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Sleep Dealer - Alex Rivera (2008)


Steve

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Le Mexique comme les Américains rêveraient qu'il soit ! Dans un futur proche où les Etats-Unis ont la main mise sur les réserves d'eaux mexicaines et où la main d'oeuvre locale, reliée par ordinateur aux entreprises de constructions américaines, travaille sur des chantiers américains tout en continuant de vivre au Mexique. Dans ce monde où le virtuel domine, trois personnes entrent en connexion par hasard et vont risquer leur vie pour échapper à leur destin.

 

[FebioFest 2009]

 

Rivera veut en faire trop avec son maigre budget. L'univers qu'il depeint est absolument excellent, on y croit vraiment, mais il aurait fallu etre moins ambitieux sur la maniere de le mettre en images. Que les SFX soient moches ou rates au final ne serait qu'une moindre deception si l'intrigue fil rouge utilisee pour naviguer dans ce futur proche n'etait pas aussi chiante. En gros, le film a les moyens de faire une reflexion sur l'economie americaine du futur, l'immigration, la disparition de l'identite nationale mexicaine, des sujets en or et tres proches des preoccupations actuelles du pays. Mais au final on a deux histoires fast-food qui se deroulent en parallele

(une trahison amoureuse facon soap et la redemption d'un soldat responsable d'une bavure militaire)

.

 

C'est pas a eviter comme la peste, mais ca reste franchement decevant.

 

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  • 3 months later...

Steve tu devrais mettre cette phrase en spoiler, elle raconte quasiment la fin du film :

 

(une trahison amoureuse facon soap et la redemption d'un soldat responsable d'une bavure militaire).

 

 

 

A la rigueur, moi j'ai envie de dire que le film n'a pas les moyens techniques de ses ambitions, et une fois qu'on a fait le deuil des images de synthèses vraiment laides, le film finit par pécher par manque d'ambition scénaristique. C'est bien dommage car le fonds socio-politique est très intéressant (même si il est un peu abstrait, on ne voit jamais de politicien, de chef d'usine, de keufs, on reste entre gens de la classe basse), les thèmes abordés intéressants (la privatisation des ressources, l'identité nationale en péril, le fossé entre les générations), les personnages pas inintéressants, et quelques scènes sont visuellement très réussies (toutes les scènes de rues, les plans de le hangar à travail).

 

Bref, j'aurais envie de voir le verre à moitié vide, en même temps, vu l'inexistence de culture SF au Mexique (quelques écrivains pas vraiment lus dans leur pays, jamais traduits), j'ai quand même envie de me dire que c'est très encourageant (même si Sleep Dealer a été produit en partie par des boites étrangères, l'essentiel est qu'il se passe dans un contexte Mexicain).

 

Pour un premier film fauché, Alex Rivera s'en sort pas si mal.

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