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Samourai Avenger, the Blind Wolf - Kurando Mitsutake (2009)


Dan

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Ne s'étant jamais remis du massacre qui a coûté la vie à sa femme et à sa fille, Blind Wolf refait surface dans sa ville d'origine. Malgré sa cécité, il est déterminé à faire payer le responsable de ces meurtres mais doit aussi se défaire des chasseurs de prime à ses trousses.

 

 

Jolie petite pesance pour ce film qui est aussi con que bon.

 

Bon, ça a beau déjà être dans la catégorie "grindhouse" selon la jaquette, c'est quand même trop gentil et pas assez ordurier pour en être véritablement un. On peut pas non plus dire que ce soit réellement de mauvais goût, rien de vraiment comparable donc avec ce que l'on pouvait voir dans les années 70 ou même un Street Trash.

 

En revanche, ce qui est clair, c'est que c'est une comédie gore référentielle avec un peu de fesses. Et tout ce qu'il y a de plus réjouissante. C'est Z de chez Z, on sent en permanence un manque de moyens complètement famélique mais on ne s'ennuie jamais, c'est fun et avec beaucoup de bonnes idées et un état d'esprit décomplexé qui fait plaisir à être partagé. Le film ne se moque pas du genre ni de ses références mais leur rend un hommage dans un esprit assez mongolo, la nuance était plaisante. Un film de vengeance plutôt inventif et sans trop de temps morts malgré le manque de moyens, la linéarité du film de vengeance étant cassée par de nombreux flashbacks assez funs. On y voit régulièrement des influences bien marrantes aux univers de westerns et aux chambara. On côtoie donc du Zatoïchi, Lady Snowblood et autres Baby Cart avec les passages planants des Quatre de l'Apocalypse de Lucio Fulci. Il y a même des passages en voix off qui expliquent au beau milieu des combats la culture japonaise du bushido et des mises à mort violentes, qui pèsent à mort.

 

Ça manque de rythme (un tout petit peu) et de nichons (beaucoup beaucoup) vers la fin, mais le tout est très très bien photographié et sur une bonne atmosphère bien lourde de western italien, donc ça reste cool. Y a même des zombies samouraï et des japonaises ninja hypnotiseuses super choupis ou victimes de sacrifices rituels avec de GROS SEINS LAITEUX (et même un éphémère full frontal poilu)

 

Le film qui fait trop du bien un samedi soir entre potes après une bonne terrasse

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Bon, ça a beau déjà être dans la catégorie "grindhouse" selon la jaquette, c'est quand même trop gentil et pas assez ordurier pour en être véritablement un. On peut pas non plus dire que ce soit réellement de mauvais goût, rien de vraiment comparable donc avec ce que l'on pouvait voir dans les années 70 ou même un Street Trash.

si je puis apporter une petite précision purement lexicale, "grindhouse" ne signifie pas forcément méchant ou grossier et Street Trash n'en est techniquement pas un.

ça désigne juste l'équivalent new-yorkais des drive-ins et par métonymie les films qui y étaient diffusés. à côté des roughies, on trouvait aussi d'innocents films de kung-fu.

les compères tarantino et rodriguez ont trouvé le mot cool et se le sont appropriés pour vendre leur double "hommage" au cinéma d'exploitation, la magie du marketing a achevé de semer la confusion.

 

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  • 5 months later...

Ben c'est quand même pas jojo. Alors oui ça saigne, le sang coule sur la caméra, les tripes tombent à terre, les têtes, etc... Mais.... Le récit (pour peu qu'on puisse l'appeler ainsi) fait le yoyo entre le présent et des flashbacks à répétition, tandis que des interludes didactiques t'expliquent le code du bushido, tout cela trahissant un sérieux manque de savoir faire au niveau de l'écriture cinématographique. Il y a aussi ce super bad-guy cabotin en diable incarné par un type qui en fait tellement des caisses que ça en devient ridicule. Le plus pathétique est peut-être le carton bidon en introduction et signé par "le comité de restauration de Samourai Avenger" qui s'excuse de la pauvre qualités des scènes récupérées des griffes de la censure. Les scènes en question? Les plus gores évidemment, sur lesquelles viennent s'ajouter des filtres "70's". Mais je doute que la chose ait été plus coupée que le dernier Bisounours en date.

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