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Intouchables - Toledano/Nakache - 2011


Yatta-Man

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Devant le succès interplanétaire de "La Ligne Droite" de Régis Wargnier, où un sportif aveugle et une ex-taularde s'unissaient contre les préjugés et les médisances, le duo Tolédano Nakache ("Nos Jours Heureux" "Tellements Proches") décident de surfer sur cet incroyable succès en proposant leur vision de l'histoire avec un bourgeois et un jeune de banlieue. Nous en piaffons d'impatience!

 

A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables.

 

Enfin un film qui ose, tout en alliant dénonciations qui dérangent et références contemporaines: il est en effet très couillu que des réalisateurs dit "d'auteurs" prennent le risque d'inclure une référence moderne comme "Earth Wind & Fire", groupe qui fait actuellement fureur chez les jeunes de banlieue, quitte à déstabiliser leur public le plus élitiste. Quel courage!

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  • 5 weeks later...

J'ai bien aimé. Clairement pas un film au-dessus de la moyenne, on sait ce qu'on va voir et malgré le social et certains clichés trop appuyés (

les "mauvais" successeurs d'Omar sont expédiés bien trop facilement

), on a ce que le film nous vend > une comédie qui fait rire et une histoire d'amitié qui fonctionne comme il faut avec en plus un peu d'émotion qui fait plaisir à ceux qui voudront (un pour la scène d'ouverture). Omar Sy fait du Omar Sy en roue-libre mais alors cette fois il est vraiment bon!

 

Rien de neuf mais bon, j'ai rigolé et passé une séance sympa.

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  • 2 weeks later...

Voilà pas mieux. On a ce qu'on nous a vendu, pas forcément "beaucoup" plus, mais le contrat est rempli et on passe un bon moment. C'est vraiment drôle (même si au début, on se retape tous les gags du trailer, j'ai eu peur qu'il y ait rien d'autre derrière) et les petites pointes d'émotion fonctionnent pas mal, même si tout ça reste assez convenu. Le tandem Cluzet / Omar propose une belle alchimie, non, pas de quoi bouder son plaisir.

 

Raz de marée public en tout cas, plus de 2,2M en 1ere semaine, en progression en 2eme semaine (chose très rare), excellent bouche à oreille, taux de satisfaction du public excellent, LE succès populaire de l'année, sans problème.

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Un film bien construit, bien écrit, avec de bonnes blagues, de bons acteurs. Très solide, quoi, et qui mérite son succès. S'il était américain, on pourrait même dire que c'est le type même du film à oscar.

 

Je profite de cet avis pour faire un peu d'auto-promo : j'ai écris sur mon blog un avis / analyse plus conséquent d'intouchables, donc si vous voulez lire ça, ça se trouve ici : http://kevo42.free.fr/spip.php?article29.

 

Je le recopie pas en entier ici, parce que ça fait deux pages, et je veux pas pourrir le sujet avec ça.

 

En gros, je fais une première analyse assez plan-plan pour dire pourquoi c'est un bon film commercial qui fonctionne très bien, puis une analyse thématique sur l'idée de renaissance des personnages et de conquête de leurs handicaps, et enfin, une dernière analyse comme film symbole de la lutte des classes actuelle en France. Comme je l'ai écrit sans plan, c'est sûrement un peu brouillon dans la formulation, mais en même temps, c'est l'idée de mon blog : exprimer ce que je pense, sans devoir tout mettre en forme de manière parfaite.

 

Enfin, j'espère que ça vous intéressera. Par contre, je préviens ceux qui ont pas vu le film : ça spoile légèrement.

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PARIS -- Gaumont has closed the last territories on comedy-drama "Intouchables," which has grossed more than $50 million in France since its release on Nov. 2.

 

Following an upbeat AFM, Gaumont has inked sales to Japan (Gaga), Latin America (Gussi), CIS (Daro), Korea (Bloomage), Hong Kong (Golden Scene), Taiwan (Filmware) and Singapore (Cathay).

 

Cecile Gaget, head of international sales at Gaumont, said screening the film at the AFM was decisive in helping the company ink these final deals.

