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Dracula - Tod Browning - 1931


Jeremie

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Bon j'avoue que je vais pas être franchement tendre avec ce grand classique que je viens de découvrir hier soir...j'avoue avoir traîné la patte jusqu'ici, puisque Dracula fait parti de ces classiques si parodiés et si copiés qu'on a déjà l'impression de les avoir déjà vu...

Le blu-ray offre cependant une vraie redécouverte, avec une précision incroyable pour un film de cette époque

 

Pour le reste, eh bien...ça a vachement mal vieilli. Bien sûr on pourrait s'avancer en pretextant que c'est un fait tout à fait "logique", mais comparé à Nosferatu, ça reste quand même vraiment très moyen. En comparaison, et malgré toutes les années qui pèsent sur lui, le Murnau est bien plus inquiétant, beau et flippant que la peloche de Browning...dont le Freaks n'a pas pris une ride, à tout hasard.

Là on sent le film de studio gindé, théatral, sans grandes audaces...une oeuvre bavarde, statique (à peine aidée par l'absence totale de musique), un peu ridicule aussi. On pourra sauver quelques décors gothiques de bons alois (la crypte, le château du comte, l'abbaye...), qui, avec l'interpretation de Lugosi, ont imprimé definitivement le film dans l'inconscient collectif...

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Universal dans toute sa rigidité. Sans Lugosi, cela resterait une oeuvre mineure voire un peu ridicule, ce qui de la part de Tod Browning ne laisse pas d'étonner.

 

Mais il y a Lugosi que je trouve personellement monstreux en Dracula et vampirise (!) tout le film. Son inerprétation maniérée, théâtrale, est d'ailleurs en parfaite adequation avec le style du film voire d'Unversal d'alors. Du coup, c'est un classique, bien qu'inférieur au Frankenstein de Whale pourtant tout aussi statique.

 

Il faudra encre attendre quelques années pour des mises en scènes molns pataudes. La Fiancé de Frankenstein notamment.

 

Lugosi quand à lui tournera une poignée de belles oeuvres (le Chat Noir ) avant de plonger dans la série B plus ou moins exitante, où son jeu hérité des planches se transformera peu à peu en un cabotinage des plus savoureux.

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J'ai toujours trouvé ce film pénible, une vraie plaie à côté des Frankenstein ou du Loup Garou... Un peu comme La Momie, l'autre titre casse-couille du bestiaire Universal. Tu parles de Freaks, mais les films muets de Browning lui sont également supérieurs. Ce Dracula est statique, désespérément théâtrale (tiens, je m'aperçois après coup que j'utilise les mêmes termes), lourd et interminable. Et en ce qui me concerne, Lugosi ne sauve que dalle... il est marrant dix minutes, mais on a vite fait le tour de son jeu hyper poussif.

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  • 5 years later...

C'est vrai qu'il n'est pas follement excitant ce Dracula, ça commence bien pourtant. Rien que pour le matte painting qui ouvre le film je ne peux pas en penser trop de mal.

dracula.jpg

 

Sinon, ce n'est même pas Lugosi qui a capté mon attention (et même quand il apparait à l'écran, c'est surtout le travail de lumière de Karl Freund qui m'a fait triper) mais Dwight Frye qui joue Renfield.

 

Dès qu'il sombre dans la folie c'est Gollum! Je trouve rien d'officiel à part cette citation d'Andy Serkis "I do think Renfield and Gollum are rather similar characters" qui se rattache peut être plus au personnage de Renfield qu'a l'interprétation qu'en fait Dwight Frye mais ça me semble tellement flagrant que je ne peux pas croire qu'il n'a pas servi d'inspiration pour le personnage, que ce soit physiquement ou dans sa façon de s'exprimer.

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