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Monsters - Gareth Edwards (2010)


Tomfincher

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  • 4 weeks later...

J'en sort, j'ai beaucoup aimé : Road Movie + Monstres Lovecraftiens + Belles Images + Tri bonne musique. Les critiques m'inquiétaient et en fait c'est justement cet aspect contemplatif qui fait tout le charme du film. Je cherche la BO qui a l'air

 

Que des Pieuvres géantes soit, mais de 150 m de haut et montées sur un espèce de corps de cheval et grouillantes de tentacules.

 

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J'ai eu le sentiment de voir un remake de V à la sauce Harlequin. La fille de riche un peu perdue qui s'amourache du photographe baroudeur viril (au petit coeur fragile) j'ai trouvé ça un peu too much, surtout quand le film a tendance à ne se concentrer que la dessus. Un peu frustrant. Et en même temps des personnages qui fuient un quotidien chiant qu'ils ont peur d'affonter en s'engouffrant dans un autre (quotidien) dangereux mais excitant au moins lui, j'aime bien. Ce que je retiens c'est le "I don't want to go home", la musique et les belles images, mais les bêbêtes, à la limite ça aurait pu être un pays en guerre, envahi par des nains hystériques ou des anacondas albinos, ça n'aurait rien changé. Pas détesté mais un peu déconcerté par les intentions.

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C'est pour ça que je n'ai pas voulu en parler avant que tout le monde ait pu le voir.

Parce que comme tu le dis les intentions (en tous cas celles qu'on lui prête. AAAH great expectations from the net) vont en dérouter plus d'un à la vision de ce petit bijou (ok je peux pas résister).

C'est vrai qu'au final les monstres on s'en cogne, parce que ce ne sont ni les héros, ni les adversaires. Ils sont juste un catalyseur pour le reste, un prétexte.

Les vrais "Monsters" du film sont tout ce qu'il y a de plus humain. Odieux, faibles, couards. Le sentiment de désespoir et de fin du monde qui se dégage du film ne vient pas des pieuvres, mais de ce que les humains font d'une telle situation. Et c'est bizarre mais je trouve qu'en 2010 ça résonne bien avec les actualités du moment.

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Les vrais "Monsters" du film sont tout ce qu'il y a de plus humain.

 

 

ça on le comprend rapidement, le truc c'est que humains ou pas, ce n'est pas le sujet du film, juste le contexte alors c'est la que je suis déconcerté Je veux bien y voir une relation avec ce qui se passe en ce moment, je peux comprendre qu'il est plus politiquement correct de nous balancer des gros poulpes que des Arabes en colère (les extra terrestres ont toujours eu bon dos), mais pourquoi se concentrer quasiment exclusivement sur cette romance digne d'un roman de plage? ça ça me laisse un peu dubitatif. M'enfin du Harlequin qui commence à fleurer bon le postnuke tentaculaire j'aime bien aussi en fait

 

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ça on le comprend rapidement, le truc c'est que humains ou pas, ce n'est pas le sujet du film, juste le contexte alors c'est la que je suis déconcerté Je veux bien y voir une relation avec ce qui se passe en ce moment, je peux comprendre qu'il est plus politiquement correct de nous balancer des gros poulpes que des Arabes en colère (les extra terrestres ont toujours eu bon dos), mais pourquoi se concentrer quasiment exclusivement sur cette romance digne d'un roman de plage? ça ça me laisse un peu dubitatif. M'enfin du Harlequin qui commence à fleurer bon le postnuke tentaculaire j'aime bien aussi en fait

 

Bon ben on va dire que c'est la vraie faiblesse du film. C'est le syndrome Xavier Dolan quoi. Un gars de 23 ans qui parle de relations amoureuses, ça tombe à 99% dans le pathos Harlequin (c'est souvent pire que quand ce sont des nanas du même age qui s'y collent d'ailleurs). Mais...

 

 

Maintenant je trouve que l'intelligence d'Edwards c'est de se concentrer sur cette "romance", parce qu'elle fait écho à ce que vivent les pieuvres (les héros sont perdus en territoire hostile, sans points de repère bla bla...) mais sans en faire trop justement. Pour être franc, a la fin du film je me demandais pourquoi tout le monde parle de cette romance alors que je n'y ai vu que deux personnes paumées à plusieurs niveaux, qui s'entraident pour en sortir, pis bon ben finissent par s'apprécier un peu plus qu'intellectuellement. Mais rien de plus, sans violons. D'ailleurs Edwards évite toute scène de baiser langoureux ou de rapprochement timide, il reste dans l'écho des destins des deux catégories de monstres. D'où la scène finale de l'indécent tripotage poulpien, se terminant par la séparation des deux poulpes qui partent chacun de leur coté... Echo encore... bref bref. Du coup cette "romance" ne m'a pas emmerdé plus que ça puisque je ne la vois pas vraiment. Je ne suis pas sur que ça soit voulu par Edwards, je penche plutôt pour l'excuse des fameux 23 ans. Par contre je suis d'accord avec toi sur la simplicité des personnages et je rajouterai même que le tout est assez normatif (bisous à SWS). A partir de là, le film prend une autre dimension à mes yeux.

