Jump to content

Trainspotting - Danny Boyle - 1996


DPG

Recommended Posts

Pas de thread, la honte !

 

Bon, revu ce weekend, et faisons simple, pour moi CHEF D’ŒUVRE ABSOLU ! Sans aucun doute un des films qui a le plus marqué mon adolescence, une sorte de consécration absolue, la rencontre de plein de facteurs, un réal, un sujet, un cast, une BO, une génération. Grosse grosse claque en son temps, les multiples visions n'ont jamais altéré cette sensation, je trouve le film toujours aussi génial, à tous points de vue. On passe d'un truc super fun à du glauquissime, la mise en scène a une patate d'enfer, le montage défonce, aucun temps mort, tous les parti pris qui pourraient s'avérer casse gueule fonctionnent à merveille, une vraie leçon de cinéma, un des plus grands films de sa décennie, sans problème.

 

 

Ag1khUXhQwk

 

Absolument n'importe lequel des morceaux de la BO me fait penser au film DIRECT, et me redonne immédiatement envie de le revoir !

Link to comment
Share on other sites

Idem. un de mes films preferes, un grand 8 filmique. danny boyle en etat de grace. jamais il n a pu reproduire un film aussi energique et euphorisant.

la scene de la boite de nuit suivie des 3 scenes de baise avec un denouement apocalyptique pour chacune

 

pour jouer au critique ciné, vous remarquerez que la structure et la narration du film est entièrement calquée sur les affranchis. pourtant danny boyle cite plein d'influence en interview sauf celle là !

Link to comment
Share on other sites

Chef d'oeuvre, bien sûr. Je me souviens avoir passé une colle de philo en prépa avec le t-shirt du film, et le prof avait dit : "Kevo (enfin, il a pas dit Kevo, mais mon vrai nom), vous êtes fan de ce film navrant ? Vous me décevez".

 

J'aimais bien ce prof, et maintenant il est mort.

 

D'ailleurs, mon ex-copine a gardé mon t-shirt quand on s'est quitté.

 

Voilà. Trainspotting, c'est aussi ça : plein de souvenirs de la vraie vie.

 

Quand je suis allé en Angleterre, j'étais tellement à fond que j'avais acheté le livre. Une lecture douloureuse car la moitié des chapitres sont écrits en phonétique écossais, argot inclus. Mais c'est une lecture très intéressante car la structure est différente, il y a des personnages qui diffèrent sensiblement (Tommy n'est pas l'ange qu'il est dans le film), et il y a plein d'histoires en plus (dont une impliquant le père de Begbie). Le travail d'adaptation est vraiment intéressant car le film est bien plus narratif que le livre, sans le trahir.

 

Je me demande ce que vaut la suite : Porno.

Link to comment
Share on other sites

Vu dans la chaleur d'un été de mes 15 ans, seule dans une salle de ciné vaguement moisie (il y avait juste une autre personne), le projectionniste a carrément oublié de lancer le film...on a du aller lui signaler qu'il y avait des gens ds la salle apres 20 min de solitude...

 

Et là:

 

je suis restée 10 min dans la salle apres. et j'ai couru acheter le "premiere" avec Ewan en couv...

 

quand je l'ai revu 2 ou 3 ans apres, quand je me suis acheté la vhs chez le marchant de journaux, j'avais un peu peur que ce soit pas aussi bien que dans mon souvenir... mais non, de nouveau la grosse claque...

Link to comment
Share on other sites

Voilà. Trainspotting, c'est aussi ça : plein de souvenirs de la vraie vie.

 

 

Tout à fait, perso ce film correspond à ma période bac. Quand j'ai appris que j'étais reçu avec mention, j'ai acheté la BO du film et écouté Lust for life en boucle.

 

j'ai essayé de lire porno mais la lecture est rude: Chaque chapitre est écrit à la 1ère personne par 5 ou 6 personnages différent et l'auteur ne nous dit jamais qui parle. Du coup, je ne savais pas si je suivais les aventures de renton, mark begbie, ou spud ou même l'une des filles et j'ai vite été largué par le récit....