 

The Weinstein Co. had previously nabbed the rights for North America, the U.K., Australia, New Zealand, Scandinavia, South Africa and China, and English-language remake rights.

 

Pic will be released in Germany by Senator/Telepool, and will open the Berlin French Film Week on Dec. 2. Other distributors include Spain's A Contracorriente Films and Italy's Medusa.

 

A friendship tale based on a true story, "Intouchables" turns on a quadriplegic aristocrat whose life gets turned upside down when he hires a young man from the projects to take care of him.

 

Helmed by Eric Toledano and Olivier Nakache, and produced by Quad Film, "Intouchables" toplines Francois Cluzet ("Little White Lies") and up-and-comer Omar Sy, who starred in Toledano and Nakache's previous film, "So Happy Together."

 

The $12.9 million pic has had a phenomenal run at the French box office, and has a shot at surpassing Dany Boon's "Nothing to Declare" and taking the box office top spot.

Gaget pointed out the film was also a hit in Switzerland and Belgium, where it was released by Frenetic and Victory, respectively.

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  • 2 weeks later...
Voilà pas mieux. On a ce qu'on nous a vendu, pas forcément "beaucoup" plus, mais le contrat est rempli et on passe un bon moment. C'est vraiment drôle (même si au début, on se retape tous les gags du trailer, j'ai eu peur qu'il y ait rien d'autre derrière) et les petites pointes d'émotion fonctionnent pas mal, même si tout ça reste assez convenu. Le tandem Cluzet / Omar propose une belle alchimie, non, pas de quoi bouder son plaisir.

 

Voila

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Je vais devoir attendre pour le voir, parceque c'est typiquement le genre de film ou les gens applaudissent à la fin, et c'est vraiment un truc qui m'insupporte.

 

salle de 500 personnes, 490 personnes ont applaudi...

 

sinon, j'ai vachement aimé : je me suis marrée comme une baleine, y a des blagues sur les handicapés, les nazis et les chtis, Cluzet est excellent, Omar aussi (have you been working out?), le genre de film où on sort avec la banane.

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Voilà pas mieux. On a ce qu'on nous a vendu, pas forcément "beaucoup" plus, mais le contrat est rempli et on passe un bon moment. C'est vraiment drôle (même si au début, on se retape tous les gags du trailer, j'ai eu peur qu'il y ait rien d'autre derrière) et les petites pointes d'émotion fonctionnent pas mal, même si tout ça reste assez convenu. Le tandem Cluzet / Omar propose une belle alchimie, non, pas de quoi bouder son plaisir.

 

Voila

 

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Tous mes potes l'ont vu, j'ai pas pu y échapper, tout était écrit, quelque part. Une conspiration, un pacte. Bah oui. Vous avez deviné. J'ai été voir Intouchables. Même mes potes les plus mordants avaient kiffé. Donc, vous savez ce que sait. La vie, quoi. Bref.

Pas mal donc. Ca verse pas dans le pathos pourri, Omar est épatant (un vrai bon acteur), y'a quelques stéréotypes en bois (putain la djeunz de bourge raaaaaaah) et quelques gags au rabais, mais dans l'ensemble ca laisse pas insatisfait, c'est malin, bien fait souvent. Pas tordant, prévisible, mais pas atroce du tout, parsemé de passages où l'émotion coule vraiment.

Et Cluzet est bon, évidemment, quelle question.

Bref, je l'aurais oublié demain.

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  • 4 weeks later...

