Steve Posté(e) le 23 avril 2009 Share Posté(e) le 23 avril 2009 aka Gruz 200 En 1984, dans une petite ville corrompue de l’URSS, un scientifique, un policier psychopathe, un fermier et sa fille sombrent dans la vodka pour finir embarqués dans une terrifiante descente aux enfers. Enlèvements, viol et meurtres se succèdent dans ce thriller enragé qui permet à Alexey Balabanov de revenir sur la période de la pré-Perestroïka de son pays, et d’évoquer la guerre en Afghanistan. Le réalisateur dénonce de façon provocante la violence et l’anarchie d’une époque et refuse ainsi de tomber, 23 ans après, dans une nostalgie consensuelle et bienveillante à l’égard de l’époque soviétique. Fort d’une mise en scène sans complaisance, ce film est un véritable électrochoc contre lequel la presse russe s’est déchaînée à sa sortie. D’une violence quasi-insoutenable de par son réalisme, ce film renvoie une image jusque-là taboue de l’URSS. [FebioFest 2009] Comme beaucoup de gens, j'en attendais beaucoup (le pitch etait un des trucs les plus allechants du festival, les deux seances furent sold-out en 1 jour). Alors oui le film cherche clairement la provocation et le claquage de beignet, mais tout ce joyeux bordel sovietique, ses ripoux et son dechainement de violence vicieuse n'est accompagne de rien d'autre que les petits commentaires narquois de son auteur, apparemment un des cineastes russes les plus critiques de l'ancien regime communiste. C'est fun le temps de quelques scenes, mais j'avoue que le souffle retombe vite. B.O. sympa sinon, on se croirait sur les ondes de Vladivostok FM. z7rM0uWwVy4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jeremie Posté(e) le 12 octobre 2009 Share Posté(e) le 12 octobre 2009 J'avais adoré Des monstres et des hommes du même Balabanov et sa vision décadente de la Russie, avec ses deux familles se décomposant suite à la circulation de certains photos illicites... Vu sa réputation (le film a été interdit de diffusion sur les télé russes), Cargo 200 me faisait pas mal de l'oeil...J'aime bien les directions un peu hasardeuses que prend le scénario (drame ? horreur ? chronique sociale ?) mais son aura extrême est quand même sacrément surfaite (à moins de n'avoir jamais vu un rape and vengeance de sa vie, mouais...). Glauque et grinçant, mais assez mou. Je garde quand même cette vision d'horreur de l'héroïne attachée à côté de son amant en décomposition. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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