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Le fantôme de l'opéra - Dario Argento - 1998


Jeremie

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Le Argento que tout le monde a préféré oublier et pour cause, son premier nanar, premier d'une série qui n'a visiblement pas le dernier mot...

Très franchement je l'ai découvert lors de sa diffusion sur Canal + : j'avais eu clairement conscience que c'était le bas de l'échelle pour le maestro tout en trouvant ça relativement regardable. Aujourd'hui, vu le niveau de médiocrité atteint, on se demande ce que peut valoir ce fantôche là...

 

Bon y'a pas de secret, c'est vraiment mauvais, mais bien plus intéressant et sauvable que La puta madre et le jaune d'oeuf. La raison est assez simple : Ronnie Taylor & Ennio Morricone, qui sont la touche pro qui manquent définitivement aux trucs pré-cités

La manière dont l'ex-maestro revisite le fantôme n'est pas déplaisante non plus : Sands est calamiteux comme d'hab, mais l'idée d'en faire un séducteur animal et glacial change du tout venant. Et puis il se tape Christine, au moins un qui n'a pas trop perdu de temps, ajoutant une dimension érotique jusque là absente des autres fantômes.

Y'a du gore gratos aussi, typiquement annonciateur des excès à venir. Des trucs honteux (les hallu sur les toits ou la chasse aux rats : WTF ), une fin loupée, une chute de lustre plus violente que d'habitude mais assez Z...malgré tout ça, j'arrive pas trop à le détester. Dans la même catégorie, Terreur à l'opéra et le H.Little le dépassent aisément.

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Tout pareil. Le début de la fin pour Argento. Découvert sur Canalsat il y a 7 ou 8 ans, jamais eu envie de le revoir depuis. J'avais vraiment morflé ! Je lui préfère de loin La Terza Madre qui a le mérite d'être drôle et bien rythmé.

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Argento joue plutôt bien avec les clairs-obscurs et films très bien le cul de sa fille.

Malheureusement cette dernière cabotine ses play-backs.

 

L'idée de faire jouer le fantôme par Iggy Pop en valait bien une autre, mais ça ne marche bizarrement pas.

 

Puis en fait, c'est pas bien, quoi. La chute du lustre est foirée, ce qui est limite impardonnable tant c'est LE passage obligé de toute adaptation de l'oeuvre de Leroux (l'exception confirmant la règle étant la sympathique disgression de Dwight H Little).

 

Un bon point tout de même, Argento avait encore un peu de coke dans les narines, donc esthétiquement, ça a encore un peu de gueule. Ce qui pour une oeuvre gothique est la moindre des choses.

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Un très grand film, souvent sous estimé, annonciateur du virage adulte et revendicatif pris par Argento. Sorte de façon de clore son passé gothique pour se tourner vers le monde d'aujourd'hui, à travers une série de films politiques et engagés, alliant les immuables qualités formelles du maestro à un sens du discours qu'on ne lui connaissait pas jusqu'alors. S'en suivront un brulot sur les dérives liées aux nouvelles technologies (Card player), une violente critique du monde des vidéos clubs (Aimez vous Hitchcock ?), une dénonciation des travers de la sorcellerie dans une société ultra capitaliste annexée par les agences de notation (Mother of tears) et un pamphlet dénonciateur pro-guerre en Irak (Giallo). Une date dans l'histoire du cinéma. Une leçon de vie.

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Oui ben on rigole mais j'ai trouvé aujourd'hui un article de deux pages dans les Cahiers du Cinéma sur le film assez

Sans parler d'une interview d'Argento dans un ancien EF où le maestro explique son besoin d'aller à contrario de la version de H.Little, trop "vulgaire" et gore selon lui

 

 

mais même le score de Morricone n'est pas aussi bon que ses autres collaborations pour Dario.

 

Ben on est loin de L'oiseau au plumage de cristal ou du Syndrome de Stendhal, mais c'est superbe quand même à mon sens...

On touche pas à Ennio

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une dénonciation des travers de la sorcellerie dans une société ultra capitaliste annexée par les agences de notation (Mother of tears)

 

plutôt une réflexion sur les tensions sociales que nous vivons! :

 

http://darioargentofr.blogspot.com/2008/09/olivier-pre-parle-de-mother-of-tears.html

 

:mrgreen:

Oui ben on rigole mais j'ai trouvé aujourd'hui un article de deux pages dans les Cahiers du Cinéma sur le film assez

 

leur défense du film est assez maladroite et/ou alambiquée disons, mon ami Vivien s'y prend mieux dans son bouquin sur Dario!

 

Très franchement je l'ai découvert lors de sa diffusion sur Canal + : j'avais eu clairement conscience que c'était le bas de l'échelle pour le maestro tout en trouvant ça relativement regardable.

 

Un peu pareil, sauf que c'était pas sur Canal + que je l'ai découvert mais dans une petite salle pourrie des Champs

Je m'attendais à pire à l'époque vu la réputation peu flatteuse mais c'est un film hélas très bancal, les scènes horrifiques n'ont que peu de puissance (bon il y a le meurtre avec l'explosion de chocolat ), le scénario part dans tous les sens, Sands peu convaincant...restent Asia et quelques belles fulgurances plastiques, comme l'écrivaient les Inrocks à la sortie du film!

 

Ben on est loin de L'oiseau au plumage de cristal ou du Syndrome de Stendhal, mais c'est superbe quand même à mon sens...

On touche pas à Ennio

 

oui c'est vrai je suis un peu dur...le thème principal ("Sospiri e sospiri") est même très joli mais le reste m'a peu marqué, il faudrait peut-être que je réécoute la béo.

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