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L'illusioniste - Sylvain Chomet - 2010


MartinG

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À la fin des années 50, une révolution agite l’univers du music-hall : le succès phénoménal du rock, dont les jeunes vedettes attirent les foules, tandis que les numéros traditionnels – acrobates, jongleurs, ventriloques – sont jugés démodés. Notre héros, l’illusionniste, ne peut que constater qu’il appartient désormais à une catégorie d’artistes en voie de disparition. Les propositions de contrats se faisant de plus en plus rares, il est contraint de quitter les grandes salles parisiennes et part avec ses colombes et son lapin tenter sa chance à Londres. Mais la situation est la même au Royaume-Uni : il se résigne alors à se produire dans des petits théâtres, des garden-parties, des cafés, puis dans le pub d’un village de la côte ouest de l’Écosse, où il rencontre Alice, une jeune fille innocente qui va changer sa vie à jamais.

 

Origine du projet

 

C'est la fille de Jacques Tati, Sophie Tatischeff également réalisatrice, qui a transmis le scénario inachevé à Sylvain Chomet. Informée de l'intérêt du réalisateur et enthousiasmée par Les Triplettes de Belleville, elle prend elle-même contact avec le producteur Didier Brunner et lance le projet. Ainsi "légitimé", Chomet est plus libre : "Je me suis senti accepté, bienvenu, "validé", en quelque sorte par Sophie. Et non pas "écrasé" par la silhouette de Tati. Je connaissais très bien son cinéma, ses films, car il a toujours fait partie de ma vie." Il reprend ainsi le flambeau de son glorieux aîné et ne retouche que ce qui s'avère nécessaire : "J’ai changé seulement 30% du script, principalement parce qu’il y avait des scènes qui avaient été visiblement moins développées que d’autres, ou que Tati devait avoir visualisées avec tant de précision dans sa tête qu’il ne les avait décrites que de manière incomplète, elliptique, dans ses notes."

 

J'avais détesté les triplettes de belleville, et j'ai complètement adoré celui là. Sans doute parceque tout le côté "volontairement moche" et musical du premier a disparu, faisant place à une insondable mélancolie qui m'a d'ailleurs mis un sacré bourdon

après je saurai pas expliquer pourquoi ça m'a plu, tant c'est rempli de trucs que j'aime pas d'habitude, (côté "poétique", illusion, clown, spectacle, yeux d'enfants tout ça machin) mais là ça l'a fait!

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