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Totò qui vécut deux fois - Cipri & Maresco - 1998


Jeremie

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Bon

Imaginez les moments les plus triviaux du cinéma de Fellini à la sauce Arrabal, le tout dans un noir et blanc à la Eraserhead. Ce n'est qu'un mince aperçu de ce film à sketches irrévérencieux et franchement dégueulasse...

 

Premières minutes, ambiance : dans un cinéma, des spectateurs regardent un film où un homme encule un âne dans le désert. Un membre du public, visiblement difforme, offre un regard caméra cauchemardesque et enlève son oeil de verre. Bienvenue, welcome

Trois histoires se chevauchent (c'est le cas de le dire, hum...) au coeur d'un village sicilien rongé par la vermine et la moisissure : un Obelix fauché qui souhaite se taper la pute du coin (qui est...bref, je dis rien ) et se branle en permanence à travers son pantalon, un vieil homo vénal qui se rend aux funérailles de son amant et enfin un messie qui envoi chier tout le monde alors qu'un ange tombe du ciel et se fait gang-banger par des obèses barbus

 

Le noir & blanc somptueusement crado donne l'impression de voir L'évangile selon Saint-Matthieu revu et corrigé par un émule de Sady Baby, sauf que c'est justement vraiment bien réalisé pour une pantalonnade dégeu. Poésie du sacré, casting ravagé, lyrisme des chiottes : un spectacle hallucinant qui a eu évidemment un mal fou à se faire voir, et plus particulièrement dans son pays d'origine.

Allez hop, à la douche

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