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Let Me In - Matt Reeves (2010)


Jeremie

Messages recommandés

  • 2 weeks later...

Comme prévu, c'est très beau et très vain. La photographie a beau jouer sur des tons plus chauds que celle de l'original, le film d'Alfredson avait une identité visuelle trop forte pour qu'on puisse lui passer dessus sans problèmes : Reeves s'en écarte tout juste prudemment (la sous-intrigue avec les loosers laisse place à celle d'un inspecteur de police ; l'ambiguïté sexuelle est abandonnée - on s'y attendait pas du tout faut dire - et les chats en CGI ont heureusement disparu) mais reprend sous sourciller les scènes fortes de l'original (plus que celle de la piscine, la mort de la femme vampire à l'hôpital sombre ici dans un grand guignol malvenu). Un accident de voiture par ci par là, quelques scènes de voyeurismes, du gore un peu plus cradingue : certes. Les deux mioches sont très bien. Mais bon voilà, si on pouvait se passer de ce genre de photocopie...

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Ben je suis fan de l'original, le trailer était pas dégeu, donc curiosité

Je ne suis pas de ceux qui pensent que tous les remakes sont des mauvaises choses (quand on voit Dawn of the dead ou La dernière maison sur la gauche, et j'en passe), donc pourquoi pas.

Pour le coup, c'est loin d'être raté, c'est juste vain.

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  • 3 weeks later...

Contre toute attente, j'ai trouvé ça plaisant. En fait, je n'ai pas revu le suédois depuis Gérardmer, et du coup je ne peux pas le défendre bec et ongles ni faire un comparatif en connaissance de cause. Je me suis juste laisser par l'histoire une nouvelle fois, et je dois dire que j'ai trouvé le film de Reeves au moins aussi froid et glauque. Franchement, nonobstant l'apport considérable de l'adaptation d'Alfredson, il n'y aucun moment où le propos est quelque soit adouci ou "américanisé", en particulier l'absence complète d'autorité morale sur le gosse (que ce soit sa mère qui disparait complètement du métrage, la directrice de l'école hors-champ, ou le prof de sport yougoslave qui baisse les yeux sur les violences dans son cours). A la limite, la seule différence vraiment notable pour moi, c'est qu'Owen soit un peu plus "nerdy" et on le sent manipulé par Abby du fait qu'il manifestement s'éveille à la sexualité mais soit toujours très maladroit, alors qu'Oskar paraissait limite psychopathe et du coup leur alliance se trouvait assez balancée. La fin du film paraît finalement beaucoup moins crédible dans la version américaine. Esthétiquement, j'ai trouvé les choix plutôt judicieux, la surenchère n'est pas over-the-top. Après c'est vrai qu'on ne peut pas dire qu'il n'y ait une scène plus marquante dans celui-ci que dans l'original, ou alors peut-être la scène du crash, bien exécuté de bout en bout. Quant à la scène de la piscine, même si le climax n'est aucun cas aussi beau que l'original, j'aime bien le découpage technique de la partie qui l'amène. Enfin, belle partoche de Giacchino. Bref, je m'attendais à largement pire.

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  • 8 months later...

Question à ceux qui ont lu le bouquin (et vu le film suédois) :

j'imagine que la nature du sexe de la gamine est présente ?

 

 

Car si oui, ça la fout mal et ne fait que d'autant surligner la vacuité de ce remake et, surtout, le manque de couilles d'un Reeves pourtant, d'après ce qu'il dit, éperdument amoureux de l'histoire d'origine.

Pourquoi, en ce cas, Matt ?

Modifié par Invité
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Merci.

J'ai vu le film d'Alfredson et me demandait du coup, après avoir visionné ce remake, si l'idée en question se trouvait dans le livre ou venait de lui.

 

Ca ne fait que prouver à quel point Reeves se montre timoré et il est alors vraiment permis de se demander pour quelle raison il a tant tenu à re-adapter le livre si c'est pour en livrer une version si édulcorée...

 

 

Sans compter qu'au strict point de vue ambiance, son film n'arrive pas à la cheville de l'original, comme le montre la scène presque finale de la piscine qui ne possède pas le dixième de l'intensité de son modèle.

Comme dit plus haut : juste vain.

 

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  • 2 months later...

Je ne fais pas parti des grand défenseurs de l'original (je l'ai quasiment oublié) mais je trouve la relation entre les gosses plus fortes dans le Reeves... après ça se laisse regarder, mais bon bof quoi...

 

par rapport au questions du dessus, dans les scènes coupées (dispo sur le dvd) on voit justement un flasback expliquant

la castration

 

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Ben j'ai trouvé ça très réussit.

Je ne me souviens pas complètement de l'original vu à Gérardmer, mais le Reeves sait tout de même se démarquer. Il est plus démonstratif, plus classique - ou plus "américain" pourrait-on dire - mais il m'a paru aussi plus émouvant. Alors certes, ce n'est pas un film "utile" (de loin pas), mais ce n'est pas non plus un remake honteux. Et je dois dire que le choix de Kodi Smit-McPhee et ses yeux de requin marteau est un choix judicieux pour le rôle.

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le film n’est pas un chef d'oeuvre mais au moins une scène m'a marqué:

 

l'hallucinant plan séquence de l'accident de voiture vu de l'intérieur

un ton en dessous mais très forte tout de même, la scène de la piscine.

 

 

 

Faut que je vois l'original pour comparer maintenant sachant que l'effet de surprise aura bénéficié au remake.

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  • 9 months later...

Morse (Tomas Alfredson – 2008) / Laisse-moi entrer (Matt Reeves – 2010).

 

Un remake qui sort à peine deux ans après l’original.

 

Démarche assez aberrante (tout ça parce que le spectateur américain ne sait pas lire des sous-titres …), résultat déroutant

 

Un décalque méticuleux.

 

On retrouve, au bas mot, 95 % du film original.

 

Fidélité absolue avec un script et une mise en scène qui ne s’autorisent aucun écart par rapport au matériau de base.

 

Les visuels sont archi proches (mise en scène, photo, accessoires, décors, tout y est). L’ambiance très similaire.

 

Troublant.

 

Un copier / coller sans intérêt pour qui a vu le film d’Alfredson (qui reste supérieur à ce remake).

 

Une expérience bizarre.

 

Le pire, c’est que le film de Matt Reeves n’est pas honteux, loin de là. Il est juste … pareil

 

Enfin, cette « nouvelle » version a au moins le mérite de ne pas défigurer l’original, ni de l’aseptiser (du moins à peu de choses près … les chats et le plan de la cicatrice à l’entrejambe ont disparu).

 

Le seul truc supérieur dans la version 2010, ce sont les effets spéciaux.

 

J’ai trouvé que l’attaque dans le tunnel et celle dans la salle de bains passaient mieux chez Reeves.

 

Le petit vampire a des mouvements arachnéens vachement flippants !

 

Un étrange remake frère siamois.

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