 

Contrairement à toi je ne vois pas les pieuvres comme une parabole sur une forme de méchants prêts à détruire le monde (qu'ils soient arabes ou pas, d'ailleurs ils ne sont pas "méchants", la fin le démontrant), pas de volonté politiquement correcte (voir la scène du tour operator mexicain ), mais je vois un film sur les antagonismes humains. Souvent un peu cul-cul certes, écris par un geek de 23 ans certes aussi, mais vraiment sincère, vraiment beau visuellement, vraiment couillu dans son approche contemplative à l'opposé de ce que le marketing voudrait en faire (et en fait d'ailleurs), un truc qui ne se planque pas derrière son petit budget pour justifier ses faiblesses, qui ne nécessite pas d'être "vendu" ou "attendu" mais "regardu sans rien savoir", un truc de cinéma quoi... à ne surtout pas découvrir ailleurs que SUR UN ECRAN DE CINEMA DANS LE NOIR TOTAL AVEC UN SON QUI TUE ! Bref ce film m'a troué le cul

 

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ça on le comprend rapidement, le truc c'est que humains ou pas, ce n'est pas le sujet du film, juste le contexte alors c'est la que je suis déconcerté Je veux bien y voir une relation avec ce qui se passe en ce moment, je peux comprendre qu'il est plus politiquement correct de nous balancer des gros poulpes que des Arabes en colère (les extra terrestres ont toujours eu bon dos), mais pourquoi se concentrer quasiment exclusivement sur cette romance digne d'un roman de plage? ça ça me laisse un peu dubitatif. M'enfin du Harlequin qui commence à fleurer bon le postnuke tentaculaire j'aime bien aussi en fait

 

Bon ben on va dire que c'est la vraie faiblesse du film. C'est le syndrome Xavier Dolan quoi. Un gars de 23 ans qui parle de relations amoureuses, ça tombe à 99% dans le pathos Harlequin (c'est souvent pire que quand ce sont des nanas du même age qui s'y collent d'ailleurs). Mais...

 

 

Maintenant je trouve que l'intelligence d'Edwards c'est de se concentrer sur cette "romance", parce qu'elle fait écho à ce que vivent les pieuvres (les héros sont perdus en territoire hostile, sans points de repère bla bla...) mais sans en faire trop justement. Pour être franc, a la fin du film je me demandais pourquoi tout le monde parle de cette romance alors que je n'y ai vu que deux personnes paumées à plusieurs niveaux, qui s'entraident pour en sortir, pis bon ben finissent par s'apprécier un peu plus qu'intellectuellement. Mais rien de plus, sans violons. D'ailleurs Edwards évite toute scène de baiser langoureux ou de rapprochement timide, il reste dans l'écho des destins des deux catégories de monstres. D'où la scène finale de l'indécent tripotage poulpien, se terminant par la séparation des deux poulpes qui partent chacun de leur coté... Echo encore... bref bref. Du coup cette "romance" ne m'a pas emmerdé plus que ça puisque je ne la vois pas vraiment. Je ne suis pas sur que ça soit voulu par Edwards, je penche plutôt pour l'excuse des fameux 23 ans. Par contre je suis d'accord avec toi sur la simplicité des personnages et je rajouterai même que le tout est assez normatif (bisous à SWS). A partir de là, le film prend une autre dimension à mes yeux.

 

Contrairement à toi je ne vois pas les pieuvres comme une parabole sur une forme de méchants prêts à détruire le monde (qu'ils soient arabes ou pas, d'ailleurs ils ne sont pas "méchants", la fin le démontrant), pas de volonté politiquement correcte (voir la scène du tour operator mexicain ), mais je vois un film sur les antagonismes humains. Souvent un peu cul-cul certes, écris par un geek de 23 ans certes aussi, mais vraiment sincère, vraiment beau visuellement, vraiment couillu dans son approche contemplative à l'opposé de ce que le marketing voudrait en faire (et en fait d'ailleurs), un truc qui ne se planque pas derrière son petit budget pour justifier ses faiblesses, qui ne nécessite pas d'être "vendu" ou "attendu" mais "regardu sans rien savoir", un truc de cinéma quoi... à ne surtout pas découvrir ailleurs que SUR UN ECRAN DE CINEMA DANS LE NOIR TOTAL AVEC UN SON QUI TUE ! Bref ce film m'a troué le cul

 

 

 

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