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Drive - Nicolas Winding Refn, 2011


Kerozene

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Woké.

 

 

Wo putain j'l'avais pas regardé avant aujourd'hui..... C'est vraiment la surpuissance de la débilité journalistique... le "Prix Nobel du Cinéma"! C'est à tomber par terre de stupidité! Depuis quand le Festival de Cannes est-il dévoué à la célébration de cinéastes portant sur leurs épaules un travail marquant dans l'évolution de l'humanité?

Je ne dis pas ça pour défendre le film de Refn, vu que je ne l'ai pas vu, mais des propos pseudo-intello d'un mec qui doit passer le reste de la journée à se regarder pousser les ongles en se demandant s'il portera sa teub à doite ou à gauche dans son slip fraichement repassé pour la touze cannienne du soir à venir, je trouve ça juste déplorable, sans compter que c'est méprisant pour tous les mecs qui ont bossé autant sur le film que sur la sélection.

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Il dit qu'il a aimé, moi ça me va.

 

 

Mais c'est ça le pire!!!

si il avait détesté le film, soit, il pourrait argumenter comme il veut, ça ne changerait rien au fait qu'il ne l'aime pas.

Mais là: il aime bien, il cite même les nombreuses qualités du film, mais "c'est nul" .

Si c'est pas la malhonnêteté incarnée alors je sais pas ce que c'est.

Ou alors le mec prête au festival de Cannes des vertues que j'ai pas capté, mais la palme n'a jamais été décernée par Gandhi ou Marie Curie à ce que je sache.

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Très bizarre cette façon de passer de "j'ai aimé" à "c'est nullissime" et franchement je m'en tape pas mal de son idée de Cannes. Des gens qui n'ont que mépris pour tout le pan du cinéma qu'on aime, pour paraphraser DPG, il y en a plein et il y en aura toujours, ceux qui regardent de haut celui qui dit adoré tel polar de Castellari et se disent plus cinéphiles car ils vont voir Le chat du rabbin, eux. Alors un de plus ou de moins, je m'en fous totalement.

Son idée de Cannes est fausse oui (passer de tous les genres en un festival, sans apriori, j'adore) et quand je dis qu'il a bien aimé Drive et que ça me va c'est qu'il le critique négativement par rapport au fait qu'il soit en compétition dans ce festival. Tiendrait-il les mêmes propos si c'était à la compétition d'Hallucination collectives ? Il aime le film.

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Il aime le film.

 

C'est un con quand même.

 

Dans l'absolu je m'en cogne de ce qu'il raconte.

Mais le mec est payé pour raconter ces conneries.

Et je ne peux malgré tout pas ne pas avoir d'opinion par rapport à lui.

Donc voila.

Après il est clair qu'il ne va pas m'empêcher de dormir.

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  • 2 weeks later...

Alors c'est vachement bien mais c'est pas "THE TUERIE" qu'on annonce un peu partout depuis la projo cannoise, mais c'est quand même super bien.

 

Déjà ça s'appelle Drive mais des poursuite en bagnole y en a pas des masses par contre :

 

- Des passages musicaux qui tabassent avec de belles images ça y en a

- De la violence ultra bourine qui fait mal et qui donne le sourire y a

- Des acteurs qui en jette (Perlman, Gosling et Brooks) et qui font plaisir à voir

- Une super photo et une mise en scène supra classe.

 

Ça rappelle Friedkin ou De Palma, ça va y a pire comme comparaison.

Par contre, on m'a soufflé a l'oreille que ça fait très Tarantino à l’européenne et c'est pas faut.

 

Bref c'est frais et ça fait plaisir, et du coup j'écoute NightCall de Kavinsky en boucle depuis ce matin.

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Ouais à peu près tout pareil que l'homme aux canards, même si je vois plus une filiation avec Michael Mann que De Palma perso. (surtout Heat et Collateral). Et puis Ryan Gosling, il est bien hein, mais je sais pas, je comprends pas trop l'enthousiasme général sur ce garçon. Il est correct, il plombe pas le film, mais j'ai un peu de mal à m'emballer plus que ça sur lui...

 

Le film voilà, très bien, très sympa, à la hauteur des attentes, mais peut être un peu trop "ce que j'attendais" en fait, alors que Refn m'a habitué à être un peu plus surprenant. Pas THE claque ultime tout ça, mais très bon petit polar quand même

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En fait la scène de l’hôtel m'a fait penser à Scarface

 

Pareil.

Beaucoup aimé en tous cas, c'est du bonbon pour les yeux, et la bande sonore tabasse correctement. Le perso de Goslin rappelle ces anti-héros crapuleux pas tout propres sur eux avec une morale bien à eux, façon l'homme sans nom ou Snake Plissken, le genre de gugus détestable qu'on adore à l'écran et qui se font vraiment très rares.

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MON FILM DE L’ANNÉE !!!

 

c'est parfait de la première jusqu'à l'avant dernière scène. J'aurais aimé qu'on termine sur le visage, sur les yeux, et sur le clin d'oeil scénaristique. Mais non mais c'est pas grave car ça bastonne dans tous les secteurs (musique, acteurs, mise en scène, personnage, scenario). On a l'impression d'avoir vu ça des 100 de fois et pourtant les 1h30 du film passe à toute vitesse et c'est comme si c'était la première fois.

 

En plus grâce au problème technique de la projo Etrange Festival on a eu le plaisir de voir 2 fois la scène d'ouverture.

 

LE meilleur film du festival avec Super et Take Shelter, c'est con c'était pas des exclus.

 

Une fois fini j'avais qu'une envie acheter un nouveau ticket. Putain le 5 octobre...

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J'ai adoré. Je suis tombée avec plaisir dans tous les pièges tendus : que d'émotions avec des prémisses d'histoires, le luxe d'en dire un minimum. Je n'ai pas perdu une miette de l'écran pendant toute la durée du film.

L'économie de dialogues et le manque d'épaisseur des personnages ne m'ont pas gêné, au contraire : j'ai apprécié ne pas avoir de retour en arrière sur les histoires des gens ou des explications sur les mères courageuses ou ce genre de trucs.

J'ai regretté que la fin soit un peu longue (les allers-retours pour répéter la même chose, c'est un peu pénibles) .

 

Et je pensais pas que les Chivers pouvaient être aussi classes

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Déjà ça s'appelle Drive mais des poursuite en bagnole y en a pas des masses par contre :

- De la violence ultra bourine qui fait mal et qui donne le sourire y a

Y'a une scène qui m'a choqué mais dont la violence est relativement justifiée

(celle dans l'ascenseur)

. Pour les autres, je trouve que le film n'avait pas toujours besoin de ça. Je suis un peu déçu que Refn ait sacrifié son film sur l'autel de la violence gratuite

(la tuerie à coups de fourchette, entre autre)

 

 

A part cette menue faiblesse, j'ai trouvé ce film assez bestial, c'est calotte sur ta bouche, un des meilleurs film vu ces dernières années. À la fois tendu et super éthéré, c'est une succession de scènes toutes plus réussies les unes que les autres (Refn filme l'amour naissant avec une économie de moyen à tomber par terre), d'une cohérence abusée, un casting béton, et cerise sur le gâteau : Drive est un hommage à mon film de Friedkin préféré (To live and die in L.A. - mais contrairement à Tarantino, c'est fait avec intelligence).

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