Pour illustrer leur propos sur les rêves, Margarete et Philippe prennent l'appel d'un garde-forestier, Louis-François qui ferait la nuit du mal aux filles : Louis-François l'auditeur : "Quand elles me supplient, pour les faire taire, j'les étouffe avec leurs seins..." Margarete de Beaulieu le docteur (admirative) : "Ooooh... c'est TRES surréaliste comme symbolique..." Louis-François (modeste) : "Je sais pas, juste je lui coupe le sein et j'lui met dans la bouche." ... Louis-François : "Comme ma moman, elle me force à dormir avec elle et puis à faire des trucs que normalement on fait pas avec sa moman, est-ce que ce serait pas à cause de ça que je fais tout ça ?" Margarete (professionnelle) : "Vous faites tout ça QUOI ?" Louis-François : "Eh ben, découper les filles en morceaux dans la forêt et puis après jeter tous les bouts dans l'lac. Sauf un." Margarete (condescendante) : "D'abord je ne vois pas le rapport avec votre maman et puis, attention Louis-François, vous m'avez l'air de confondre le rêve avec la réalité." Louis-François (affirmatif) : "Ah ben, nonnonnon, j'confonds pas. C'est quand je les tue et les découpe que, APRES, j'fais des mauvais rêves... j'sais que c'est pas pareil, j'suis pas fou !" ... Louis-François : "Je voudrais dire un petit bonjour à ma moman..." Margarete : "Allez-y !" Louis-François : "Bonjour à ma moman : j'ai tout bien fait comme tu m'as dit." Philippe le psychologue : "Voilà, c'est gentil ça. Elle a quel âge votre maman ?" Louis-François (voix atone) : "Elle est morte il y a 4 ans..." (bruit étouffé de voix de femme) "... pardon pour tout." (bruit métallique indéterminé) bip bip bip (il a raccroché) Margarete (amusée, et totalement inconsciente): "Ooh ben voilà un garçon qui m'a l'air torturé !" J'imagine l'arrière-goût de glauque à l'heure du déjeuner dans les chaumières françaises !!!