Bon et bien moi j'ai littéralement détesté. Le principal défaut de ce film, c'est que c'est très TRES mal écrit. Le film ne raconte rien et ne va nulle part. J'ai déjà vu des films sans intrigue véritable, genre "Bronson", mais au moins ces films étaient sauvés par quelque chose, la réalisation, des idées dans la narration. Intouchables n'a rien de tout ça. J'ai trouvé ça vraiment vraiment ennuyeux. Sur la fin je regardais fréquemment ma montre. Le film réussit l'exploit de partir sur plein de pistes pour finalement parvenir nulle part. Beaucoup de choses sont très peu développées ou ne servent carrément à rien comme les histoires de la fille de Cluzet, la famille d'Omar, ou la correspondance que Cluzet entretient avec une femme. On retire tout ça, et ça ne change rien au film. Même "Bienvenue chez les chtis" avait pour lui une intrigue, aussi minime soit elle, le film avait un but, une ligne conductrice. Le personnage d'Omar m'est vraiment sorti par les trous de nez, il n'a aucun respect pour personne, et le pire c'est que ça ne semble gêner personne. Il agresse des gens, pratique des excès de vitesse, est extrêmement impoli... et c'est limite montré comme quelque chose de "bien" dans le film. Ca m'a franchement gavé. Le personnage connaît une légère évolution sur la fin, mais ça ne change rien. Quand aux fameuses vannes trash... Euuuh, c'est ça trash ? C'est çà l'humour noir ? Bah putain, on est pas prêt d'avoir un véritable humour noir, ça reste quand même excessivement gentillet. Et même en tant qu'humour "pur" y'a peu de blagues vraiment marrantes... Le fait aussi que la relation entre les deux se fait beaucoup par des piques vachardes est assez pénible au bout d'un moment, surtout quand c'est surligné ("HO JE RIGOLE! C'ETAIT UNE VANNE!"). Là où le film m'a "surpris" si je puis dire, c'est que c'est moins clichés que ce à quoi je m'attendais, même si on a droit à notre petit quota obligatoire genre"halala fais attention, les gens de banlieue hein", "halala c'est plus pareil quand Omar est pas là, ses remplaçants ils sont chiants" ou bien les références musicales "de banlieue" extrêmement faisandées (euh... un personnage qui reste bloqué sur Earth Wind & Fire comme référence musicale ? VRAIMENT ? J'veux dire même le plus basique des gars de cité ne citerait pas ce groupe comme "référence"). mais ça reste quand même raisonnable.

 

Bref, vraiment un film pour rien, je trouve, car il n'a que très peu d'intérêt, et ne m'explique toujours pas les 15 millions d'entrées...

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Ou tu y es juste allé blindé d'à priori et saoulé par tout le "bruit" qui entoure le film depuis 2 mois et dans ce cas il aurait vraiment fallu que ça soit extraordinaire pour que tu apprécies ! (ce qui se comprend, ça nous est tous déjà arrivé pour un film ou un autre)

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J'y étais avec des a-prioris oui, mais au final les a-prioris que j'ai eu, je le dis à la fin, ben en fait ils étaient pas si présents que ça, tout ce côté cliché, le film l'évite et c'est pas ça qui m'a gavé. C'est plus sur le côté écriture et technique du film qui m'a complètement gavé, que je trouve totalement à côté de la plaque. J'ai trouvé ça vraiment énervant et , je le maintiens, je trouve ce film très mal branlé, y'a un tas d'à-côtés parasites qui ne servent absolument à RIEN, qui ne donne pas d'épaisseur ou film ou quoi. Pareil pour le personnage d'Omar, que je trouve limite puant (pas de blagues sur le fait qu'il soit noir SVP ), mais qui ne semble poser de problèmes à personne. Il reproche pendant le film à la fille de Cluzet d'être détestable, mais je trouve qu'il l'est 100 fois plus qu'elle. Et ça ne pose problèmes à personne. Merde j'veux dire, un adulte qui vient agresser un gamin à la sortie d'un lycée quoi. C'est illogique. C'est un peu le sentiment qu'a eu Benj à propos des héros d'Attack The Block (que je n'ai pas vu, mais j'exprime la même chose). Et je pense pouvoir reconnaître le fait qu'un film est bon même quand il y a une certaine pression populaire, un phénomène. Exemple, j'avais adoré, et adore toujours Amélie Poulain qui avait bénéficié du même buzz à l'époque, car il est beau, inventif, frais, y'a plein de petites trouvailles. Intouchables, non putain, ça m'a vraiment gonflé.

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Je comprends ce que tu veux dire, mais je suis pas tout à fait d'accord.

