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Hobo with a shotgun - Jason Eisener - 2011


kevo42

Messages recommandés

Je pensais voir une série B assez réaliste, mais finalement HOBO est un Z hyper comic-book.

Une fois ça accepté, on se laisse facilement embarquer dans le film.

Y'a des trucs vraiment super (la relation entre Hobo et Abby), et des trucs vraiment ridicules (le super-méchant et ses fistons qui sont des soies de Tom Cruise circa années 80).

Sur la fin ça devient juste un grand n'importe quoi.

J'aurais préféré voir un bon film de vengeance brutal et réaliste dégeux plutôt qu'un truc grand guignol, mais bon... le film est ce qu'il est, et fonctionne plutôt bien dans son ensemble.

Pas déçu, juste... décontenancé.

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J'ai beaucoup aimé. Le film se présentait comme un hommage aux années 80 (c'est la mode en ce moment) et ne déçoit pas de ce côté là (rien que la chanson de fin ).

 

Je ne connais pas très bien les films de la trauma (j'ai vu toxic avenger 1 et 2, et des extraits de poultrygeist et terrorfirmer) (oui je sais c'est honteux), mais par rapport aux extraits que j'ai pu en voir, Hobo with a shotgun a au moins l'avantage sur ces films de ne pas avoir été filmé au camescope par un aveugle. Le film est vraiment très bien foutu esthétiquement. Le travail sur les couleurs est très intéressant je trouve. Chaque plan est composé de très peu de couleurs (pas plus de deux ou trois), très marquées. Exemples

 

 

 

 

 

Même si hélas le film n'échappe pas à la mode très actuelle du bleu contre orange :

 

 

Toujours au niveau mise en scène, le film est bien rythmé, certains mouvements de caméra sont vraiment pas mal : pour un premier film, c'est prometteur. On pense pas mal à Street Trash, mais de mon point de vue c'est un compliment.

 

L'histoire en elle-même est très classique, sorte de mélange entre the dark knight (le héros qui pousse une population à se révolter contre la vermine qui la gangrène), Sin City (une famille qui domine une ville et l'amène à sa perte, des putes qu'il faut pas faire chier), Repo the genetic opera (les relations entre les membres de la famille),et Steak (les méchants sont des Chivers, ce qui perso ne m'a pas du tout dérangé).

 

 

 

Rutger Hauer pèse bien fort, et effectivement la relation avec la pute est nickel.

 

Les trucages sont assez limites, à bases de boudins : est-ce dans la continuité de l'hommage aux années 80, ou juste une absence de fric ? D'un côté on est content du gore qui tache, d'un autre, l'aspect cheap de ces trucages nuit à leur efficacité. Heureusement les situations sont suffisamment fortes pour qu'on passe volontiers outre ce petit défaut, avec des plans qui marquent vraiment :

 

 

La main dans la tondeuse, la peste (the plague ?) qui pend les médecins, la pinata avec la batte / rasoir, Rutger qui bouffe des lames de rasoir, le bus des enfants cramés, et ensuite quand le même bus vient emmener Slick en enfers...

 

 

Je pense que si les enfants terribles arrivent à faire un film du bagman on sera pas très loin de cette tonalité.

 

Bref, si on aime les beaux blousons, les vieux mecs qui sentent l'alcool, les néons, et le sang par hectolitres, il n'y a pas de raisons de bouder ce film.

Modifié par Invité
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Je ne connais pas très bien les films de la trauma (j'ai vu toxic avenger 1 et 2, et des extraits de poultrygeist et terrorfirmer) (oui je sais c'est honteux), mais par rapport aux extraits que j'ai pu en voir, Hobo with a shotgun a au moins l'avantage sur ces films de ne pas avoir été filmé au camescope par un aveugle.

 

Sauf que les films Trauma on la particularité d’être tourné en 35mm avec un soin apporté à la réalisation que n'ont pas un paquet de film de genre qui sortent en vidéo chaque année.

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  • 3 weeks later...
  • 2 months later...

C'est pas mal du tout. Effectivement le côté second degré permanent où les mecs hurlent, où le réal n'utilise que de la courte focale c'est parfois chiant et ça donne un côté Troma au film. Au lieu de faire un film brutal comme dans les années 70/80 là on est en plein dans les années 2000. Alors on en rajoute des tonnes, on sort des taglines mais parfois ça passe pas. Mais le film est quand même très bien filmé, les couleurs sont incroyables, des scènes sortent vraiment du lot (putain The Plague dans l’hôpital c'est top).

Le film alterne donc des scènes qui déchirent et qui sont froides et d'autres totalement débile dans le style Troma.

Mais je ne me suis pas emmerdé une seconde et c'est le principal.

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  • 5 months later...

Hmmmmm, un peu amer.

