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Furie - Brian de Palma- 1978


Binky

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Un autre De Palma des seventies, l'époque prodigieuse, l'époque vicieuse, l'époque passionnante, l'époque expérimentale...qui sera symboliquement conclue par le génial et pervers Body Double, mise en abime de tout cela, LE film d'une époque et d'un nouveau cinéma.

 

1977 au Moyen-Orient : Peter, un agent secret américain, et son fils Robin profitent de leurs vacances. La complicité entre les deux, totale, pousse Robin à exprimer sa peur auprès de son père à propos du don qu’il possède : la télékinésie. Soudain, des terroristes, arrivant par la mer, débarquent sur la plage et une sanglante fusillade s’ensuit. Peter réussit à s’enfuir sur un canot, tandis que Childress, collègue et meilleur ami de Peter prend soin de protéger Robin, qui assiste impuissant à l’explosion du canot quelques instants plus tard. Mais Peter ressurgit, et découvre son meilleur ami en pleine conversation avec les terroristes. Fou de rage il tire sur les deux hommes et s’enfuit…

Quelques mois ont passé. Chicago, 1978 : Peter est à la recherche de son fils, enlevé par Childress, responsable d’une organisation secrète, qui utilise les dons de télépathie à des fins personnelles et politiques. Hester, qui travaille dans un centre de recherches psychiques (l’institut Paragon) est la maîtresse de Peter, et son seul lien dans la ville.

Au même moment, Gillian, une jeune adolescente aux pouvoirs télépathiques incontrôlables entre en formation à Paragon. Elle est rapidement confrontée à des flashes concernant Robin, qui à séjourné à l’institut quelques mois plus tôt…

 

Donc, c'est bien ou pas ? Ce topic pourrait s'avérer utile quand j'aurais vu le film , je voulais juste savoir où je m'embarque, si c'est du bon De Palma parano, visuellement la classe, ou si c'est molasson en diable.

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C'est un peu X-MEN façon DePalma...

Pas vu depuis un bail (vivement un blu-ray) mais j'ai le souvenir d'un curieux flirt entre un film d'espionnage brutal et un thriller ultra-violent (voire carrément gore). Les dernières minutes et la très fameuse poursuite au ralenti font sans aucun doute parti des plus grands moments de la carrière de Brian DePalma.

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je confirme la scène finale est bonne. malheureusement, le film se disperse en survolant les sujets qu'il aborde. la quête de Kirk pour retrouver son fils est une bonne idée mais les péripéties sont peu palpitantes. Il y a d'ailleurs une pseudo poursuite en voiture que De Palma reconnait avoir tourné à contre coeur car il déteste ça. Du coup, il l'a filmé en plein brouillard. Pour l'espionnage nous avons un diabolique John Cassavetes mais le film ne montre pas l'utilisation des médiums.

 

En fait ce qui intéresse De Palma comme d'habitude c'est la manipulation. Ici tout le mond emanipule tout le monde. même Kirk le héros se fait une des dames de l'organisation pour obtenir de renseignements sur Cassavetes.

 

Le score cette fois est signé John Williams mais il ne m'a pas marqué plus que ça.

la fameuse évasion au ralentit et sans son est un peu kitsch à mon gout.

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Alors alors alors...

 

C'est sympa. C'est un mélange hybride entre un film d’espionnage et un spectaculaire récit gorasse se basant sur un surnaturel à la Stephen King (encore une fois, les analogies dans la carrière de De Palma reviennent au galop), le tout demeurant assez inégal. Pour ma part, je retiendrais un final assez fou (à la Cronenberg, dans son apothéose...si je peux me permettre cette comparaison un peu douteuse) et une technique que je trouve supaiire, qui est cet effet de zooms simultanés et brutaux, ce genre de montage choc qui me fait penser à...Seul Contre Tous. Je ne sais pas si je suis très clair ?...Donc effectivement, c'est un peu le genre d’œuvres de commande que De Palma peindra avec ironie par la suite...

 

Mais en terme de commande, y'a pas photo, chez De Palma, y'a ce film-là, et pis y'a Les incorruptibles.

 

Donc...c'est un film qui, pour un De Palma, casse pas trois briques à un mur. Mais encore une fois, on peut faire des analogies avec les autres films du cinéaste, donc pour amateurs surtout.

 

Prochain De Palma Mamia: Le Bûcher des Vanités

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un surnaturel à la Stephen King

 

Ah bah là Binky... Désolé mais je ne vois pas du tout.

 

Euh...Carrie, quoi !

C'était juste histoire de pas répéter "Carrie"...

Évidemment, Stephen King ne peut se résumer à ca, je parlais juste de l'intrigue de télékinésie propre à ce roman en particulier.

Surtout que le meilleur King reste Simetierre, bref passons

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Un autre De Palma des seventies, l'époque prodigieuse, l'époque vicieuse, l'époque passionnante, l'époque expérimentale...

 

beuh, pour DePalma, la période expérimentale, c'est les sixties, et pour y poser les yeux, je te conseille très fort le coffret sorti chez Carlota qui contient les excellents "Woton's Wake" (court expé), "The Responsive Eye" (docu expé), et "Dionysus in 69" (perfo de babzouilles filmée, qui marque sauf erreur la première utilisation du split screen chez BDP).

 

Sinon, j'ai beau adorer DePalma - certains de ses films sont à mettre au top 10 des claquages de beignets de l'Histoire - mais "Furie" m'avait tout de même poliment casser les couilles.

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  • 3 months later...

Enfin découvert ce "Furie". Plutôt bien aimé, même si c'est vrai aussi que l'ensemble n'est pas exempt de défauts. Le contenu est riche, peut être même un peu trop, ce qui fait que par moments, on s'embrouille un peu les pédales, on étire un peu des trucs sans grand intérêt, on en sacrifie d'autres... enfin bref, peut être que le script aurait gagné à être un peu plus resserré. Le perso de Robin notamment, je pense qu'il y avait moyen de faire un truc un peu plus "profond"... Le rythme aussi n'est pas forcément tenu d'un bout à l'autre. On a des temps morts, des moments "forts" qui sont un peu expédiés ou maladroitement traités... Mais bon, mis à part ces quelques réserves, le film a quand même de sérieuses qualités à faire valoir ! Déjà, le dernier quart d'heure est absolument titanesque ! et même, tout au long du film, on a tout un tas de scènes très "De Palmesques" que le maitre nous emballe avec un brio et une maestria dignes de ses plus belles heures 70's ! C'est parfois gratuit, c'est parfois too much, mais putain que ça fait du bien de se taper des films comme ça aussi ! Enfin voilà, un Brian bonne moyenne, en dessous des chefs d'oeuvre, en dessus des navets, dans le ventre mou, mais bon, le ventre mou de De Palma constituerait sans mal les sommets des carrières de 90% des réals !

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Par pur esprit de contradiction je mets quand même Le Bûcher des Vanités, Snake Eyes et Mission Impossible largement au dessus de ce Dieu Palma des seventies ! (un joyeux bordel mais dans le genre, Carrie quoi !)

 

Mais bon, là où tu as raison, c'est que ca tient plus debout qu'un Raising Cain !

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