Aller au contenu

Le mépris - Jean-Luc Godard - 1963


Jeremie

Messages recommandés

 

Au rayon, je rattrape mes lacunes honteuses, Le mépris donc, histoire d'appuyer le fait que je vois souvent le coup venir quand je vais à reculons d'un classique de ce genre

 

J'avais un souvenir assez précis du fameux générique de début en cours de cinéma ; j'avais vu ça d'un oeil, et c'était finalement plus risible qu'autre chose. Pas sûr que mon sentiment ai changé quand même.

 

Alors oui oui, c'est gonflant. Oui je n'avais rien à foutre de cette crise conjugale, oui j'en avais rien à foutre des fesses de Bardot ou de Fritz Lang qui filme des statues maquillées. Et c'est embêtant, vu que ça reste d'une beauté plastique saisissante, mais trop démonstrative à force de virtuosité : oui c'est beau, mais qu'importe, puisque Godard se masturbe plus qu'autre chose.

Les adagios de Delerue, superbes, assénés à l'emporte pièce à n'importe comment : ils finissent par être dénaturés ; plus rien ne passe. Et puis Bardot bon hein : sex-symbol peut-être, mais tête à claque davantage ; ça minaude, ça minaude, encore faut-il faire autre chose. Un scène que j'aime bien tout de même : lorsque Piccoli l'a rejoint dans le jardin et que toute sa déception, sa lassitude se ressent dans son regard. Pour le coup, la musique de Delerue fonctionne, et on reste dans quelque chose de sous-entendu ; loin des discussions de sourds qui peuplent le reste du métrage.

 

i5_K361vWF8

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai une certaine tendresse pour le film, sans que ça soit pour autant dans mon panthéon, ni même dans mon top Godard... Je trouve le tout très beau formellement, que ça soit l'image, ce scope, "bon à filmer les serpents et les enterrements", la partition de Delerue (même si un peu trop re-entendue ailleurs depuis), les décors (Capri, la villa de Malaparte , les studios italiens, ...). Le couple Piccoli / Bardot fonctionne de façon aléatoire. Certaines scènes me captivent, d'autres me font chier. Les personnages qui gravitent autour sont intrigants, Lang et Palance en tête... J'arrive sans trop de mal à me laisser bercer par le film, son ambiance latine, sa sensualité, les hanches de Bardot... On est loin du chef d'œuvre vanté partout, mais je ne bascule pas pour autant dans l'extrême inverse. Comme pour beaucoup de Godard finalement, je ne trouve ça ni génial, ni insupportable, contrairement à 90% des spectateurs qui se rangent à l'une ou l'autre des catégories j'ai l'impression...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...

L'un des rares Godard que j'ai envie de tenter après l'abominable pierrot le fou qui m'avait été bien vendu par la présentation de Frederic mitterand. Dans lintro, il avouait avec modestie que chez godard on ne comprend pas tout mais qu'il suffit de se laisser porter.

j'adore le thème musical de Delererue, découvert dans le film casino. D'après ce qu'écrit jeremie, cet adagio est beaucoup mieux utilisé chez scorsese et le couple de niro/sharon stone que chez Godard et on couple piccoli/bardot.

reste comme principal argument que film figure parmi les films préférés de luc besson avec les 101 dalmatiens.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...

J'ai survolé le film: les images sont magnifiques (la Raoul Coutard's touch) les paysages et leurs statues sont magnifiques, Bardot est belle mais à baffer dès qu'elle ouvre la bouche et je la trouve moins bien dirigée que chez Clouzot qui n'hésitait pas à la baffer pour le besoin d'une scène. Piccoli a la classe. C’est quand même plus regardable que Pierrot le fou , notamment grâce au Thème de Camille signé Delerue qui magnifie les images dès qu'il apparaît.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je l'avais tenté il y a 10 ans, j'ai laissé tomber au bout de 20 ou 30 minutes d'un effroyable ennui.

c'est la nouvelle vague dans ce qu'elle a de plus autiste : sujet inintéressant d'un couple qui bat de l'aile, prétention artistique palpable à chaque seconde sans rien amener de saisissant, dialogues dopés aux barbituriques et un superbe thème musical balancé n'importe comment.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...