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Maman - Alexandra Leclère (2012)


Benj

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Alice et Sandrine sont deux sœurs. La première est mariée à Serge, agent immobilier, et propose des cours de piano pour occuper ses journées. La seconde a deux fils, Thomas et Nicolas, travaille dans une agence de publicité et couche occasionnellement avec son directeur, Erwan. Ces deux femmes à la routine établie vont soudain être confrontées à un violent impondérable : leur mère arrive de Lyon, avec l'intention de s'installer à Paris suite à un divorce houleux. Cette même mère qui les avait fuies 20 ans auparavant, cette mère sans amour qui ne s'était jamais occupée d'elles et qui n'avait jamais cherché à les recontacter. Les retrouvailles, tumultueuses, poussent Alice et Sandrine à frapper un grand coup : elles font absorber des somnifères à leur mère qu'elles kidnappent et séquestrent dans la maison d'Erwan, en Bretagne. Avec un objectif très clair : régler leurs comptes, et obliger cette mère indigne et odieuse à les aimer.
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On s'est maté ce film en se disant que si c'était à chier on en materait un autre. Et puis bon c'est les vacances et à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, j'ai regardé un film français.

Et c'était à chier.

Tout est faisandé.

Y a pas une actrice pour en rattraper l'autre, elles jouent toutes mal, récitant leur texte comme des actrices des Feux de l'amour mais en plus pourri.

Et les dialogues sont d'une qualité bien médiocre.

A l'instar du scénario. En gros, la réconciliation passe par la violence. Bon je suis convaincu que parfois c'est la bonne solution, mais là c'est complètement inutile.

Sœurs fâchées avec maman > kidnapping > engueulade > réconciliation > la vie est belle désormais.

Niveau psychologie c'est zéro.

Je ne parle pas de la mise en scène inexistante.

 

Le cinéma français je le trouve à chier

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Heureusement qu'il y a le faucon pour nous réconcilier avec le cinéma français. D'ailleurs, il n'est pas impossible que le déclin du cinéma français coïncide avec la baisse des apparitions de Francis Huster sur grand écran.

 

Sinon, pour être constructif, je me souviens avoir vu les soeurs fachées de la même réalisatrice, et la seule chose dont je me souviens, c'est que Huppert y jouait une bourgeoise frigide, et Catherine Frot vivait au Mans, ce qui expliquait pourquoi elle était un peu gogole (bon, mais en même temps, c'est pas faux).

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