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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Quel titre!! Quel visuel!!! Tout ça fait tourner la tête alors que c'est sûrement tout pourri, mais on a envie d'y croire, et chose merveilleuse, c'est visible ici:
  2. Un peu comme toi... Les 15 premières minutes sont folles, et puis on est laissés sur le carreau. Suis curieux de connaître l'avis de Tanzi
  3. Rien de bien folichon dans tout ça, si ce n'est un faux plan-séquence bourré de raccords digitaux qui a dû demander un travail de malade mental, mais Tyler Rake n'est ni attachant, ni sympathique, ni même antipathique. Il est et puis c'est tout et on se fout bien de ce qu'il peut lui arriver. Il était un peu moins transparent dans le premier film qui m'avait plus amusé. Là, j'ai tout oublié, et ça fait 15 jours que je l'ai vu. Maintenant que j'y pense, je n'ai aucun souvenir du premier non plus. Bref, un produit Netflix.
  4. Kerozene

    X - Ti West (2022)

    C'est bien réalisé et bien mené, mais ce n'est justement pas tout. Le côté fin 70's, ère du porno, donne une dimension particulièrement séduisante au film, et là où West réussit bien son truc, c'est qu'il le fait sans aucune note nostalgique et qu'il parvient à nous embarquer sans difficulté sur son tournage de mecs fauchés. Il offre un cadre propice au slasher alors que - sauf erreur de ma part - ce cadre (le tournage d'un film X) n'a jamais été exploité dans le genre (corrigez moisi je me trompe, ça m'évitera de répéter cette erreur ). Quant aux méchants et leurs motivations, là aussi, ce n'était que réjouissance en ce qui me concerne - en fait, "X" m'a complètement éclaté et est probablement le meilleur slasher que j'ai pu voir depuis... je sais plus... mais très très longtemps.
  5. Ce n'est pas une grande réussite, le film n'a malheureusement pas la personnalité de ses prédécesseurs (même si je l'ai préféré au précédent) et malgré une tentative de scénario concentré sur son intrigue principal, je n'ai pas pu m'empêcher de le trouver symptomatique des blockbuster de ces dernières années (personnages négligés, scènes qui s'enchaînent sans prendre le temps de nous aclimater à l'environnement de l'action, cascades digitales, animatiques, ...). Je dois sonner comme un vieux con, mais à la fin du film ma fille de 16 ans m'a jeté un regard sévère en secouant lentement la tête en signe de désaprobation. Cependant, je trouve que Ford s'en sort super bien, mais hormis son rejeunissement, les SFX ne sont pas toujours très glorieux, et comme Tomfincher, le sommeil m'a tapé dessus lors du climax final... J'ai lutté et j'ai tenu, mais j'ai pas aimé - je m'arrachais les poils du molet pour me tenir éveiller Malgré que le film m'a agacé, j'ai l'impression d'avoir loupé qqch. Je crois que je vais y retourner histoire de m'en assurer. Si j'ai le temps.
  6. Kerozene

