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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Revu sur le BR du Chat, avec le docu "More Brains" en sus, quel pied! Ca marche toujours aussi bien, super rythmé, supers dialogues, super zik, super putain de film! Il n'y a absolument rien à jeter.
  2. La formule reste la même: des ombres et des des jump scare. Rien de franchement mémorable dans ce qui peut être considéré comme une origin story. Cependant c'est quand même mieux torché que le précédent (voire les précédents), un peu plus intéressant (les personnages centraux ont un peu plus de substance que le couple fadasse et leurs gosses inexistants des opus 1 et 2) et surtout mieux filmé que les deux autres volets (et le 4e, tant qu'à faire). Fini l'image vidéo plate et moche, on gagne enfin de la profondeur et des couleurs, ce qui ne fait pas de mal. C'est aussi plus rythmé, plus drôle (les deux couillons interprétés par Whannell et un mec appelé Angus Sampson font enfin rire). Bon, rien de très folichon non plus, faut pas déconner, mais ça se regarde avec un certain plaisir. On sent que Whannell réalisateur a du potentiel, ce qui est désormais de notoriété publique et donc facile à dire aujourd'hui... je doute qu'"Insidious 3" a un jour permis à qui que ce soit de prédire ses dernières réussites.
  3. Vu la semaine dernière et je ne m'en souviens déjà presque plus. C'est un peu kiff-kiff que le premier, mais en moins inspiré. Visuellement, il y a ce rendu vidéo toujours aussi épouvantable, une caméra à l'épaule qui ne cesse de tanguer et des jump-sacre qui auront une fois encore fait hurler mes gamines (qui ont préféré voir ça à "Aliens") mais qui me laissent désespérément de marbre (alors que je VEUX sauter au plafond!!!). Allé, on passe à la suite...
  4. Brian De Palma: Entretiens avec Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud Je me suis fait l'intégral De Palma tout en lisant la nouvelle version de ce bouquin-entretien paru une première fois en 2001 - Blumenfeld/Vachaud l'ont augmenté en questionnant le maître au sujet de ses derniers opus (jusqu'à "Passion"). L'exercice était passionnant, et m'a permis de rattraper quelques retards (le séminal "The Wedding Party", le réjouissant "Home Movies"), de revoir toutes les pépites du maître, mais aussi sa grosse bouse ("Wise Guys", très vite expédié dans le bouquin - 1 page je crois), et de voir ses derniers films salement critiqués que je n'avais jamais vus ("Passion" justement, qui n'est pas si mal en ce qui me concerne, et "Domino", une catastrophe....). On ressort de cette expérience un peu groggy et avec l'impression que De Palma a toujours fonctionné comme un pur et modeste artisan (mais artisan obsédé - les commentaires sur les plans séquences de "Carlito's Way" ou "Raising Cain" sont assez édifiants), même en ce qui concerne ses plus gros budgets. Le mec est conscient de son talent et de ses capacités et peut se montrer un peu arrogant (surtout quand il en vient à parler de ses connaissances de l'oeuvre de Hitchcock).... Mais il est difficile de lui en vouloir... C'est forcément très riche en information, même si on sent par moment que De Palma a envie de botter en touche - les interviews n'étant de loin pas sa tasse de thé. Born to be Wild: Dennis Hopper, un voyage dans le rêve américain - Tom Folson Une biographie du réal de "Easy Rider". L'écriture est parfois un poil alambiquée mais le parcours de Hopper est tellement dingue que le récit est inévitablement passionnant. "Easy Rider" comme lancement du Nouvel Hollywood et "The Last Movie", avec surtout la postproduction hallucinée et hallucinante de ce dernier, forment la colonne vertébrale de cette bio relativement courte. Pour autant, Folson n'occulte pas le reste: la jeunesse dans un coin paumé du Kansas, les débuts à côté de James Dean, son obsession pour ce dernier, les femmes, un peu de sexe mais pas trop (alors que Hopper est un sex-addict, si l'auteur laisse entendre qu'il est adepte de pratiques particulières, nous n'en saurons jamais plus), les heures Corman/AIP (dont les films sont désagréablement méprisés par Tom Folson qui parle de "séries Z"), beaucoup d'alcool, encore plus de drogues, les épisodes trop courts mais forts en narcotiques de "Apocalypse Now" et son conflit Brando/Hopper puis "Mad Dog Morgan"... désintox, retour en grâce avec "Blue Velvet", la mise en place délicate de "Colors".... On aborde un peu le Hopper photographe, le Hopper collectionneur d'art, un tout petit peu le Hopper peintre, des aspects qui auraient mérités plus d'attention. Ca se lit très vite, les chapitres post "The Last Movie" sont un peu trop rapidement torchés, qu'à cela ne tienne, ce qui en ressort est que Hopper était un fou génial, un rebelle autodestructeur, un type super attachant mais aussi une sacrée tête de mule qui a gâché quelques belles amitiés.
  5. Kerozene

