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Pardonnez-Moi - Maiwenn (2007)


Binky

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Premier long de Maiwenn Le Besco, récompensé par le César du Meilleur Premier Film.

 

Écrit et tourné à la manière d'un documentaire autobiographique, ce premier long-métrage en tant que réalisatrice raconte la révolte d'une jeune femme contre son père qui autrefois la battait.

 

Premier film, autoportrait, naissance d'une réalisatrice...

 

Brut, extrêmement bien joué et rageusement salvateur, c'est l'une des meilleures surprises de l'année. (SCORE)

 

Malgré ses petits défauts, Pardonnez-moi est un véritable cri du coeur, une thérapie personnelle qu'il serait bon de partager en groupe. (A VOIR A LIRE)

 

Un film viscéral qui a du chien. (L'HUMA)

 

sans oublier celle-ci qui me plait par son aspect biblique:

Cela s'appelle la grâce. Ou bien un miracle. selon Carlos Gomez

 

Ce soir en deuxième partie de soirée sur ARTE !

 

Qui l'a vu ?

 

David ?

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Vu en salles le jour de sa sortie !

 

Complètement par hasard ceci dit, c'est pas comme si je l'avais attendu spécialement ou quoi hein !

 

Je me rappelle que c"était le jour de la sortie parce que c'était à l'UGC aux Halles, et du coup, une partie de l'équipe dont Maiwenn était venu faire un coucou à l'improviste avant la séance !

 

Voilà, sinon bon souvenir. Formellement assez pauvre, mais ça colle totalement avec le parti pris du film, mais plein d'énergie, de rage, de comédiens, de moments tendus entre éclats de rire et gros malaise, bref, un bon moment. Pas exceptionnel, pas de "jamais vu" non plus pour qui a vu du dogme ou quoi, mais un joli premier essai, prometteur.

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Ouep. En fait, c'est un Festen frenchie (ca en reprend même la scène du repas, à sa manière) bercé par les propres traumas de l'actrice, avec ce jeu du faux docu/vrai intime ?/flim dans la flim, etc etc...

Pour un premier film c'est vraiment bien, on accroche tout de suite à l'histoire, les acteurs sont tous crédibles, même Maiwenn (tant mieux, remarque, c'est un film sur elle) par moments brillant dans l'hystérie.

En fait, comme dit Lemaire (comme ca, je cite une icooone gike et j'évite de me faire lapider la gueule) avec son dernier film elle semble faire du Depardon, mais un Depardon tourné avec des acteurs.

Bah dès le début, maiwenn faisait cela: du docu avec des acteurs. La forme ne me dérange pas du tout, et c'est loin, très loin d'égaler la laideur de Kechiche (Lorraine).

Au moins, là, il y a de la profondeur dans les interprétations.

Elle sait vraiment bien diriger ses acteurs...

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C'est pas la démarche qui me gêne, c'est la manière dont c'est fait.

Le "Je", le gros égo boursouflé qu'il y a derrière, le "regardez mon histoire et mes problèmes", "On m'a donné quelques millions d'euros pour vous parler de ma petite personne". Le côté autobiographique pathétique, l'aspect personnel incapable de se fondre dans un récit fictionnel plus ample.

 

Dans son ABCédaire, Gilles Deleuze dit à un moment un truc très juste à ce propos. Je me rappelle plus des termes exacts, je ne retrouve plus la citation, mais il dit que c'est une erreur de penser qu'on peux édifier quoi que ce soit de solide artistiquement sur sa "petite tragédie personnelle" (il parlait de littérature, mais c'est aisément transposable au cinéma).

 

Je me penche ce week-end sur les films de la sœur de Maïwenn, Isild, j'ai plutôt un bon àpriori pour le coups. Peut-être parce que Chris Marker n'est jamais sorti de son légendaire silence pour parler d'un film de Maïwenn...

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Retrouvé la citation.

C'est pas exactement ce que ça disait dans mon souvenir, mais ça tape vraiment pas loin :

 

"Quand on écris, on ne mène pas une petite affaire privée. C'est vraiment l'abomination de la médiocrité littéraire de tous temps qui fait croire aux gens que pour faire un roman il suffit d'avoir une petite affaire privée, sa petite affaire à soi : sa grand-mère qui est morte d'un cancer, ou bien son histoire d'amour à soi, et puis on fait un roman. C'est une honte de penser des trucs comme ça.

Écrire, c'est se lancer dans une affaire universelle"

Gilles Deleuze

 

http://www.youtube.com/watch?v=_v1CkAdgdSw&feature=related

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Yes, j'aime beaucoup Deleuze. Je dois d'ailleurs avouer que mes passionnants cours de philo de terminale, qui m'ont fait découvrir tout plein de gens aussi intéressants (Sartre, Heidegger, Socrate) me manquent un peu: je sais pas si ca le fait pour beaucoup de facultés, mais mon prof de philo (une heure trente par semaine) est un kids fraichement sorti de son Master, apparemment, tout pourri, qui ne fait que balancer des vannes nazes au lieu de faire son cours.

 

Sinon, n'empêche que j'aime bien le film de Maiwenn, la fille joue bien mieux quand elle s'incarne (par rapport au Aja ou au Besson), j'ai trouvé ca intéressant...et fort. Je trouve les acteurs d'une certaine justesse, on y croit, et pour moi, c'est le principal. Après, y'a pas photo. Isild consacre quelques interviews par ci par là, mais reste assez pudique. Maiwenn fait absolument toutes les couvs. On lui proposerait Le Chasseur Francais qu'elle le ferait. C'est pas forcément un inconvénient, mais elle aime bien se mettre en avant.

 

le Bas-Fonds de sa soeur m'intéresse beaucoup (et il est vendu à la sauvette comme du sous Noé). Si tu le mates, tu me diras ce que tu en penses

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