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Un nommé La Rocca - Jean Becker - 1961


DPG

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Polar noir. Becker époque "je fais pas encore que des films de vieux dans des champs". Bouquin de José Giovanni à la base. Des bonnes gueules en seconds rôles. Bebel en haut de l'affiche. Autant dire que la formule avait de quoi me séduire. Et bien je dois dire qu'on est finalement plus dans le registre de la "douche froide". Autant la première partie plus orientée "gangster" est plutôt sympa, même si assez anecdotique et déjà vue cent fois, autant la seconde en taule m'a fait penser à du Bresson en pire, et venant de moi, c'est pas un compliment ! On mate tout ça sans passion, on comprend pas vraiment d'où ça part et où ça va. On cale des bouts de tragédie ici ou là pour faire genre, mais la mayonnaise ne prend pas.. On finit par attendre la fin avec un vrai soulagement. Rien ne viendra perturber ce ronron monotone et plan plan, sinon deux trois moments de tension avec des mines. Mais bon, ça fait bien peu. N'est pas Melville qui veut. Déçu...

 

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c’est en voyant ce film que Giovanni, très déçu de l'adaptation de son roman, s’est lancé dans le remake: la scoumoune. Je préfère d'ailleurs ce remake, beaucoup plus épique et porté par la musique de François de Roubaix.

Pour revenir à un nommé la Rocca je l’ai découvert bien après la scoumoune et j'ai eu le sentiment d'un film inachevé, qui s'arrêtait brutalement au 2/3 tiers du roman et oubliait les scènes fortes comme les prisonniers volontaires pour déminer les plages d'après guerre.

un film très dispensable

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