    Insidious - James Wan - 2011

    Revu le film quelques 6 ans plus tard, et ce pour deux raisons: 1. Le montrer à mes filles qui ont bien aimé les Conjuring & co 2. Me rafraîchir la mémoire avant de matter les opus 2 et 3 dispos sur Netflix Et c'était un peu mieux que dans mon souvenir. La photo est toujours affreusement plate et le choix du cinémascope me semble totalement incongru, mais Wan soigne un minimum sa mise en scène, ce qui rend l'ensemble assez fluide et agréable à suivre malgré le côté "Poltergeist" du pauvre avec des personnages un peu cons (le coup du père de famille qui préfère rester au boulot plutôt que d'affronter ses obligations familiales est affreusement mal géré, sans parler de son volte-face soudain après avoir regardé les dessins du fiston.... c'était un peu embarrassant et Patrick Wilson joue un peu comme une pantoufle). Les jump scare, visiblement très efficaces, ont poussé mes gamines à lâcher des cris de 125db entre des phases de bouffages d'ongles nerveux. Chez moi: ancéphalogramme plat. Fait chier de vieillir. La semaine dernière, on s'est fait "Alien", et je me suis pris une sacrée claque - ça faisait 20 ans que je ne l'avais pas vu et le film m'est aparu plus grandiose que jamais. Du côté de la marmaille, l'intérêt était modéré, la tension aussi. Bien plus que devant "Insidious" qui leur a sembleé plus marquant et terrifiant. Sales jeunes.
  6. Le Silkie de A.E. Van Vogt Les silkie sont des êtres capables de se changer en créature amphibie, être humain ou projectile spatial. Ils auraient été créés par les hommes. Ou pas... Et Van Vogt de se focaliser sur un Silkie en particulier, celui qui va marquer à jamais l'Histoire de l'univers, rien que ça. Je ne sais pas si certains d'entre vous ont déjà lu du Van Vogt, mais en ce qui me concerne c'était la première fois... et sans doute la dernière, parce que c'était quand même puissamment prise de tête. Tournures de phrases alambiquées, flux narratif pénible, vocabulaire scientifico-masturbatoire et philosophie machiste rétrograde. J'ai souffert, Spirou: l'espoir malgré tout, 1ère partie 1940: le récit d'un jeune Spirou et de son pote journaliste un peu con Fantasio dans une Belgique fraîchement envahie par les nazis. C'est assez surprenant, Emile Bravo a récupéré le héros de Franquin pour poser un regard relativement nuancé sur la seconde guerre mondiale. On est loin des aventures habituelles du groom et au final, le fait de faire de Spirou le héros de ce récit n'est qu'un moyen d'attirer un lectorat plus important. L'approche est surprenante, c'est plutôt bien foutu, et on a très envie de lire la suite une fois arrivé au terme de cette première partie.
  7. Très bon film, et merci au PIFFcast consacré au ciné corréen car j'étais passé complètement à côté! La structure du film m'a un peu désarmé mais c'était aussi étonnant que captivant de A à Z.
  8. Le jour des cons, de Tadzul Lempke. C'est un petit bouquin très court (44 pages) mais férocement mordant et joliment torché par un ancien responsable du festival 2300 Plan 9. Le récit d'un con à la première personne qui s'en va déglinguer plein d'autres cons. C'est noir, drôle, méchant et simplement jubilatoire! Depuis, Tadzul a lancé une collection de bouquins horrifiques suisses baptisée "Le Gore des Alpes", sorte d'avatar helvète de la collection "Gore" des années 90. Paraît que c'est très sympa.
  9. C'est très con et assez fendard, merci au vilain "dozer" qui roule à deux à l'heure mais terrorise son monde et surtout aux personnages bien teubés et à l'improbable musique électro-glitch-bip-bup. Le film traîne sur Youtube dans une copie très honorable...
  10. Kerozene

    L'impasse - Brian De Palma - 1993

    Revu hier soir et j'avais oublié à quel point c'était solide, vraiment bien foutu. Il est vrai que Peneplope Anne Miller ne fait que moyennement le job et que la musique fait parfois un peu mal (surtout cette épouvantable ballade romantique neuneu accompagnée par un piano joué aussi subtilement qu'une grosse caisse de fanfare de carnaval), mais sinon c'est d'une précision assez effarante... et ce final! C'est magistral!
  11. Kerozene

