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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Django est un bon film, mais sa réputation ne joue pas vraiment en sa faveur. Si tu veux encore tenter ta chance, outre les Sergio Leone, je te conseille Le Grand Silence de Sergio Corbucci, ou Le dernier face à face de Sergio Sollima, deux valeurs sûres. J'adore également Tire encore si tu peux de Giulio Questi, et dans le genre nihiliste noite, voir le Adios California de Michele Lupo qui m'avait fait forte impression - mais que je n'ai jamais revu. Et sinon il y a L'Homme des hautes plaines de et avec Clint Eastwood, formidable de bout en bout (et à voir en VO exclusivement, la VF transformant le fond du film).
  2. En général, je suis assez fan des films de Timo Tjahjanto, et ce depuis son "Macabre", mais avec un bémol pour "May the Devil Take You". Bref, l'arrivée de ce "Big 4" m'a complètement enjaillé, sauf que son visionnement m'a plongé dans une sorte de dépression tant j'ai trouvé ça navrant de connerie. Pour sa défense, j'étais dans un mauvais jour, et il n'est pas impossible que mon humeur du moment ait influé sur mon apprciation, mais c'était quand même vachement dur à avaler. Vu la durée excessive du machin, pas sûr que je lui redonne une chance de sitôt.
  3. Pour les amateurs, deux films du père Warren sont dispos sur Netflix: "Spaced Out" (aka: Outer Touch) hallucinante comédie polissonne de science-fiction, et Bloody New Year (connu en France sous le titre qui fait rêver "Les mutants de la Saint-Sylvestre") dernier long métrage du maître, un slasher complètement pété et littéralement fascinant de la première à la dernière image. De Warren, je ne connaissais que l'insipide "Inséminoïd", le mortifère "L'esclave de Satan" et le pas trop mal "Prey" ("Le zombie venu d'ailleurs"), et n'avais donc que peu d'estime pour le bonhomme. Et - chose suffisamment inattendue pour le souligner - c'est grâce à Netflix (!) (et aussi un peu parce que Eric m'a répété 100 fois que Warren, c'est pas si pourri) , que je réévalue maintenant la carrière du monsieur car je me suis régalé devant ces deux pelloches hyper fauchées mais pleines de charme, d'humour et d'absurdité... Et je me disais que ça pouvait potentiellement en intéresser un ou deux parmi vous,
  4. Cookie Mueller: Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir Cookie Mueller, dreamlandeuse chez John Waters, raconte le temps de quelques chapitres ses pérénigrations de jeunes rebelles bien trop décalée pour se sentir alignée avec l'esprit flower power de la fin des 60's. Ses récits autobiographiques - toujours racontés avec humour et une certaine légerté qui rend la lecture aussi fluide qu'agréable - sont aussi cash que trash, débordent de dopes, de sexe et de rebellion, et témoignent d'une vie semblable à des montagnes russes. Sur sa route, elle croise (de près ou de loin) Janis Joplin, Charles Manson ou Jim Morrison. Ses anecdotes sur le tournage de Pink Flamingos sont croustillantes. On regrette que le bouquin soit si court (160 pages), et plus encore sa disparition prématurée (elle fut victime du SIDA) à la fin des années 1980. Fortement recommandé, et pas seulement si vous êtes amateurs des films de John Waters. Cette femme mérite clairement un biopic.
  5. Kerozene

    Bloodshot - Dave Wilson (2020)

    M'en souviens plus... Y a pas un gif qui traine?
  6. Kerozene

    Troll - Roar Uthaug (2022)

    "c'est trop noyé dans un conformisme Hollywoodien." Complètement d'accord, mais pas le conformisme hollywoodien glam, on est plus proche d'une prod Nu Image - peut-être pas en terme de tenue visuelle, mais de scénario super-téléphoné. Pour ma part, la consternation a pris le dessus sur l'admiration. Dommage, parce que Roar a fait des trucs plutôt plaisants par le passé (même son Tomb Raider se laisse regarder)
  7. Kerozene

    Bloodshot - Dave Wilson (2020)

    L'intro m'a fait dire "ça n'a pas l'air si mal", puis j'ai vite déchanté devant cette compilation de clichés d'actioners 90's passée au filtre digital moche et desservie par un montage absolument atroce. Sinon c'est vrai que les animatiques sont bien faites.
  8. Kerozene

    Le Menu - Mark Mylod (2022)

    Après une première partie réjouissante et plutôt captivante, le film commence à prendre l'eau alors que ses enjeux se révèlent et se conclut de la manière la plus foireuse possible - comme Léo, j'ai trouvé celle-ci complètement con. Le film souffre de quelques scènes mal rappiécées (le duel entre Anna Taylor Joy et Elsa est maladroitement greffée au récit) et d'autres qui ne servent strictement à rien (la chasse à l'homme... WTF?). C'est dommage, parce que l'idée de départ est accrocheuse, la DA est au top et les acteurs sont vraiment bons.
  9. Fortement recommandé, les 2 premiers volumes CAMP! de Pascal Françaix. De la hagsploitation à Russ Meyer, de Jerry Lewis aux superproductions musicales parfois foireuses, l'auteur nous imerge avec passion et force d'anecdotes dans le cinéma de l'outrance, nous donnant irrémédiablement envie de voir ou revoir tous les titres traités en ses pages. L'écriture est fluide, c'est drôle et passionant. Bref, du bonheur. Vivement le volume 3 qui devrait sortir au mois de janvier.
  10. Plus apprécié que le premier également. C'est sec, brutal, il y a surtout de très belles scènes de tôle froissée avec des vrais véhicules et pas des pixels de CGI, ce qui n'est pas si mal.
  11. Kerozene

