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Le Bûcher des Vanités-Brian De Palma-1990


Binky

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Après mon trip Adam Sandler (mais si, remember ?) me voici reparti dans un autre trip, un trip Brian De Palma (mamia...oui, c'est pourri, mais tant que y'a aucune réaction, je continue). Attaquons-nous à cette adaptation filmique d'un big best-seller de la littérature signé Tom Wolfe, un livre qui influença à fond des auteurs tel que le prodigieux Bret Easton Ellis. En 1990, De Palma signe donc ce film, peut être mineur dans sa filmo, mais bien loin d'être rebandant.

 

Un golden boy est avec sa pouf de maitresse (une connasse). Les voici paumés en plein Bronx. La pouf conduit, renverse un black qui se retrouve dans le coma. Le golden boy, bientôt, se voit accusé de tous les mots, les médias et autres politicards sautant sur l'occasion pour en faire l'affaire de la semaine...(black renversé+ blanc friqué === jackpot)

 

Bref, le genre de films qui me plaît d'emblée. Des grosses stars, un soin technique, une bonne histoire.

 

Pas aussi flamboyant que je l'attendais, mais tout de même bien foutu. Une œuvre sur l'Amérique en tant que melting-pot foireux, bardé qui plus est de journaleux à sensations et de politiques grossiers. Il ne faut pas sortir d'Oxford pour découvrir que ca sent la satire à plein nez. C'est un film d'un grotesque ahurissant, une grosse comédie sociale en fait, du ridicule des persos au ridicule de certains plans (à la Jean-Marie Poiré, en contre-plongée, etc). De Palma use sa technique (en soit, c'est un peu un best-of) au servie d'une sorte de farce satirique qui se suit vraiment sans déplaisir, au final réjouissant...avec son lot de références dramaturgiques et de musique classique.

 

J'ai bien aimé

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J'aime beaucoup aussi ce "Bucher des vanités". Une satire mordante, cynique et jouissive. Le cast est vraiment cool, le fond est intéressant, et De Palma semble s'amuser à coeur joie dans ce qui passait à l'époque au mieux pour une agréable parenthèse récréative. Depuis, quand on voit ses films, on aimerait bien qu'il ait des parenthèses récréatives de ce niveau....

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Et pis, pour faire mon fanboy tout pourri, j'avouerais qu'il est toujours amusant de constater avec quelle jovialité De Palma nous ressort ses artifices de mise en scène (plongée vertigineuse, contre-plongée, gros plan outrancier, j'en passe) et fait des clins d'oeil rigolos à ses autres oeuvres, clins d'oeil assez dérisoires mais marrants: le plan du "plafond en verre" parcouru par la pluie de Phantom of The Paradise... réapparaît, cette fois-ci de manière com-plé-te-ment inutile (si ce n'est pour faire comprendre au public...qu'il pleut...) dans Le Bûcher des Vanités...(alors qu'une scène, celle où Tom Hanks, en bon golden boy, marche fièrement dans les locaux de Wall Street, renvoie ironiquement à la grandeur des Incorruptibles...

 

S'en oublier le "Brian De Palma" placé audacieusement en générique de début, comme dans tous ses films...

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