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Memories of murder > Bong Joon-ho > 2003


machun

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En 1986, dans la province de Gyunggi, le corps d'une jeune femme violée puis assassinée est retrouvé dans la campagne. Deux mois plus tard, d'autres crimes similaires ont lieu. Dans un pays qui n'a jamais connu de telles atrocités, la rumeur d'actes commis par un serial killer grandit de jour en jour.

Une unité spéciale de la police est ainsi créée dans la région afin de trouver rapidement le coupable. Elle est placée sous les ordres d'un policier local et d'un détective spécialement envoyé de Séoul à sa demande. Devant l'absence de preuves concrètes, les deux hommes sombrent peu à peu dans le doute...

 

Je remercie encore la cinémathèque de Toulouse pour m'avoir offert ce

Alors au début je reconnais bien la patte du réalisateur avec ses personnages pathétiques, des flics aux méthodes peu catholiques et d'un professionnalisme hors norme (le plan-séquence sur le lieu du crime est à mourir de rire) qui se retrouvent dépassés par une situation grave. Mais alors je ne m'attendais certainement pas à ce que ça finisse si gravement. La fin sous la pluie m'a absorbé le squeele et l'a recraché comme un mollard. Le film qui va aux limites de ses personnages, d'abord de la connerie, puis les poussant totalement à bout, la situation se dégradant de plus en plus est juste irrécupérable. A partir de la baston du bar jusqu'à la fin, j'étais en permanent.

Chef d'oeuvre, sans parler de la mise en scène de Bong et de la photographie, IRREPROCHABLE!

 

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  • 3 weeks later...
  • 2 years later...

C'est donc 10 ans après tout le monde que je vois enfin "Memories of Murder", mais au moins c'était sur grand écran, et en 35mm! Le film se situe un peu quelque part entre "Seven" et "Zodiac", mais avec en toile de fond une peinture acerbe (et contradictoirement comique) du système policier sud-corréen. Le film claque visuellement et offre un tableau de la campagne locale qui tranche carrément avec les thriller urbains qu'on a pu voir ces dernières années.

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  • 3 years later...

A ce point de souvenirs nébuleux, je crois pouvoir dire que je n'avais jamais vu Memories of Muder...ou pas en entier. En tout cas la très belle ressortie salles (il passe même au Mk2 biblio !) a été une excellente occasion de le (re)découvrir. Quelle claque

Un film qui n'a pas usurpé sa réputation de temps à autre, ça fait du bien quand même...

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  • 4 weeks later...

J'ai moi aussi profité de la ressortie salle de cet été pour découvrir "Memories of Murder" que je n'avais jamais vu !

 

Plutôt conquis, même si je serais pas forcément aussi dithyrambique que vous sur le film. Il y a clairement des qualités, l'écriture, le côté très dark, l'épaisseur des personnages, les ruptures de ton, la photo, le cadre atypique, le final, bref, vraiment de quoi se mettre sous la dent. C'est très dense, ça m'a rappelé un peu "Zodiac", en effet, avec cette enquête qui dure, qui dure, avec ses pistes, bonnes, mauvaises, inabouties, ses persos qui s'enfoncent dans leur enquête jusqu'à péter un câble, qui semblent ne jamais en voir le bout, sous cette pluie qui ne s'arrête jamais... Non, vraiment un très bon film, et je pense qu'il vieillira bien dans ma tête au fil du temps. Après, les seules petites limites que je trouverais sont une affaire de gout. De mon rapport au cinéma coréen, sa sensibilité, à laquelle je suis, non pas hermétique, mais disons que ça ne me touche pas autant que d'autres, tout simplement... Et j'ai beau en voir, des films différents, variés, encensés, j'ai toujours ce même gout d'inachevé, ou jamais de claque totale. Mais bon, un très bon polar, un très bon film, qui mérite sa réput', comme dit Jérémie, ça fait déjà plaisir !

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Faut aussi remettre ça dans le contexte de l'époque.

Je l'avais découvert en salles à sa sortie et je peux t'assurer que la claque venait, en partie, de l'impression d'avoir visionné quelque chose de jamais vu auparavant - cet improbable mélange, aussi étrange que jouissif, entre Blake Edwards et Fincher.

Dommage (même si The Host s'en approche par endroits) que son auteur n'ait plus jamais retrouvé tel état de grâce...

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