    PIFFF 2022

    Trop bien!!! J'avais trop envie de venir..... mais spa possibe Plein de succès au PIFFF!!!
  12. Vu il y a quelques semaines.... 2? 3? 4? Je sais plus. Je ne me rappelle plus. Du film non plus d'ailleurs. Et c'est pas plus mal.
  13. Itou, un film réjouissant du premier au dernier plan. Les Daniels ont concocté un cocktail de kung-fu, de comédie et de science-fiction à l'équilibre étonnant. Le script est un peu brouillon par moment, mais on s'en fout, l'ivresse compense.
  14. Kerozene

    Nope - Jordan Peele - 2022

    Vu à sa sortie et je ne connaissais rien de l'histoire, je ne savais même pas que c'était un film de SF, et ça m'a complètement cueilli! Je n'ai rien vu venir, suis passé de surprise en surprise, j'ai été émerveillé par la bestiole et assommé (dans le bon sens) par le sound design.... Bref, j'ai trouvé ça super.
  15. C'est pas faute d'avoir cherché....
  16. Vu au ciné avec mes gosses. Jai trouvé ça nul, moche et aseptisé, et mes gamines (la grande est fan de Tom Holland) ont franchement détesté. Sur cette base et les réactions des amateurs du jeu, on peut dire sans risque que les mecs derrière ce film ont fait tout faux.
  17. Revu le film hier soir, première fois depuis peut-être 20 ans. Et qu'est-ce que c'est bien! Très bas du front, mais complètement jubilatoire! Gros bémol cependant, j'ai jeté un oeil sur un "directors cut". Les scènes supplémentaires sont 2-3 dialogues qui ne servent à rien, et - plus agaçant - cette fameuse phrase gratuitement perverse "un couteau dans une gorge d'enfant, ça s'enfonce comme dans du beurre." (ou un truc de ce goût là) a été supprimée. Fuck la cancel culture!
  18. Trouvant les films du MCU des frangins Russo à peu près irregardables, je n'espérais pas grand chose. Et surprise, j'ai trouvé ça fort distrayant. Comme dit, rien d'original, mais c'est bien rythmé, plein de rebondissements, avec des scènes de destructions assez WTF (la scène à Prague est même carrément dingue) et Chris Evans est assez génial dans son rôle d'agent over the top. Vraiment parfait un jour de flémingite.
  19. Kerozene

    Elvis - Baz Luhrmann

    Selon le film, Elvis est même un noir à peau blanche...
  20. Kerozene

    Elvis - Baz Luhrmann

    Suis pas trop client du style blin-bling de Luhrmann, mais je dois dire que j'ai été séduit par celui-ci. Comme tu dis, la première heure est folle, c'est mené tamboure battant avec une bande son couillue (ceux qui veulent de l'authenticité musicale vont être déçus), ça virevolte, ça tournoie, ça fonce et malgré tout, ça reste toujours parfaitement lisible. Le ventre mou du film commence une fois Elvis pété de thune: l'arrivée de sa famille à Graceland et celle des premiers coups durs fonctionnent moins bien, et c'est à partir de là que j'ai commencé à trouver le temps un peu long. Et il y a cette énorme ellipse des année 60, une décennie traversée en 3 minutes et une voix off résumant la carrière hollywoodienne du king en quelques mots. Alors ok, Elvis n'est pas vraiment connu pour ses films, Luhrmann c'est concentré - avec raison sans doute - sur la carrière musicale du bonhomme, mais l'arrivée brutale des rouflaquettes 70's m'a un peu perturbé. Bilan positif donc, pour ce film sur un sujet que je connais très mal mais qui ne manque pas d'intérêt, avec un bémol quant à la durée un peu excessive.
  21. 100% avec toi, à la différence que je ne m'attendais pas à autre chose. Le but du film est de servir la soupe aux penchants d'adrénaline-addict de Tom Cruise et ses qualités de pilote de chasse. Et il le fait très bien lors de ces scènes intenses de caméra embarquée. Il est juste dommage que leur durée soit si courte. Pour le reste, c'est un produit bien emballé, Kosinski n'étant pas un manche pour conter une histoire, et les images ont de la gueule. Autant d'argument pour profiter de la chose de préférence sur grand écran.
  22. Très jolie surprise que ce "Deep House". L'approche du thème de la maison hantée est originale et permet de passer outre le côté formatté de la trame narrative générale. La visite sous-marine fait son petit effet, non sans se perdre dans la vase quand les choses bougent un peu trop, mais ces instants sont heureusement très brefs. Un petit bis honorable quoi...
  23. Je rejoins NLZ et Léo, "The Northman", c'est un peu la déconvenue après la claque et les flatulences "The Lighthouse". Ca reste de la belle ouvrage, avec des scènes de malade mental et des plans séquences qui font la nique au "300" de Snyder, mais quitte à nous livrer un film complètement prévisible et exempt d'émotion, Eggers aurait mieux fait de se la jouer bourrin jusqu'au bout et abuser sur la tripaille et les décapitations. Sinon Kidman est assez sidérante.
  24. Kerozene

    Morbius - Daniel Espinosa - 2022

    Ce n'est pas pire que Venom 2, c'est même un peu mieux. Il y a une mise en place qui inspire plutôt confiance, puis tout s'écroule au moment des scènes d'action durant lesquelles les infographistes ont pété un fusible et tout bousillé en se prenant pour les Jackson Pollock du cinéma digital. Sinon, Leto n'est pas si mal, et les scènes-dans-le-générique sont du grand n'importe quoi.
  25. Kerozene

    Mad Max - George Miller (1979)

    J'en ai fait l'acquisition en participant au crowdfunding - quel boulot! C'est vraiment un superbe objet... Va maintenant falloir que je le lise En tous les cas: merci!! PS: j'attends avec une impatience démesurée le bouquin sur Castellari
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