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The Ward - John Carpenter - 2009


Woermann

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Vu en salles aussi donc, et je rejoins à peu près ce qui semble être l'avis général un peu partout. A savoir, un tout petit Carpenter, ni spécialement bon, ni honteux non plus. Juste un film d'un mec en bout de course, un peu fatigué, qui ressemble à 3000 autres trucs vus ces 10 dernières années, sans âme particulière, dont on a pas grand chose à foutre... C'est correctement emballé, on ne s'ennuie pas non plus, mais bon, ça n'a juste pas vraiment d’intérêt et c'est oubliable dans la demi heure qui suit.. Bon point, Big John évite tout de même le nanar cosmique de fin de carrière à la Argento / De Palma / Yena300autresàciter, ce qui est déjà pas si mal !

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  • 2 months later...

Dispo un peu partout à 25€

 

 

Je veux dire, le film n'est pas fondamentalement "NUL", puis on a le droit d'être fan de Big John, de vouloir l'intégrale, ou je ne sais pas trop quoi... Mais avec toutes les opés DVD / BR, QUI achète encore un truc comme ça plein pot à sa sortie... ? (surtout un truc qui traine partout depuis des plombes, et je peux dire ça d'un air hautain et la conscience clean, moi je l'ai vu en salles )

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Putain, neuf ans entre Ghosts of Mars et The Ward !

 

Pas vraiment neuf ans de silence radio mais quand même.

 

Le père Carpenter n’a été présent que via deux épisodes inégaux pour Masters of horror (du Carpenter sans le scope, est-ce encore du Carpenter ? ) et, de très très loin, par le biais de remakes de ses films (Fog, Assaut, Halloween, The Thing).

 

Bref, pas vraiment présent.

 

De toute façon, ça nous fait toujours neuf putains d’années sans un seul long-métrage

 

Le manque était là.

 

Autant dire que ça fait plaisir de voir le vieux cowboy désabusé rempiler un coup, d’autant plus que, depuis LA 2013, chaque film a un petit côté dernier baroud d’honneur.

 

Premier constat : Carpenter n’a pas perdu la main

 

The Ward est un titre nettement mieux emballé que la moyenne, y’a pas à tortiller.

 

Ce scope ultra précis !

 

Ces travellings dans les couloirs !

 

Cette capacité à installer une ambiance rien qu’en filmant des décors vides !

 

Big John, c’est le Eastwood du cinéma d’horreur (les deux vétérans ont d’ailleurs une filiation purement hawksienne). Le filmage classique hissé à son plus haut niveau.

 

Bon, après, on va pas se voiler la face : The Ward n’est pas parfait.

 

La faute à un scénario faiblard, un script laborieux et pas original pour deux sous.

 

Narrativement, c’est pas honteux, mais c’est clairement pas bon non plus !

 

L’histoire est un mélange paresseux de Fragile (les décors, l’ambiance, le « monstre », etc.) et

d’Identity (la révélation finale).

 

 

Big John aurait mérité d’avoir un meilleur matériau à mettre en images.

 

Sin on prend la peine de gratter un tantinet, on trouve cependant quelques récurrences carpentériennes : l’enfermement, la folie, un personnage principal rebelle, etc.

 

A l’arrivée :

 

1/ Politique du verre à moitié vide : on tient là un Carpenter mineur (c’est clairement l’un des ses films les moins bons).

 

2/ Politique du verre à moitié plein : The Ward est une bonne petite série B horrifique old school (ni plus, ni moins).

 

J’opte pour le second choix. Moi je l'aime bien ce The Ward

 

Maintenant, j’espère juste que le vieux briscard saura encore nous tirer quelques cartouches avant de passer l’arme à gauche.

 

Il le faut

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  • 3 weeks later...
j'ai trouvé cela préférable à "Vampires" et "Ghosts of Mars".

 

pas trop mal écrit, plutôt bien joué

 

euh..bon oui il y a Amber Heard, c'est vrai

 

très joliment filmé

 

j'aime bien le travelling avant (puis en marche arrière!! ) dans le couloir de l'hôpital...un petit air involontaire de "Bubba ho tep" qui a son charme...

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  • 7 months later...

Pareil qu'à peu près tout le monde : une série B en roue libre, proche de l'insignifiant sans être pour autant honteuse, qui se regarde d'un oeil fatigué ou en faisant autre chose, tant on anticipe tout un quart d'heure à l'avance.

Ca aurait pu être signé n'importe qui et c'est peut-être ça le plus triste, comme Romero qui semble abandonner toute identité quand il signe Survival of the Dead.

 

A se demander si les derniers Argento ou De Palma (qui se vautrent jusqu'à la cariture dans ce qui leur reste de style) ne sont effectivement pas plus intéressants - ou, au moins, plus rigolos à regarder...

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  • 9 months later...

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