 

Pour le fil conducteur, à mon avis, il est tellement énorme que je vois pas comment tu peux ne pas le voir. C'est deux mecs qui sont à l'arrêt dans leur vie, et par leur complémentarité, ils vont se remettre à fonctionner. La sous-intrigue de la fille à la lettre est pas du tout inutile, puisque c'est la preuve que Cluzet est pas obligé de se laisser crever et qu'il a une vie qui l'attend, malgré tout, et la famille d'Omar, bah c'est qu'au début Omar il est exclu, et à la fin, c'est lui le patriarche, il remet de l'ordre dans la maison, et il fait filer droit les gamins.

 

Pour ce qui est du personnage d'Omar, c'est compliqué parce qu'effectivement c'est pas un perso très cool, mais Cluzet cherche justement un mec qui le provoque. Après, pour le méchu, le mec est surtout un peu con, hein. D'un côté il se fait agresser, mais il se doute bien qu'il va pas vraiment lui péter la gueule pour des croissants.

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Ca j'ai bien vu le fait que les mecs se laissent aller et profitent de cette relation pour se reprendre. Mais voilà au bout de pas longtemps on le devine, on sait pertinemment que c'est ça, et du coup j'ai trouvé que ça faisait du surplace, et de la répétition. En fait j'ai trouvé que ce film c'était comme Lol, un film qui montre de la banalité. Dans Lol, on nous montrait la relation d'une mère avec sa fille, avec ce que ça implique d'inconvénients et de moments agréables. Mais il ne 'y passe rien de particulier. Là c'est un mec qui s'occupe d'un handicapé, avec ce que ça implique d'inconvénients et de moments agréables. Mais il ne s'y passe rien de particulier. Ces 2 films nous montrent ce qu'il se passe de manière évidente dans la vraie vie, dans une fiction, je ne trouve pas ça passionnant du tout. Bref j'ai trouvé ça chiant.

 

Quand à l'histoire de la fille à la lettre, oui, c'est pas inutile, mais c'est quand même survolé, sachant que Cluzet évite de la croiser le jour où ils ont un rencard, et que ça redébarque comme un cheveu sur la soupe à la fin du film, contre sa volonté. Il n'y a aucune intensité dramatique dans ce pan de l'histoire. Vraiment ce film n'a rien soulevé chez moi, j'ai trouvé ça ni drôle, ni poignant, ni triste, etc...

 

Quand au fait d'agresser un mec pour des croissants "pour la blague", bah perso moi j'suis lycéen, un mec que je connais à peine vient me plaquer contre un mur pour ça, rien à foutre qu'il me réclame des croissants ou mon portefeuille, un mec est venu m'agresser et je file direct chez les flics. Et ça m'a un peu gêné avec le personnage d'Omar, il ne se fait pas remettre en place à aucun moment dans le film. Il fait chier tout le monde à l'Opéra, il déplace les gens bruyamment lors d'un spectacle, il agresse des gens dans la rue, qu'ils aient fait ou pas des trucs cool ou pas cool (genre le mec mal garé), et le fait qu'il n'y ait rien pour contrebalancer le truc, qui le recadre, ouais j'ai pas trouvé ça franchement plaisant.

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Non mais tu comprends, les mecs de banlieue, c'est des sauvages. Alors le fait qu'à la fin il puisse reconnaître un tableau de Dali et écoute de la musique classique au casque, c'est déjà une victoire fantastique sur la fatalité

 

En fait je suis assez d'accord avec toi, sauf que je me suis pas ennuyé, et j'ai trouvé les gags assez drôles. C'est déjà pas mal. Après 12 millions de spectateurs, c'est un peu fou, mais les films qui font énormément d'entrée répondent à une logique qui leur est propre.

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Je trouve quand même ton analyse Yatta super tirée par les cheveux, tu m'excuseras !

