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Ceux qui m'aiment prendront le train - Patrice Chéreau - 99


Jeremie

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Un peintre solitaire, Jean Baptise Emmerich, vient de mourir. Il avait exigé d'être enterré à Limoges, obligeant ses proches à se déplacer. Biographe hautain, vagabond séropositif, couple en crise, gamine cleptomane, frère jumeau...ils viennent tous, dans le chaos le plus significatif.

 

Jamais vu ce Chéreau (auréolé alors du César du meilleur real) et l'actualité aidant, je m'y suis plongé. Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est pas passé du tout alors que j'aime beaucoup L'homme Blessé, La reine Margot, Intimité...

Chéreau va au bout de son sujet, son casting est vraiment solide (même si Vincent Perez, inattendu en transsexuel, en fait un peu trop), on reconnait son goût de la tragédie, c'est aussi très bien filmé...mais bon voilà, le film aurait dû s’appeler "Des gens qui s'engueulent" tant il ne s'agit que de ça pendant 2h. Chacun règle ses comptes, poussent sa gueulante, se balance des vacheries : j'ai vu où Chereau voulait en venir, mais c'est juste épuisant. L'une des pires idées du film étant de mettre de la musique quasiment tout le temps (genre radio allumé en boucle), sans qu'il y est un travail de relation entre l'image et le son. C'est juste imbitable (hormis l'utilisation de Bjork lors de l'arrivée au cimetière, qui est le seul beau mariage entre la musique et le film). Plombant.

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Pareil.

Après quelques faux départs, j'avais décidé de retenter ce film et de rester enfin jusqu'à la fin.

 

La raison ?

Je n'ai jamais été proche de l'univers de Chéreau mais cette oeuvre est quand même auréolée d'une telle aura critique dithyrambique, que bon voilà, soyons fou, testons la bête...

Eh bien au final, je me suis rendu compte que Chéreau était un Doillon gay, dont les personnages oscillent entre hystérie et comportement de petites putes. Et il aime ça. Moi non. Insupportable.

 

Voilà, c'était quelques jours avant sa mort... Résultat : à l'annonce de celle-ci, ça ne m'a fait ni chaud ni froid.

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