 

Irwin welch a signé mieux avec le livre "une ordure" sur les méfaits d'un flic anglais ripoux qui dialogue avec son vers solitaire. C’est bad lieutenant puissance 10 et sans la rédemption. Jamais un livre ne m'avais mis mal à l'aise comme celui là. Danny boyle ne risque pas d’adapter celui là!

Link to comment
Share on other sites

Perso, j'ai l'argement préféré Porno à son prédécesseur.

Je le trouve bien mieux écrit (on voit à quel point Welsh s'est amélioré entre les deux) et plus ambitieux en tout.

 

Rigolo, en regardant le cast, de voir que le film était comme le Outsiders de son époque : chaque acteur, ou presque, étant ensuite devenu une tête d'affiche.

Et je me souviens, à la vision de Snatch, avoir été soufflé de constater à quel point Ritchie avait puisé dans le présent titre pour y dénicher certains de ses tics visuels et effets de montage...

Edited by Guest
Link to comment
Share on other sites

Jonny lee miller (sick boy) a joué aussi en tête d'affiche dans Hackers, faut pas l'oublier :

a42q2lfEnS0

 

 

et surtout, depuis peu, il est en tête d'affiche de Elementary, le remake U.S. du Sherlock anglais.

 

 

Quant à Kelly McDonald, elle joue dans Boardwalk empire, et c'est elle qui faisait la voix de Merida de Brave en V.O.

 

Ewen Bremmer a pas fait grand chose de fou, mais il a quand même joué dans un Harmony Korine. Faut dire que c'est pas le plus glamour de tous.

Link to comment
Share on other sites

Bon, peut-être pas vraiment en tête d'affiche, c'est vrai.

 

Mais aucun des acteurs principaux n'est resté inconnu ou n'est ensuite retourné à l'anonymat.

Que ce soit Jonny Lee Miller qui a quand même figuré dans le chef-d'oeuvre Profession Profiler, Ewen Bremner qui a promené sa gueule hallucinée chez Ridley Scott, Michael Bay ou Harmony Korine, Kevin McKidd qui était l'un des deux protagonistes de la série Rome, Kelly McDonald qu'on a notamment vue dans No Country for Old Men et même Peter Mullan qui a ensuite explosé chez Ken Loach...

 

Sans compter donc Carlyle et McGregor.

Même qu'il paraît que ce serait eux qui freineraient le plus à l'idée de rempiler pour l'adaptation de Porno que Boyle annonce avoir vouloir faire depuis la sortie du bouquin.

Ceci, bien sûr, s'il parvient à mener à bien les 702 autres projets qu'il a sur le feu...

Link to comment
Share on other sites

 

 

 

 

Découvert à 15 ans et grosse claque dans la gueule également. Après le film, je me suis rasé la tête et j'ai pris de la drogue (non pour la drogue je déconne )

 

Bon la réalisation et la BO tuent, le film n'est pas avare en scènes cultes, passant d'un comique assez grivois à des scènes dramatiques assez lourdes (le sevrage, le bébé).

 

Mais ce qui m'a le plus marqué je crois que c'est la fin : jeune je la trouvais assez optimiste et maintenant je la trouve assez pessimiste, voire cynique.

Link to comment
Share on other sites

Bah pareil. Un de mes film préféré de tous les temps. Boyle n'a jamais réussi à faire mieux mais il avait placé la barre assez haute faut dire !

 

Je l'ai rematté la semaine dernière et j'avais zappé le morceau pendant le bad trip avec le bébé au plafond "Underworld - Dark & Long" qui tourne en boucle là !

 

Et sinon DPG et les autres ont parfaitement résumés ce que je penses du film. Du coup flemmed'écrire un truc vraiment constructif.

Link to comment
Share on other sites

  • 3 years later...

Revu hier sur Arte, je ne l'avais vu qu'une fois il y a loooooongtemps et ça m'avait laissé de marbre.

Là c'est mieux passé, mais finalement je m'en cogne un peu de ce film, je sais pas, ça ne me touche pas plus que ça.

Tout y est mais rien n'y fait, je n'accroche pas.

 

Je suis passé à coté il y a 20 ans c'est sans doute pour ça.

Link to comment
Share on other sites

×
×
  • Create New...