Pourtant le film a tant de choses pour lui: un sujet en or, des personnages graveleux, du gore craspec, des démons en armure, des enfants qui brûlent, des flics pourris, ça gicle, ça pisse, ça explose et tout ça en photo scopée qui a de la gueule signée Karim Hussain.

Alors tout ça c'est très bien, voire réjouissant, je suis client et j'en redemande, mais je n'ai pas pu passer outre les dialogues d'une pauvretés abyssales, le montage brut et le sentiment de voir un film bâclé réalisé dans la hâte... J'aurai aimé qu'ils s'appliquent à la réalisation comme ils l'ont fait pour la conception de l'affiche.

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  • 1 month later...

pour moi c'est une petite

 

Bon on va pas se mentir, les trois quarts du boulot sont faits par rutger, qui est absolulent jubilatoire en clodo-flingueur.

 

Mais bon, il a aussi :

 

- des couleurs qui feraient rougir de honte Schumacher période Batman

- une métaphore de la vie avec des ours

- du gore, des ordures et des putes

- l'oscar de la meilleure scene de plaque d'égout

- des mecs en armures

- l'oscar de la meilleure scene de bus scolaire.

 

Ca poutre !

 

Le côté fauché n'est pas du tout dérangeant.

 

Un fin un peu abrupte peut être.

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Sympa, sans plus. Rutger Hauer a la classe (et il tient tout le film sur ses épaules faut bien l'avouer), la mise en scène est soignée, la photo a de la gueule, c'est en scope, bien rythmé, les fx gores sont assez réussis et le méchant est un sosie de Dick Rivers. Du coup on en oublierait presque le budget qu'on devine pas énorme.

Mais bon après voilà... C'est du Troma-like avec un peu plus de thunes alors que l'affiche et le générique (magnifique au passage) laissaient penser à un énième truc grindhouse 70's. En fait ça fait un moment que je suis plus dans ce délire néo-retro badass tellement on en a bouffé ces dernières années. Enfin si dans le genre Z débile ultra fauché plus ou moins dans le même esprit j'ai quand même préféré The Taint et ses bites qui explosent pendant 70 mn. Voilà.

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  • 6 months later...
  • 1 month later...
  • 1 month later...
  • 2 months later...

Pas aimé !

 

Pour moi, le film en fait trop dans le nawak (c’est archi too much) et manque clairement d’équilibre.

 

Dans chaque bande bis de la grande époque, tu avais un ou deux trucs vraiment énormes. Ici, c’est en permanence et puissance dix (à côté de Hobo with a shotgun, un titre Troma ressemble à un clip de l’UMP !).

 

Du coup, c’est juste indigeste et agaçant sur la durée (overdose de punchlines badass).

 

Sans compter que le film pique les yeux et fait mal aux oreilles

 

Après, la chose a quand même quelques qualités : ça fait bien plaisir de revoir Rutger, le côté trash est parfois jubilatoire (ici, les gamins morflent copieusement), l’ambiance de déliquescence urbaine est terrible, il y a de bonnes idées (les deux bourreaux en armure ) et des détails qui tuent (le whisky local s’appelle BJ).

 

Malheureusement, ça ne rattrape pas l’affaire et Hobo with a shotgun remporte, pour moi, la triste palme du pire opus de la vague néo-grindhouse.

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Je viens de le mater et j'ai ADORÉ!

 

C'est fun, ça perd pas de temps, c'est rythmé, ca va jusqu'au bout de ses idées, y'a des passages et des idées absolument jouissives! Bref, j'ai trouvé ça mortel de bout en bout!

 

Pourtant j'avais peur de la même chose qu'avec John Dies At The End, à savoir un trop de nawak sans véritable finalité. Mais finalement ça tient la route, car tout est cohérent dans l'univers qu'il dépeint, ça se tient, les deux héros sont attachants, les méchants bien marrants, et c'est fun! Et surtout je me suis dit que c'est CA QU'AURAIT DU ÊTRE LE MOLLASSON MACHETE!

 

Bref, des films comme ça j'en redemande volontiers!

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je me joins au concert de louanges.

 

on offre à un jeune réalisateur de films z l'opportunité de réaliser son hommage au cinéma bourrin : évidemment qu'il pond un truc surchargé à tous les niveaux et tant mieux!

ça au moins, ce n'est pas de la demi-molle à la Machete. quoiqu'il aurait encore manqué un final apocalyptique pour rivaliser avec la nouvelle vague nippone de grand-guignol.

 

et à ceux qui comparent à Terror Firmer et Poultrygeist en faisant la moue, je répondrai juste que 10 ans séparent ces deux films. c'est pas comme si on croulait sous le sang neuf, ce serait peut-être pas plus mal de l'encourager avant qu'il ne se tarisse complètement.

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