lui trouve une vraie présence. David Thewlis est impérial comme toujours, j'adore ce mec. Eva Green est une belle découverte pour moi, Ridley Scott lui offre un assez beau rôle, ce qui est rare dans ce genre de films pas très féminins, et elle le défend très bien. Allez, deux défauts quand même, les scènes de baston qui souffrent du syndrôme [b][i]Gladiator[/i][/b], et la musique, belle mais pas toujours adaptée à ce qui passe à l'écran (en plus d'un passage entièrement pompé sur celle du [b][i]13ème Guerrier[/i][/b] ...) 5,5/6

9,90€ ou 12,90€ ?

[quote="Joe D'Amato"]N'empèche que je suis sur que l'on trouve plus dans les bacs à soldes des Conan que des D'Amato [/quote] Ca, t'es pas prêt de voir des films d'Olivia del Rio dans les Monoprix !

[quote="Joe D'Amato"]Sinon Conan en 2005 c'est quand même chiant à regarder [/quote] Non, en tout cas moins que les films de d'Amato ...

Mais en ce moment je me mets à la lecture trop tard le soir, du coup je lis dix pages avant de sombrer. Chatam c'est un peu le spécialiste français actuel du livre de serial-killer, plus sympa que Grangé parce que moins tarabiscoté. C'est des gros bouquins qui se lisent peinard. Celui là est le troisième volet d'une série avec les mêmes protagonistes, un profiler et une fliquette. Plaisant, on peut juste lui reprocher de trop la jouer "attention, révélation au chapitre suivant !", ce qui peut marcher pour une série télé mais pas trop pour un livre.

[quote="Allan Theo"]Justement, c'est pas une publication FJM ?[/quote] En tout cas ça y ressemble, la maquette de la couv' est dégueulasse (mais pas la photo ...).

Mouahahah, levez vous, citoyens du monde, et contemplez comme un seul homme peut changer la face des choses par la seule force du verbe !!

Voilà, une idée comme ça en passant. Comme il existe une rubrique musique, pourquoi pas en créer une pour les livres ? Ou peut-être l'incorporer dans la rubrique zines ?

Le problème c'est que seul le premier est sympa. Du coup je ne sais pas si l'offre est intéressante ...

Bruce Willis est un négociateur barbu et chevelu, dont la dernière prise d'otage se passe mal. Du coup il pleure et prend sa retraite, en tant que chef de police dans un trou à rats comme il y en a des milliers aux USA. Mais bien sûr quelque chose tourne mal, et le v'là obligé de reprendre du service pour sauver à la fois les chiards d'un businessman véreux, retenus dans leur baraque de bourge par trois délinquants juvéniles, mais aussi sa propre famille, elle-même prise en otage. Voilà pour le scénario PQ d'un film qui aligne à peu près tous les clichetons du genre, avec un certain savoir-faire il est vrai. Siri soigne ses plans, sa photo, sa musique, nous offre une belle séance d'ouverture et un sympathique pré-final dans une baraque en flammes, Willis chiale toutes les cinq minutes pour bien montrer que c'est un grand acteur dramatique, mais tout ça manque quand même follement d'originalité. En plus les méchants n'ont ni charisme, ni envergure, surtout le petit con au look grunge qu'on a envie de claquer (encore qu'il nous offre une belle scène de poursuite dans les gaines d'aération digne de Kinski dans [b][i]Fou à Tuer[/i][/b]). A noter aussi un passage bizarre sur la confusion possible entre les deux versions du [b][i]Ciel Peut Attendre[/i][/b]. L'idée n'étant pas exploitée par la suite le passage n'a donc strictement [u]aucun[/u] intérêt. Bémol aussi pour la fin, bâclée et plutôt confuse. Plaisant mais vraiment anecdotique.

Mouahahah, Robert Rodriguez !! Ah non c'est pas drôle en fait, c'est même assez dramatique, on peut dire que le projet est mort. Sinon j'ai l'impression qu'il y a des fans de RR ici. Le forum ne devait pas accepter seulement des gens de goût ?

Je ne suis pas un expert en films de ninja mais je dois admettre que voir cette oeuvre sur grand écran à 5h du matin est quelque chose d'assez hallucinatoire. Que ceux qui n'ont pas encore vu cet incunable écument dès maintenant les canaux parallèles du net, un VHS-RIP de qualité correcte est trouvable.

Ca pue le forum de dissidents ici !

[quote="peter wonkley"]ben moi j'aime et je vous pisse a la raie ! [/quote] En même temps je comprends. Je pense que seules les personnes au cerveau complètement détruit par les stupéfiants peuvent apprécier la chose.

