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Sous les jupes des filles - Audrey Dana - 2014


Jeremie

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Quelques mois après Les Gazelles, la comédie française rempile pour une autre tentative de girlsploitation (pourquoi pas hein ). N'ayant pas vu le précédent, je ne saurais comparer...

 

Le principe est donc simple : on a un film choral féminin réunissant 11 actrices de génération différente, dont les personnages sont évidemment liés. Dans les intentions, on pense évidemment à une tentative de Bridemaids français : ce n'est pas la même chose, mais l'idée de casser l’éternel image "lisse" de la femme avec un humour assez cru...on y est quand même.

Tout le monde est plutôt en forme, c'est assez rythmé, la real assez quelconque. Par contre c'est le bordel : la réalisatrice tente de toucher à tous les sujets possibles (le devoir de mère, le burnout, l'homosexualité, la maladie, le désir, l'infidélité...) et ça part un peu dans tous les sens. Preuve en est, un arc dramatique sur la maltraitance féminine amené n'importe comment, puis très vite dissimulé par un running gag naze. C'est comme tout le reste : plein de contradictions et de maladresses.

Si on résume, Adjani fait n'importe quoi et ressemble à une Noomi Rapace mutante (on tient sans doute le Depardien féminin à ce stade), Laetitia Casta pète, Ferrier nous l'a joue Dirty Shame (elle veut baiser après avoir reçu un coup sur la tête) et fait plein de grimaces, Vanessa Paradis (qui semble avoir 60 ans à sa première apparition) nous fait le Diable s'habille en Prada en version mignonne, Marina Hands (qui ressemble à une version midinette de Emmanuelle Seigner quand même) et Audrey Fleurot sont cools...

Le segment avec Géraldine Nakache résume pas mal le côté bancal de l'entreprise : l'idée d'une mère de famille qui fait un burnout familial et se découvre lesbienne, c'est cool. Et puis bon ben, la lesbienne c'est Alice Tagliatelle, qui ressemble toujours à un mannequin des 80's et finira par se montrer pas très sympa.

Heureusement, la pauvre Geradline se voit offir un Lil Dub sur la place trocadero et retrouvera son mari qui lui sort les poubelles

. Bon...

Pas du tout compris ce délire sur ce pseudo acteur gay fictif que se tape le personnage de Ferrier : le background du coming-out ne sert qu'à faire des coups de coudes en plus à James Franco (le mec est censé joué Spiderman et s'appelle James, c'est bon c'est bon). A part faire fantasmer les nanas sur le fait qu'elles pourraient se taper une star gay en faisant du velib (mais ouiiiiiiiii ), je vois pas l'idée.

Pareil pour la réalisatrice, qui s’octroie le rôle d'une femme amoureuse d'un homme marié : elle se fera traiter de salope plus d'une fois dans le film (le personnage est pourtant sincère) alors que le perso de Nakache vit une infidélité décomplexée...

Une comédie du 6ème de plus...

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