    Vos concerts bis

    Petit tour au Abyss Festival qui prend place au bord du lac de Gruyère... Avec: XViciousX Groupe de hardcore belge trop fier de brandir son idéologie straight edge devant un par terre composé à 90% de buveurs de bière. Les fans du genre sont jeunes, font des moulinets avec les bras et des high kick dans le vide, visiblement à la recherche de nez à péter. J'ai un peu de mal à piger le fun de cette mode pogo-80's que je pensais disparue et qui est visiblement très fatigante. Quant au groupe, il a fait le job, c'est carré, basique et bas du front, le chanteur est monté sur ressort et il a annoncé que c'était la dernière tournée du groupe avant dissolution. Suis pas resté jusqu'au bout, les bières étaient plus fun. Allé tshaw. HO99O9 Après deux annulations ces 3 dernières années, j'ai enfin pu profiter d'un live du fameux groupe de metal/hiphop bien vénère ho99o9. Sur scène, ils sont deux chanteurs et un batteur - le reste de la bande sonore est composé de sample bidouillés avec une énergie folle boostée par la percussion qui donnent une dimension supérieure à la puissance du groupe. Les gars ouvrent tout en brutalité avec une reprise des Bad Brains puis glissent progressivement vers des morceaux toujours plus rap - sans jamais minimiser leur énergie. Excellent. A noter un cas de white-face sur scène Yrre Yrre a été créé pour accompagner le film The Witch d'Eggert - pour un ciné-concert initialement commandité par le festival 2300 Plan 9 de la Chaux de Fonds. Parce que les droits du film sans sa bande sonore ne sont pas gérés par la même entité que le film avec sa bande sonore (c'est fou mais c'est comme ça), le groupe s'est trouvé dans une situation merdique le privant de son support visuel. Pas très grave: les compos entre black métal et noise rock sont monstrueuses et fonctionnent très bien par elles-mêmes. Yrre a plongé son audience dans un cauchemar de décibels qui prenait forme à mesure que les fumigènes envahissaient l'espace. Intense et magnifique pour qui aime les longues plages soniques distordues. Imperial Triumphant Quand les mecs de ce groupe dont je n'avais jamais entendu parler sont arrivés sur scène, mes yeux se sont écarquillés. Grands, élancés, plutôt élégants et arborant des masques dorés évoquant des divinités d'une culture hybride, ils suscitent autant méfiance que curiosité. Et quand ils ont commencé à jouer, mon cerveau a fondu. Fusion interdite de black métal, de jazz et de rock progressif, la proposition d'Imperial Triumphant est clairement inédite et novatrice, mais aussi et surtout génialement dégueulasse. Le bassiste joue de la pédale wahwah, le guitariste sort des sons qui appellent à la peine de mort, les frontières des genres et des goûts douteux sont pulvérisées, et tout le monde fini sur les genoux à célébrer le triomphe de ces zikos d'une autre dimension. J'en suis sorti tout retourné.
  7. Cookie Mueller - Comme une réunion arty de la réunion de couture Ce deuxième tome des courts récits autobiographiques de Cookie Mueller après le génial et stimulant "Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noire" regroupe des épisodes plus sages et mélancoliques que son prédecesseur, mais pas moins passionnants. Elle tombe amoureuse en Italie, fait l'éloge de Divine, part en virée avec Nan Goldin, vénère son chien, tient un journal durant une édition 80's et arrosée du festival de Berlin et décrit de manière particulièrement touchante la fin d'une époque qui emporta avec elle amis, amour et elle-même. Son style est si rapide et captivant qu'il est impossible de poser le bouquin avant de terminer un chapitre et on l'achève avec le même sentiment que le premier: Cookie Mueller mérite un biopic plus que n'importe qui!
  8. Kerozene

    Vos concerts bis

