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Stalker - Andrei Tarkovski (1979)


machun

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Stalker, sorte de guide, accompagne un physicien et un ecrivain dans la "zone", vaste no man's land ou jadis est tombe une meteorite. Ce territoire contient un secret: "la chambre des desirs" exauçant les voeux de ceux qui s'y rendent.

 

Découvert il y a quelques semaines ce monument considéré comme une référence absolue, j'ai reçu ma claque pour le reste de la semaine. De toute façon, les films posés, qu'ils soient longs et lents, dès qu'il y a une ambiance assez particulière qui est diffusée je pourrais admirer très longtemps. Et pas de déception pour celui-la, que ce soit pour l'URSS terne, triste et quasi vide ou pour la Zone avec ses dangers invisibles et son tunnel glauque, on croirait tout ça sorti d'un autre monde qui n'appartient qu'au film. La scène avec les dunes de sable et ce mystérieux oiseau qui disparaît en plein vol . Plus on avance dans le film et plus on est plongé dedans, comme si le temps se ralentissait de plus en plus et pour l'avoir vu dans une salle de ciné, au milieu des sièges tous remplis, j'avais vraiment l'impression que tout le monde s'effaçait au fur et à mesure pour avoir l'impression d'être vraiment tout seul. Rarement ressenti cet effet bizarre, quand le film est fini et que les lumières se rallument, que l'on se souvient que l'on était dans une salle de ciné.

 

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La première fois que j'ai découvert STalker, je l'ai maté tous les soirs pendant 1 semaine. Mais bon je fumais beaucoup à l'époque.

 

Les autorités Soviétiques qui faisaient tout pour faire chier Tarkovski avaient sorti Stalker en tant que film pour enfant histoire de le plomber, ça a du les calmer les mioches.

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Faut que je le revois dans de bonnes conditions, parce que la seule fois, c'était en cours de sémiologie, en plusieurs fois, avec des collègues qui n'arrêtaient pas de raconter des conneries parce que "c'était chiant", sur une VHS plus que délavée...

Pas l'idéal, donc.

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Les autorités Soviétiques qui faisaient tout pour faire chier Tarkovski avaient sorti Stalker en tant que film pour enfant histoire de le plomber, ça a du les calmer les mioches.

 

Ah ouais quand même! Dommage qu'il soit parti de l'URSS après, même s'ils sont bons, on le ressent dans le sacrifice et Nostalghia qui sont moins forts.

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Ah ouais quand même! Dommage qu'il soit parti de l'URSS après, même s'ils sont bons, on le ressent dans le sacrifice et Nostalghia qui sont moins forts.

 

Je dirais plutôt heureusement pour lui qu'il a réussi à s'enfuir Niveau coup de pute il y en a un autre pas mal. Des Americains voulaient financer la pelloche pour Stalker. Pelloche détournée par les autorités sovietiques au profit de leur chouchou Nikita Mikhalkov. A la place Tarkovski s'est vu refiler de la pelloche à moitié naze.

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Mon pauvre tu as l'air si étouffé

 

Ceci dit, il me semble que le propos de Tarkovski est plus du côté de l'observation de la la disparition de la spiritualité que du côté de la défense de la religion en tant qu'organisation humaine. J'ignore par ailleurs si c'est un discours que l'on retrouve dans le livre des frères Strougatski, ou si c'est un discours qu'il a plaqué lors de l'adaptation. Ça donne envie de se pencher sur le livre, ceci dit (réédité récemment par Denoël dans une version "complète")

 

Je crois qu'au final sa lecture du livre est plutôt Nietzschéenne, cette peinture de la fin de l'homme qui ne cherche plus à se surpasser, cette victoire de "l'homme ordinaire" et des superstitions. "Malheur ! Arrive le temps où de l'homme ne naîtra plus aucune étoile. Malheur ! Arrive le temps du plus méprisable des hommes, qui lui-même plus ne se peux mépriser". (Ainsi parlait Zarathoustra)

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