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Le Lauréat [The Graduate] - Mike Nichols (1967)


Benj

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Benjamin Braddock, un étudiant fraîchement diplômé, ne sait pas quoi faire de son avenir. Lors d'une soirée mondaine chez ses parents où il vagabonde, il fait la connaissance de Mrs Robinson, l'épouse du patron de son père. La femme, d'âge mûr, entreprend de séduire le garçon et y parvient très rapidement.

Benjamin découvre les joies du sexe et profite de la situation du haut de ses 21 ans. Mais les choses se compliquent lorsque Monsieur Robinson demande à Benjamin de sortir avec Elaine, sa fille. Le jeune homme accepte et en tombe amoureux, s'attirant par la même occasion les foudres de Mrs Robinson. Cette dernière, folle de jalousie, décide d'empêcher leur union en proposant sa fille en mariage à un autre homme.

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Y'a vraiment peu de films aujourd'hui qui me touchent vraiment, y'en a que je kiffe parce qu'ils s'adressent surtout à mes gouts primaires d'homme bourrin, mais généralement ce ne sont pas des chefs d’œuvre immédiat, et surtout pour la plupart je ne m'en souviens plus le lendemain.

Le Lauréat c'est vraiment une grand œuvre sans hésiter, je suis content de le voir aujourd'hui car je suis sur que je serais passé à coté plus jeune, y'a ce coté à l'ancienne des vieux films et en même temps cette réalisation audacieuse, j'aurais aimé le voir à l'époque, y'a un coté nostalgie que j'aime (même si j'étais pas de ce monde en 67), la vie avait l'air plus agréable à cette époque.

J'en vois beaucoup des films avec des chaudières et aucun n'a la puissance érotique de ce film et pourtant il ne montre rien ou presque. Anne Bancroft est magnifique, elle m'a foutu un cafard monstre quand elle cause de sa jeunesse

J'ai envie de le revoir tout les ans dans ma villa de Los Angeles un verre de scotch à la main dans un intérieur boisé, une moquette à grosses boucles au sol éclairée par le sunset de la Californie, l'air est chaud, il y a le ventilo qui caresse les draps du lit...

 

J'ai chopé le BR CanalStudioTruc :

elle est jolie leur collection, le contenu sympa sans plus. Par contre le graphiste à couillé sévère au niveau de la cuisse de Mrs. Robinson...

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J'adore ce film et j'ai rien d’intéressant à dire dessus à part effectivement, pour le craquage de graphiste sur le mollet photoshopé de Ann Bancroft sur le visuel du DVD

 

 

Ah si oui en echo au post d'Alfie, j'avais vu 454110 fois Wayne's World 2 avant de voir le Lauréat et de savoir que la scène venait de là

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Bon souvenir aussi du film, même si je l'ai pas revu depuis un bail. Une certaine élégance, un charme 60's qui fonctionne à merveille, Bancroft à tomber, une jolie B.O. un film très attachant. Il me semble que quand je l'avais revu, j'avais trouvé que quelques trucs avaient un peu vieilli, mais bon, rien de rédhibitoire, tout de même un classique qui conserve une vraie aura. J'aime bien voir Hoffman bronzer au bord de sa piscine au début. Me rappelle avoir lu qqu'un qui comparait ça à "Moins que zero" de B.E.Ellis toutes proportions d'époques gardées.

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  • 8 months later...

Le film que Sofia Coppola n'a jamais réussi à faire. Nous attacher à un perso de paumé bourré de thunes, une histoire intemporelle où tous les éléments s'imbriquent afin de créer une sorte de miracle cinématographique, la description contextuelle des moeurs s'additionnant aux choix innovants et audacieux de cadrages, l’interprétation incroyable d'Hoffman épousant les rythmes planants et énergiques de Simon and Garfunkel,

La version diffusée sur Arte bénéficiait d'une image absolument superbe qui ne faisait que renforcer la force de cette masterpiece.

Et cette putain de fin !

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Dans le même genre, Harrison Ford et Sean Connery ont seulement une dizaine d'années d'écart alors qu'ils jouent un père et un fils ds "Indy" !

 

Et, histoire de boucler la boucle, sept ans d'écart entre Connery et Hoffman dans Family Business de Lumet alors que le premier incarne le père du deuxième.

 

Fin du H.S.

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J'ai vu le film une seul fois et j'en suis ressorti avec les même reproches que les votre sur les films de Sofia Coppola! J'adore le morceau de Simon et Garfuckel et pourtant je ne me souviens même plus à quel moment du film on l'entend...

Dans la série déniaisage de puceau par Mike Nichols, je préfère nettement Biloxi Blues qui lui au moins secoue son audience avec un christopher Walken en instructeur sadique déchaîné.

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