    J'ai snobé ce thread pendant 3 ans et je le regrette car c'est un super aide-mémoire Et cette semaine, je me suis fait une belle soirée de musique douce entamée avec: END Ils sont cinq, ils sont moches, ils ont des tatous et ils jouent du hardcore/grindcore décidément trop conventionnel pour être pertinent. Je les connaissais pour avoir fait un split avec Cult leader, un disque plutôt récent que je n'ai écouté qu'une fois et qui semble condamné à prendre la poussière. Ce n'est pas cette prestation qui va me pousser à le remettre sur ma platine. PRIMITIVE MAN Je les avais vus en 2016 (merci le forum), c'était très bien, et force est de constater que ces gros bonshommes se sont améliorés avec le temps, qu'ils ont atteint une maîtrise assez folle de leur art et que leur doom lourd comme une tractopelle de compétition à gagné en amplitude et en puissance. Avec leurs riffs sales et bouillonnants (un ami a comparé ça à une sorte de shoegaze apocalyptique... je suis pas vraiment d'accord mais c'est une définition suffisamment bizarre pour mériter d'être citée), leur rythme hypotisant et la voix über-guturale du chanteur, ils ont su entraîner le public dans une ambiance de fin du monde absolument tétanisante! Fascinant! FULL OF HELL Ca faisait longtemps que je rêvais de voir ce quatuor prodige de la scène grindcore issu de Pennsylvanie. Tellement que je les ai privilégiés au concert des Melvins actuellement en tournée pour leur 40 ans d'existence! Et c'était comme espéré: ils ont tout pulvérisé! Depuis leur premier album, ces petits génies ont su aborder ce genre musical avec une intelligence et une inventivité prodigieuse, à tel point qu'ils l'ont quasiment réinventé. Les compositions et la technique sont sidérantes, le batteur est un extra-terrestre, c'est complexe, inattendu, radical, et sur scène, tout cela prend une dimension magistrale. En plus de ça ils sont hyper gentils. C'était énorme!
  9. A Whole Bag of Crazy - Pete Chiarella Pete Chiarella, dit 42nd Street Pete, connu pour avoir distribué des films d'exploitation et du porno, nous plonge dans le New York des années 1970 jusqu'aux années 2000, avec comme argument de vente sa 42e rue avec ses cinémas grindhouse, ses putes, ses macs et ses camés. Il nous parle de ses petits boulots, de son goût pour le sexe tarifé, de ses cuites et ses gueules de bois, de ses trafics de VHS pirates, de ses ventes de DVD dans des conventions devenues trop grosses pour lui, il raconte les arnaques, décrit des bagares de bar... bref, une vraie vie rock'n roll pendant laquelle il n'a cessé de de boire, de fumer de l'herbe et de lutter pour se faire quelques dollars entre deux turlutes dans des tripots sordides. Au final, il ne parle que très peu de cinoche, consacre éventuellement un chapitre aux films de cannibales italiens (pourquoi pas), décrit la vision d'un véritable snuff dans un sex-shop miteux (! ce qui est - pour moi - le premier véritable témoignage de l'existence de ces films), et c'est à peu près tout. Le reste ne m'a pas vraiment intéressé, d'autant plus que le style du bonhomme est lourd et que le texte est bourré de faute, rendant la lecture pénible si bien que j'ai dû me faire violence pour arriver au bout.... Le livre ne contient que 220 pages, et il m'a fallu 6 mois pour y parvenir.
  10. Je l'ai lu en anglais à sa sortie, et ça se dévore en quelques run... c'est effectivement passionnant. Mais comme l'a très bien dit François Cau dans son podcast: si tu aimes le personnage, tu aimeras son bouquin. Dans le cas contraire, mieux vaut ne pas insister, car les allergiques au parlé de Tarantino y retrouveront tout ce qui les horripilent. J'ai adoré le récit quasi-surréaliste de sa découverte de "Taxi Driver", et il m'a fait découvrir quelques titres ("Where's Poppa" - excellent!) et m'a donné envie de revoir des films que je n'avais pas vus depuis des lustres ("The Funhouse" entre autres...). Car non seulement le mec écrit (comme il parle) de manière galvanisante, mais il te donne vraiment envie de (re)voir les films en question.
  11. Kerozene