 

Je remets pas en cause ton appréciation "globale" du film. Tu as bien sur tout à fait le droit de pas avoir aimé du tout, et, si je ne partage pas du tout tes arguments, je les comprends et ils ne me choquent pas particulièrement. Mais bon, quand tu prends l'exemple du jeune et des croissants par exemple, tu en parles comme si on était dans un truc super sérieux, un registre dramatique, et je trouve cette analyse "réaliste" de la scène complètement déconnectée du cadre, du genre comique auquel le film appartient. Si on part de là, on peut juste reprendre TOUTES les comédies du monde, et trouver des réactions anormales, des trucs qui se passeraient pas comme ça dans la réalité, etc...

 

Je sais pas, pour moi c'est comme si tu analysais le comportement de Cameron Diaz en prof dans la comédie à la con sortie cet été (Bad teacher ? je l'ai même pas vu en plus... ) en nous disant "Ah mais quand même, c'est pas sérieux une prof qui se comporte comme ça, et c'est un mauvais exemple pour les élèves, moi j'ai une prof comme ça, je la dénonce au proviseur, etc..."

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Ben c'est ça le problème justement, c'est que j'ai pas trouvé une seule seconde que le filme appartienne à une catégorie de comédie type "second degré". Bad Teacher - que je n'ai pas vu non plus - il y a quand même un parti pris second degré assez voyant, on sait direct où on met les pieds, comme pour un Harold et Kumar ou un Hot Shots. Là on est quand même censé avoir affaire à un postulat "réaliste", qui est en partie imposé par le "d'après une histoire vraie". Après libre aux auteurs d'ajouter de la fantaisie, d'en faire un truc plus burlesque, et je n'ai pas trouvé que ça l'était une seule seconde. Aucune situation du film ne m'a paru fantaisiste, tout est abordée de manière premier degré. Et puis surtout j'ai pas trouvé que ce film était une "comédie". C'est une chronique, je trouve. Pour moi une comédie, comme tu dis, l'humour est "bigger than life", avec des situations, des quiproquos, dont tu sais que ça n'arriveras jamais. Là, "Intouchables", tout ce qu'on voit dans le film, peut arriver, il n'y a rien d'incongru ou de surprenant. Donc ça ne boxe pas dans la même catégorie que par exemple, pour citer des comédies françaises - réussies ou pas - Coco, La tour Montparnasse Infernale ou même la série des François Pignon, où tout est grossi volontairement. Ici toutes les blagues du film, bah tu peux les faire en vrai, c'est des vannes entre potes, tout le monde se les fait. Tout comme les situations "sérieuses". Omar qui agresse un lycéen pour des croissants ? Franchement c'est pas un gag, y'a rien de marrant. Pas dans le sens "houla c'est scandaleux de montrer un gag pareil", mais c'est juste pas un gag je trouve, y'a rien de burlesque. C'est une "situation". Et donc ouais que ça soit traité de manière aussi premier degré, et que rien ne vienne contrecarrer ça, dans le sens où limite montré comme quelque chose de "bien" - bah ouais tu comprends ca va réconforter la fille - ça m'a gonflé, même si c'est une fiction.

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Les débats sur Intouchables (aux US, on y cause de racisme, de sexisme et de je ne sais quoi d'autre) c'est un peu too much à mon sens. C'est longtemps causer d'un film ni scandaleux ni provocateur (jamais) ni quoi que ce soit, ce serait comme faire l'éloge du film, c'est disproportionné.

C'est une comédie "sociale" qui a le mérite de ne pas être tire-larmes, et pour un tel sujet, c'est bien foutu (au fait, le "intouchables" du titre, ca indique bien le fait de traiter de gens "intouchables", non ? les jeunes de banlieue, les blacks, les handicapés ?).

Y'a des clichés, c'est clair ! Mais moins que dans un Camping qui fait l'éloge du gros beauf.

C'est un film moins méprisant, c'est pas un film qui veut te taxer ta thune au départ, c'est plus un succès surprise (oui, c'est cliché mais bon), un film plein de bonnes intentions, mais qui (et c'est important), marche AVANT TOUT non pas sur une quelconque morale mais sur un duo dynamique d'acteurs, improvisant pour la plupart.

C'est une tentative de buddy movie sous fond social, le buddy movie étant plus réussi que le "social".

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