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Killer Party (VF : Macabre Party) - William Fruet (1986)


Superwonderscope

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Vu sur la VHS MGM/UA d'époque. Une VF d'un autre age (la phrase culte du film "j'ai une lubie...je viole et puis j'oublie!"), un doublage exécrable sur un film ultra-médiocre. jaquette US idemà la française : mensongère.

 

 

Trois jeunes filles subissent un bizutage afin d'etre admises sur la maison du campus de leur choix. Le tout se termine dans une maison abandonnée (bien sur) ou une fete de mardi gras dégènère lorsque l'esprit d'un mort assassiné dans les lieux décide de s'incarner dans l'une des trois.

 

Et c'est reparti..entre House on Sorority Row, Slumber Party Massacre, un nouveau film avec des etudiantes et le sempirternel bizutage. Nénés à l'air, garçons en rut. Avec une touche de Week end de Terreur.

William Fruet (Death Week End, Spasms, Blue Monkey...) revisite le genre de manière molle. Avec cependant deux originalités. Le mélange horreur/comédie et une début du film original.

 

Le début s'annonce bien : L'enterrement d'une femme dont le pretre gay cite le Magicien d'Oz dans le rite funéraire . Une femme revient sur le cercueil proférer des insultes contre la morte : celle-ci ouvre le cerceueil et entraine la bru dans son dernier voyage : la crémation...il s'agit en fait d'un film vu dans un drive-in par deux ados en voiture. La jeune fille va chercher du pop corn..revient et voit son petit ami transformé en zombie...agressée de partout, elle revient dans l'échoppe à pop corn ou un groupe de métallleux s'agite..il s'agit en fait d'un video clip du groupe "White Sister " (collant moulant cheveux gras maquillage et tout et tout) regardé par l'heroine du vrai film qui démarre.

Début sympa mais le reste patine tout de suite. Convenu, à peine drole et pas effrayant pour un sou.

 

Tous les meurtres (fourche, trident, guillotine, marteau en pleine tete, etc..) sont hors-champ . A se demander s'in 'y a pas eu de coupes afin de le rendre moins gore?

 

La transformation de l'heroine en démon est hautement risible. Couplée au RHaaaahahahhhaA GrRRRRRrrrrRRRR § aaaAArGGGHhhhh! qu'elle pousse tout en sortant la langue pour attaquer ses consoeurs, ce sont les côtes quont mal à force de rigoler . Oui, un démon. C'est un truc que le scénariste a oublié en route mais s'en est rappelé pour expédier le film à une vitesse supersonique. Le tueur agit d'abord dans un scaphandre (très pratique pour tuer). et ensuite, bé, il s'incarne dans la jolie blonde innocente qui se fait toucher de partout par le beau Martin Hewitt.

 

Cote acteurs : Paul Bartel joue les utilités, et le reste, on s'en fiche un peu, si ce n'est le titillomètre qui s'agite (comme les seins de bakélite) une nuée de jeunes filles qui flashent nénés et postérieurs à la sortie d'un jaccuzzi avec invasion de guepes pour les en faire sortir.

 

bande son : on retrouve un pacson de tubes 80's synthé approximatifs...dont Laura Brannigan, The Lucky One. Par contre, le film date de 1986 et la plupart des titres sont beaucoup plus vieux. Visiblement, le film aurait été tourné en 1984 et MGM ne l'aurait distribué qu'avec beaucoup de retard. Vues les fringues et la musique, cela se tient. Vue la médiocrité du produit, cela se comprend aussi.

 

A noter une fin inhabituelle, cependant, plutot ironique et bien vue. C'est quand même bien maigre pour cet espèce de croisement bizarre et inique entre la comédie teenager, le fim d'horreur, la comédie musicale, la possession démoniaque et un peu de sexe ado.

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