    Aka - Morgan S. Dalibert (2023)

    Ca se veut brut et dans ta gueule, mais c'est juste affreusement convenu. Autant revoir les Balles Perdues qui étaient au moins un peu fun à regarder.
  12. Kerozene

    Malignant - James Wan (2021)

    Moi j'ai trouvé ça super
  13. Alors je parle de vernis, donc un truc en surface pour faire bien et se donner bonne conscience. Rien à voir avec le fond. Cela vient principalement de la présence d'une femme noire qui porte le matricule 007 - ce qui en soit ne me pose pas de problème. Le soucis, c'est qu'il me semble (mais je peux me tromper) que cet élément scénaristique a été motivé par la polémique qui a été soulevée lorsque la rumeur d'un Bond noir a commencé à circuler et que des "fans" ont crié au scandale. Du coup, on sent que ça a été inséré là au chausse-pied... il n'y a qu'à voir la manière dont Bond récupère son matricule, c'est complètement bidon. Si au moins ça avait représenté un semblant d'enjeu ça aurait pu être intéressant, mais en l'état c'est que du bullshit. Et à mon sens, ça péjore le film.
  14. Kerozene

    Babylon - Damien Chazelle - 2023

    C'était super!!! J'ai passé les 30 premières minutes sur un nuage, je m'y suis laissé couler et j'ai trouvé ça tellement enivrant que je ne voulais pas que ça s'arrête! La suite est remarquable, jusqu'à une conclusion un peu roublarde, mais spa grave parceque j'ai quand même passé 3 heures avec la banane. Comme dit DPG, c'est presque une retranscription du Hollywood Babylon de Kenneth Anger, avec l'arrivée fatale du cinéma parlant sur un système autosatisfait qui va s'en prendre plein les dents. Chazelle en fait fresque tragi-comique virtuose et décadente tellement éloignée du cul-cul prout de La La Land qu'on se dit qu'il avait envie de se faire pardonner. Aucun problème, Damien. Tu es largement pardonné.
  15. C'est intéressant tout ça, je reste surtout marqué par une impression, un souvenir - faudrait vraiment que je le revois
  16. La bande annonce me faisait envie, et ce fut une sacrée douche froide! Quel ennui, et quel manque de recul! Le film se prend tellement au sérieux, c'est comme si Jason Reitman n'avait rien compris aux premiers films. Résultat. ça ne plaît ni aux enfants des années 1980, ni à ceux d'aujourd'hui.
  17. J'avais également beaucoup entendu parler du film durant mon adolescence, sans savoir de quoi ça traitait. Très connement, j'avais imaginé un thriller à base frères jumeaux, de sosies ou je ne sais quoi bref, complètement à côté de la plaque. Et j'ai découvert le film des années plus tard, j'étais père de famille et mon couple battait de l'aile. Autant dire que le film m'avait autant fasciné qu'effrayé. Ma lecture était évidemment unilatérale: j'étais Dustin Hoffman. Dans les cas de divorces/séparations avec enfant(s), il est bien connu que les avantages penchent le plus souvent du côté de la mère. C'est évidemment quelque chose qui a évolué depuis les années 1970, mais qui reste cependant très ancré dans notre société qui entretient une philosophie passéiste sur ce sujet. Alors je ne vais surtout pas pleurnicher sur ce point (je n'ai jamais eu à me battre pas avoir mes gosses auprès de moi et tout a été super cool sur ce plan là), mais il faut bien admettre que l'injustice envers les pères dépeinte dans le film est assez pertinente et malheureusement toujours d'actualité. Dans mon souvenir du film, les excès de colère du père sont surtout le fruit d'une frustration émanant du système (gros mot) et de l'imbroglio administratif et judiciaire imposé - ça peut paraître un peu "facile" de mettre la faute sur ce paramètre, mais c'est aussi une réalité. Bref, le film m'avait semblé vouloir véhiculer un message pour un divorce équitable entre papa/maman....
  18. Vu en salle et le souvenir s'est un peu estompé... j'avais trouvé ça pas mal, plutôt efficace et donc globalement satisfaisant, mais il y avait un paramètre qui m'avait agacé... Mais je n'arrive pas à remettre le doigt dessus. Je crois que c'était surtout au niveau de la relation des gamins, histoire de harcèlement, etc... qui s'imbriquait de manière pas très heureuse dans le reste. Mais encore une fois, c'est un peu flou...
  19. Ca se laisse regarder trankilou, les images sont plutôt belles, mais on reste effectivement sur notre faim la faute à un script hautement déceptif et à une mise en scène un peu plate. Sinon j'aime bien la façon qu'on les acteurs à grimacer sans arrêt, ça donne une dimension parodique inattendue.
  20. Kerozene

    Prey - Dan Trachtenberg (2022)

    Bien aimé également, tellement plus fun que tout ce qui a été fait depuis le McT - même que le 2e qui m'a fait très mal la dernière fois que je l'ai revu. Et j'ai trouvé l'actrice formidable, avec ses grands yeux noirs hallucinés.
  21. Je ne l'avais vu que sur VHS CIC recadrée avec image délavée. Et là: cinémascope, photo qui tue, direction artistique remarquable, c'est un peu comme si je voyais le film pour la première fois! Ca démarre de manière sympatique en singeant l'ouverture d'Halloween, ça continue doucement avec la présentation du cast de gros nazes, puis vient la découverte de la fête foraine, et c'est là que le film commence vraiment. Et je dois dire que je me suis laisser haper avec délectation: ambiance bis, mais bis assez poisseux et suffisamment mal aimable pour se distinguer du tout venant du slasher 80's. Très sympa.
  22. Quel objet fascinant! C'est évidemment très très beau. C'est aussi très lent, mais jamais chiant, chaque scène apportant son lot d'indices, de surprises et de mystère. Les acteurs sont tous excellents, la direction artistique est à tomber, la musique est enivrante, reste un scénario énigmatique, certes intéressant mais pas sans défaut, qui en laissera plus d'un sur le côté.
  23. Un court de 22 minutes signé Park Chan Wook pour faire la promo de l'iPhone 13. Bon , ça se gausse à tout va parce que monsieur n'a utilisé qu'un téléphone, mais ce n'est de loin pas le premier à le faire. Sauf que là, il livre ce qu'aucun possesseur d'iphone 13 ou plus ne pourra s'offrir: un court métrage qui doit avoir coûté - au bas mot - un demi million de dollars (... et je suis peut-être bien en deça de la réalité). Je n'ai pas réussi à trouver d'info à propos d'un quelconque budget, mais je serais assez curieux d'en savoir plus. Le film? Oui c'est joli mais très lisse, sauf que ça raconte à peu près n'importe quoi en mélangeant wu-xia-pian et vidéo clip 90's sous LSD. Ca sonne bien dit comme ça sauf que... bof. Pour les intéressés:
  24. Kerozene

    Drunk - Thomas Vinterberg - 2020

    Mitigé pour ma part, même si je n'ai pas passé un mauvais moment. Et j'avoue qu'avec cette dernière scène, je n'ai pas trop pigé où il voulait en venir.
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