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Snake Eyes- Brian De Palma-1998


Binky

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Et hop hop hop hop ! Le genre de films multi-diffusés, dispo dans tous les discounts, mais que je loupe tout le temps...

 

J'ai l'impression que la sortie du film correspond au moment où De Palma commença à être reconsidéré par les canards 'prestigieux" tel que Les Cahiers, Télérama et compagnie. Paradoxalement, c'est par des sortes de récréations auteuristes que certains auteurs, à la même période, tel Cronenberg ou Ferrara justement, malgré le lot de claques filmiques du passé, deviennent de véritables génies aux yeux de cette élite critique. Car si Snake Eyes n'est franchement pas inintéressant, ce n'est pas le De Palma définitif, du tout. Mais c'est de la bonne ouvrage...

 

Sur le papier, c'est un thriller typique à twists, comme il commence à en pleuvoir durant les années 90.

 

Mais à l'image, c'est un défilé de prouesses visuelles, du pur De Palma, qui reproduit ici toutes les techniques adoptées depuis Phantom of The Paradise. Dans un film où le sous-texte est l'omniprésence des écrans et la multiplicité des points de vue, ca y va, et même les flash-backs deviennent des caméras de surveillance, pause incluse dans la narration (une façon pour De Palma de jouer avec son medium).

 

Split-screens, plans séquences, plans aériens, plans subjectifs géniaux...une réussite technique pour un film divertissant. Malgré tout ca, j'ai l'impression que De Palma a du mal à finir son film...malgré vingt premières minutes délirantes où Cage cabotine à donf !

 

Voilà...faudrait que je m'achète le bouquin sur De Palma "Les mille yeux de De Palma"...car là, je deviens accroc...

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Je l'aime bien celui-là. C'est un peu le début de la fin pour tout le monde dans le film (Nicolas Cage en plein délit de cabotinage, Gary Sinise dans l'un de ses derniers "grands" rôle au ciné), mais pourtant, ça correspond bien au décors de Las Vegas, le match de boxe tout ça. En plus, De Palma nous en met pleins les mirettes avec ses gimmicks (dont le fameux plan séquence du début)...

Tiens, j'ai envie de le revoir d'un coup...

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Carrie , une des partitions de Pino Donaggio que je préfère et une séquence entière de suspens au ralenti qui enterre Fury. Tu vas te régaler.

 

Snakes eyes. Vu au cinéma, les plans en plongé claque sur grand écran, le plan séquence d'ouverture est très bon. Cage assure le spectacle. L’histoire de David Koepp part d'une bonne idée mais comme d'habitude avec ses scripts, c'est mou du cul et balisé.

Et gary sinise avec sa gueule de traitre vicieux est toute de suite repérable dans un film à twist

 

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Revu l'autre jour avec Body Double. Je mate ce film tous les ans au moins. Pourtant, si le résultat est très honnête, c'est clairement pas ce que De Palma a fait de mieux. J'ai un peu le même avis que Binky en fait : ça démarre fort avec un assassinat durant un match de boxe truqué puis ça se calme dès qu'on connait l'identité du tueur. Le plan-séquence du début est juste et Nicolas Cage cabotine comme un malade mais il le fait bien et porte tout le film sur ses épaules. Sans lui, ça serait pas aussi jouissif. Ca serait même un peu chiant.

 

A oui et ça se passe pas à Las Vegas mais à Atlantic City.

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  • 1 year later...

revu le film ce matin et ca supporte bien ses 15piges.

et je dois dire que le film m'a même filé un bourdon aussi grand le gourdin provoque par Carla Gugino au style ultra cochone

 

le bourdon, oui. vraiment je trouve qu'a partir de la scene des escaliers (meme celle ou le boxer fait son flashback), quand cage apprend que son pote est corrompu, ca prend un virage melancolique innatendue.

 

puis, bon avec cette musique :

1ijl2ArNYaQ

 

pour la fin friquée mais pas choisie, voici un mec qui l'a decrit:

http://www.angelfire.com/de/palma/blog/index.blog/1422538/gugino-on-isnake-eyesi-lost-ending/

 

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Pour le plan-séquence c'était les débuts du numérique où on pouvait raccorder de façon quasi-invisible deux plans, trop tentant pour De Palma (qu'est-ce qui est mieux que faire un plan-séquence ?... Faire croire qu'on a fait un plan-séquence, ah, ah...), même si au ciné je me rappelle avoir vu un des raccords, voilà le détail dans cette vidéo...

 

http://www.dailymotion.com/video/xgn9pk_snake-eyes_creation

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Pour le plan-séquence c'était les débuts du numérique où on pouvait raccorder de façon quasi-invisible deux plans, trop tentant pour De Palma (qu'est-ce qui est mieux que faire un plan-séquence ?... Faire croire qu'on a fait un plan-séquence, ah, ah...), même si au ciné je me rappelle avoir vu un des raccords, voilà le détail dans cette vidéo...

 

http://www.dailymotion.com/video/xgn9pk_snake-eyes_creation

 

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