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Amer - Hélène Cattet & Bruno Forzani, 2009


Kerozene

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Ce serait vraiment dommage de ne pas le voir en salle.

 

Faut juste savoir que c'est pas un giallo, que ça en reprend certaines figures, mais qu'on est loin d'une simple accumulation de citations.

C'est une oeuvre purement cinématographique, la convergence entre un substrat filmique vivant et des lumières et matières aspirées par l'obturateur.

A des lieues des photos lisses et ennuyeuses qui peuplent les productions contemporaines, Amer est une démonstration de la magie originelle du cinéma, à contre-courant de l'esthétique consensuelle dominante.

On peut ne pas tout aimer : certains passages m'ont paru ratés, et les inserts musicaux de Cipriani, Morricone et Nicolai (limités en nombre et en durée au regard de la bande son en général) ne sont pas l'idée du siècle. Mais c'est finalement assez secondaire par rapport au plaisir de voir l'aboutissement d'un type de travail que je n'attendais même plus. Et aussi parce que les morceaux réussis, quel panard !

 

 

Si vous êtes un fétichiste du beau grain et des matières somptueuses, si vous crachez pas sur un voyage au pays des sens et du cinéma, ne le ratez pas en salle.

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C'est sorti cette semaine ds 3 salles seulement

 

Je relisais mon avis un peu plus haut, et je dois dire que j'ai pt être été un peu sévère.. Finalement j'ai plutôt envie de le revoir un jour ou l'autre, et le souvenir que j'ai du film vieillit plutôt bien dans ma tête...

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Le film se fait détruire par Jean-Pierre Bouyxou dans le Siné Hebdo de cette semaine. Ouch !

 

en 1977 Bouyxou détruisait "Suspiria" en parlant de film facho!

 

 

"Les procédés foireux de Argento la pute"... M'étonne pas qu'il n'ait pas aimé Amer...

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http://www.canalplus.fr/pid2960.htm?nav=1#

 

Alors oui, l'émission est déjà insupportable en temps normal, mais bon j'ai pas pu m'empêcher d'y jeter un oeil

On me dira, c'est facile, ils ne doivent rien y comprendre, et pourtant le critique de Télérama est quand même le moins pire du lot, c'est dire

Philippe Rouyer ne dit pas des bêtises loin de là, mais y'a clairement une manière de faire et de dire les choses, et là c'est juste atroce du coup on sait plus trop si les autres se marrent parce qu'ils se foutent du film ou de sa gueule

J'ai envie de tuer Neuhoff sinon, déjà qu'il sortait quelques minutes avant que Polanski n'avait fait que des nanars avant The ghost writer cet espèce d'air moqueur et hautain, oh putain...

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  • 2 weeks later...
  • 5 weeks later...

Vu hier soir en salles à Lille lors d'une projection unique et exceptionnelle en présence des deux forts sympathiques réalisateurs et suivi d'un débat passionnant avec ces deux derniers dans une salle pleine.

 

Mon bilan est plutôt mitigé.

 

D'un côté, AMER est exactement le genre de film qu'on a envie de défendre pour son audace et son originalité.

 

De l'autre, 1H30 de gros plans sur des yeux et des bouches avec des bruits de piétinement de gravier en fonds sonore, cela devient très vite horripilant.

 

Là où je suis totalement rentré dans le guerrier silencieux, qui est peut-être pourtant un film encore plus difficile qu'AMER, j'ai eu beaucoup plus de mal à pénétrer le film des deux réalisateurs.

 

Ces deux films dits sensitifs se distinguent en réalité totalement, le guerrier silencieux magnifiant des cadres fixes qui laissent le temps d'être hypnotisés alors qu'au contraire le montage épileptique d' AMER rend très difficile cette immersion.

 

De même, alors que la musique du guerrier silencieux transporte, celle d'AMER est réduite, malgré ce que j'avais pu lire avant, à seulement 4 ou 5 morceaux repris de giallo, le reste du film étant hélas silencieux ou bruyant.

 

Enfin, les trois parties du film s'harmonisent plutôt mal.

 

La première reprend l'esthétique de BAVA, tirée davantage des trois visages de la peur et d'une hâche pour la lune de miel, que de ses purs gialli. Elle s'avère interminable et accompagnée de scènes parlées qui nuisent à l'ensemble.

 

La seconde lorgne plus du côté des films de Breillat ou de Kahn (grand bonheur) et s'avère très courte alors que c'était certainement la plus intéressante à développer.

 

La troisième, la seule à utiliser à 100 % les codes du giallo pour les transposer au scenario, est la plus réussie mais entre temps le spectateur a déjà décroché.

 

Brefs des réals à suivre c'est certain, même si pour moi j'ai râté le train.

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  • 4 months later...

Ah tiens, je l'avais vu en salle à l'époque.

 

J'avais trouvé ça esthétiquement assez fabuleux. Niveau ambiance, son et image c'était quand même superbement bien travaillé.

Perso j'ai bien accroché, sauf la dernière partie qui perd tout l'intéret esthétique dans le noir.

 

ça devient bien bien moche.

M'enfin faudrait que je le regarde un jour nouveau, mais je sais pas si j'aurais la patience.

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  • 2 months later...

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