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Cosmopolis - David Cronenberg, 2012


Kerozene

Messages recommandés

 

Au fait, si il y a des gens qui sont intéressés, je profite de cet interlude pour vendre ma pomme (mais pas que, c'est un gros travail d'équipe): j'ai écrit un petit truc pour rassembler mes idées à propos du film, je vous le propose innocemment: http://www.gizmo-inc.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=287:cosmopolis&catid=61&Itemid=94

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Ce qui est fascinant avec les films de Cronenberg c'est qu'on attend toujours un miracle.

 

Parois on choppe une pépite là où l'on s'attendait à trouver un film mineur (existenz) parfois on tombe sur une croûte alors que l'affiche était alléchante (spider).

 

Cosmoplis est hélas dans la seconde catégorie.

 

Le film ressemble à VIDEODROME et CRASH avec sa lente descente aux enfer destructrice, la photo est superbe, la musqiue d'Howard Shore est un vrai trip... mais à part ça du vide.

 

Ca raconte pas grand chose, l'ambiance fin de monde déprimante est lourde mais n'arrive pas à captiver, ça critique avec simplicité le capitalisme, les dialogues sont si artifiels qu'on se croirait chez Blier parfois, et surtout... ça emmerde vraiment (j'ai failli pioncer alors que l'ai vu à la séance de 19H...)

 

Et en plus l'autrefois bandante Samantha Morton a pris 30 kilos. La fin d'un monde quoi.

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Moi j'y suis allée ce matin aux aurores. Je me sens comme une vieille crème fouettée dans un mixeur déglingué. Ce Cosmopolis présenté ce soir à Cannes est d'un pédantisme, et il n'a ni queue ni tête, mais il a une prostate, celle du héros valeureusement joué par Robert Pattinson qui est bien courageux. C'est une vraie merde, hein ! Bon, il a la prostate déglinguée. Bon c'est pas une raison pour faire un film... Et il est dans une voiture dans un embouteillage monstre à New York. Il veut pas bouger de cette voiture, il faut dire que de temps en temps, il y a des jeunes filles qui viennent lui faire des trucs, donc il s'ennuie pas trop. Mais quand même, il s'ennuie un peu quand même, hein. Il veut aller chez son coiffeur, c'est une idée fixe. J'ai rien compris. C'est aberrant, c'est aberrant. Quand je suis partie, je savais même pas ce que j'avais vu. Alors y a Juliette Binoche qui est une des visiteuses sexy : elle est délicieuse, elle. [Matthieu Amalric] dans un rôle de fou. Il adore faire les fous.
Modifié par Invité
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Mais le cinéma de Cronenberg est fait pour cela, il est fait pour que deux, trois gus se cassent avant la fin.

....

De Chromosome 3 à Cosmopolis, dans une moindre mesure, c'est un cinéma qui ne s'offre pas, un cinéma qui se mérite.

 

 

Ouais, me range plutôt du côté de ceux qui attendent le mieux sachant que l'on peut tomber sur une pépite ou une grosse déception. Du coup, pas vraiment prêt à faire l'effort pour mériter le Graal qui a pris un coup dans l'aile depuis Eastern Promises et/ou Spider.

 

Resté sur les grands moments en salle, eXistenZ, ça fait tout de même drôle de voir des personnes se lever. Pour tous les autres films de ses débuts 70-80, la question ne se posaient pas: VHS et un public largement acquis qui ne quittaient même pas le sofa pour une aller-retour frigo.

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  • 3 months later...

bon bah c'est quand même une belle bouse!

 

l'accumuluation de perso irritants sur une trame dont on se fout, avec des dialogues "litteraire(ment casse burnes)=

mais a mon énorme surprise Robert Parkinson joue tres bien

c'est toujours ca de pris pour les pisseuses qui sont allées voir ce film en salles, et maudirent "la chatte a sa mère" à Cronenberg.

 

par contre, dans la foulée, j'ai revu Videodrome qui est une bombe, mais il y a deja le gout des dialogues ronflants

 

Depuis FAUX SEMBLANTS (mais vraiment chiant), Cronenberg:

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Alors moi j'ai bien aimé, alors que les derniers Cronenberg m'avait laissé de marbre, dans le genre support pour intellos de salon.

Pour le coup c'est radical, et sans aucune concession. Aussi indigeste et limite que CRASH. Bref pas du genre tiède façon "SPIDER"... d'une belle cohérence et d'un aplomb dans sa radicalité, qui rassure quand même sur le personnage qu'il est devenu dans le cinéma actuel.

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