Désolé de plomber l'ambiance mais des fois il faut aussi parler de choses qui ne font pas plaisir. Alors voilà, ce qui est beau avec l'actioner à la française, c'est qu'on a toujours l'impression que le pire est à venir. Tention ça spoile à mort! Arly Jover, une lookalike de Carrie-Ann Moss qui joue affreusement mal, interprète Anna, une jeune femme qui a quelques soucis parce qu'elle a un peu de mal à reconnaitre son mari policier, qu'elle soupçonne d'avoir changé de tête quand elle avait le dos tourné. Juste après être allé voir une psychiatre qui s'appelle Mathilde mais qui a un fort accent Italien, elle s'aperçoit en se coiffant qu'en fait c'est elle qui s'est fait refaire la tronche (elle a des cicatrices derrière les oreilles). Elle décide de se sauver en passant par la fenêtre, ce qui n'est pas du coup de son (faux) mari, qui Talkie Walke ses copains et leur demande de dégommer Anna à la fléchette hypodermique comme un vulgaire orang-outang en rut. Elle arrive quand même à se barrer, et se réfugie chez sa copine psychiatre. Celle-ci l'emmène voir un biologiste de sa connaissance, qui grâce à une prise de sang et à une tâche sur un ongle (tâche qui est là depuis plusieurs mois, c'est dire si la gonzesse se soucie de son hygiène), arrive à déduire qu'Anna est Turque. Il lui précise même la région ! Une petite pause, parce qu'en parallèle se déroule une autre histoire, celle d'un jeune inspecteur plein d'enthousiasme qui enquête sur une sombre affaire de meurtres de clandestines turques. Il se fait aider par un Jean Réno péroxydé et sapé comme Magnum, qui joue un flic déchu spécialiste de la communauté turque à Paris. Là on a affaire à un sous-Seven avec tout ce qui va avec, la pluie permanente, les coins glauques, les cadavres cracra, et une super poursuite filmée n'importe comment, un peu comme un clip de Prodigy. Après moult péripéties à base de coupage de doigts d'un turc qui s'appelle Marius, et mitraillage d'un autre qui ressemble fortement à l'étrange créature obèse de Blade, notre sympathique duo apprend que ce n'est pas un serial-killer qui charcute les charmantes couturières sans-papiers d'Anatolie, mais des vilains nationalistes Turcs qui sont à la recherche d'une femme bien précise. Je pense que vous avez déjà deviné, la jeune femme en question c'est Anna, qui a blousé ces nationalistes en leur gaulant de la drepou et en se faisant ravaler la façade pour pouvoir les feinter. Ca elle l'apprend quand elle retrouve la mémoire après qu'un docteur Mengele du pauvre lui ait injecté du liquide vert fluo. En fait ce docteur lui avait effacé la mémoire sur ordre de la Police Française (bravo la police !), qui par cette méthode espérait fabriquer de parfaites petites taupes destinées à infiltrer les réseaux terroristes. Ouf ! A ce moment là les flics la retrouvent, et hop, elle se barre encore, direction le cimetière dans lequel elle a planqué la dope (classique). Mais au cimetière c'est Reno qui l'attend, parce qu'en fait il travaille pour les nationalistes (ou pas, on sait pas trop), qui l'ont chargé de récuperer la came. Il commence à canarder Anna au fusil à pompe, elle riposte, ils sont à 2m l'un de l'autre mais n'arrivent pas à se toucher. Le sac de drogue explose par contre, ce qui fait qu'on se retrouve avec 20 kilos d'héroïne en suspension dans l'air, ce qui aura pour conséquence de rendre les actes des protagonistes complètement incohérents. Pendant ce temps, le jeune inspecteur a pisté Reno grâce à son portable, et vient se mêler à la bagarre. Une fois de plus Anna réussit à se sauver, tandis que Reno tombe d'à peu près 20 mètres de haut dans un gouffre. Là on se dit que c'est fini, mais non, d'un coup l'histoire s'emballe ! Le jeune flic, qui n'a pas du se remettre de son inhalation forcée d'héro, décide de s'envoler illico presto pour Istanbul (même qu'il commande ses billets par internet, le gars est moderne). Ni une ni deux, il se retrouve dans le village des nationalistes, qui semble tout droit sorti de la planète Tattoine. Là-dessus il tombe sur Reno qui en fait n'est pas mort, et qui est venu livrer Anna à la vindicte des méchants. En fait non, c'est un piège, Anna voulant se venger du chef de la bande, qui l'a transformée en machine à tuer quand elle était petite. Elle l'égorge avec un truc bizarre, puis se sauve, tandis que ça se mitraille dans tous les sens entre les nationalistes, Reno, le flic, l'armée turque et la police française qui débarque en renforts. Pendant la fusillade le tueur psychopathe qui a coursé Anna pendant tout le film l'attrape et s'apprête à lui sculpter la gueule en se servant d'une statue comme modèle (je vous jure !). C'était compter sans le french Brad Pitt, qui dans un ultime effort colle un pruneau dans la cafetière du sacripan à l'aide du pistolet de Terminator qu'il avait trouvé par terre. Tout le monde est content, Jean Reno dit : "c'est fini", rideau. Difficile d'appréhender ce film en une seule fois, tellement il semble regorger d'invraisemblances, d'ellipses, de mauvais acteurs et d'affreuses idées de mise en scène. Cerise sur le gateau, la BO est horrible, appuyant lourdement chaque révélation. A réserver aux estomacs bien accrochés quand même, tout le monde ne pourra pas supporter les 2h08 du métrage.