    Le cinéma et vos enfants

    C'est aussi le plus chiant.....
  12. Kerozene

    Le cinéma et vos enfants

    Je dirais L'Homme invisible, qui est peut être le plus fun.
  13. Effectivement, c'est cousu de fil blanc et on nous fait passer Lovelace pour une pauvre victime. Je ne veux pas dire qu'elle n'a pas souffert, mais son investissement dans le porno a été bien plus enthousiaste (et durable) que ce que ce film limite propagandiste laisse penser.
  14. Un Mattei petit cru avec pléthore d'explosions de huttes, une scène de requin totalement gratuite (mais fort plaisante et piquée à La Mort au large d'après Nanarland), un Donald Plaesance asthmatique (il était gêné par les soins capilaires de Miles O'Keefe selon un trivia imdb) et les quelques aberrations citées plus haut. J'ai rigolé deux ou trois fois, mais on est tout de même loin des fleurons du maître.
  15. Très belle surprise que ce film d'épouvante à message - un message qui va bien plus loin que la "simple" tirade anti-nucléaire qui lui est souvent accolée. Honda prend son temps pour installer son cadre (une île déserte à la végétation champignonesque particulièrement virulente) arpenté par des naufragés presque tous moralement pourris. Les décors, plus que généreux - et naïfs de par leur côté rétro 60's - en mettent plein les yeux avec leur dimension merveilleuse et hallucinée et rappellent à quel point un peu de latex et de peinture font toujours plus rêver qu'une pluie de pixels. Malgré ce côté coloré et un brin enchanteur, "Matango" est un film très noir et sans doute toujours aussi juste dans son analyse dédaigneuse du monde capitaliste.
  16. Revu la bête... c'est toujours indigeste du fait d'un humour poussif, DeVito hurle sans arrêt, Piscopo est à la ramasse, Keitel est tristement fade, et il y a surtout le catcheur Lou Albano dans le rôle de The Fixer dont chaque apparition est simplement épuisante. Mais c'est tout de même moins douloureux la deuxième fois...
  17. Ah oui c'est vachement bien, c'est joliment torché avec une ambiance bien tendue. Un "petit" film trop méconnu.
  18. Effectivement, ce second opus est bien moins plaisant que le premier. Les souvenirs que j'en ai sont bien trop embrumés pour que je puisse dire pourquoi, mais il me semble que cette séquelle est beaucoup plus infantile que le film original, comme si on ne s'adressait plus qu'à un public de gamins prépubères. Jamais vu le 3e...
  19. Revu hier soir, et qu'est-ce que ç'est bien! C'est un mélange blingbling vulgaire de "Vertigo" et de "Fenêtre sur cours" débordant de plans séquences de dingue et de clins d'oeil à l'autre Hollywood, celui du ciné Z et du porno. La scène - un peu grossière - de filature est fascinante, quoi qu'un peu en deça de l'intro de "Pulsions", le meurtre est grotesque et forcément hyper-sexualisé. Je suis sûr que De Palma devait crever d'envie de faire du Fred Olen Ray, juste pour le fun.... A propos de la scène du "baiser tournoyant", il n'en est lui-même pas très fier: déjà en 1984 le public s'écrasait de rire devant le ringard de la chose. Mais au final, celle-ci participe à l'expérience globale de film bizarrement anormal qu'est "Body Double".
  20. Comme Guillaume Tell, c'est 25 ans plus tard que je décide de m'offrir un nouveau visionnement de "Blow Out". Et c'est beau: la caméra de De Palma est virtuose, la composition des plans est impeccable, la musique de Pino est acceptable, le scénario très excitant, mais il y a un je ne sais quoi qui cloche dans l'assemblage des éléments, un côté "tiré par les cheveux" qui agace un peu. Je n'étais pas particulièrement fan du film, il n'y a donc pas de déception, mais plutôt une confortation dans le souvenir que j'en avais. En revanche, j'avais complètement zappé cette fin désespéré qui à elle seule rend le film assez dingue! C'est franchement culotté. Rien que pour ça, ça vaut vraiment le coup.
  21. C'est quand même pas mal torché et salement brutal - je n'ai pas un souvenir très précis des autres films de Marchal, mais ils ne me semblaient pas aussi sanglants. Pour faire court, j'ai bien aimé, mais il y a un truc qui m'échappe:
  22. Après la grosse claque qu'était le superbe "Au revoir là-haut", "Adieu les cons" fait un peu pale figure - d'un point de vue esthétique d'abord, mais surtout d'un point de vue narratif. Non pas que ça soit mauvais, je dois dire que je n'ai pas passé un mauvais moment du tout, mais c'est poussif, on a l'impression que Dupontel a forcé le marriage de quelques idées pas toujours compatibles les unes avec les autres et que le récit est parfois rapiécé à la super glue (voir le personnage de Jackie Berroyer). Malgré tout, j'ai trouvé ça suffisamment touchant, drôle et bien rythmé, et le reverrai sans doute avec plaisir dans quelques temps.
  23. Kerozene

    Spider baby - Jack Hill -1967

    Et avec une formidable chansonnette poussée par un Lon Chaney sans doute bien imbibé lors du générique d'ouverture. Tu me donnes envie de le revoir
  24. Kerozene

    PIFFFcast

    J'ai maintenant 96 Piffcast à écouter, Je suis en train de terminer le numéro 1, et je me demande pourquoi j'ai pas commencé plus tôt.
  25. Kerozene

    PIFFFcast

    Hyper bien. Mais il y a un mec (on ne sait pas qui c'est) qui nous fait croire qu'il connaît Edika en disant que le chat s'appelle Bronsky. Non monsieur, il s'appelle Clark Gaybeul. Bronsky c'est le père de famille. Sinon c'est effectivement super intéressant!
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