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Hacker - Michael Mann - 2013


Woermann

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De manière surprenante, c'est un peu un

 

 

tout autant qu'un Wonkley movie's. Un film très contemplatif avec une bande son ambiant, avec quelques bouffées de violence hyper brutales, mais aussi des hélicos, un hors bord, et des héros qui sentent la testostérone jusque dans le cinéma.

 

A mi-chemin entre le solitaire et Miami Vice.

 

Wei Tang est à la fois et

 

Bref, ce film est pour moi un

 

 

ce qui est peut-être aussi dû au fait que je l'ai vu directement après Still Alice qui est un vilain téléfilm des après-midi de la 6.

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En même temps, un Mann avec mauvaise réputation, ça laisse quand même une bonne marge d'espoir hein

 

Pour les salles, ça va, à Paris en tout cas, Gaumont Opera, Grand Action, MK2 Bibliothèque, UGC Halles, Bercy, George V, Gaumont Parnasse, ... c'est quand même pas la sortie technique balancée à l'Orient Express !

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Pour les salles, ça va, à Paris en tout cas, Gaumont Opera, Grand Action, MK2 Bibliothèque, UGC Halles, Bercy, George V, Gaumont Parnasse, ... c'est quand même pas la sortie technique balancée à l'Orient Express !

 

Au niveau du son quelle salle à conseiller?

Parce que là en salle 2 du Gaumont Opéra à 13H, ça pétait mais sans plus , alors qu'il parait qu'en salle de projo presse le sol tremblait et les fauteuils se soulevaient pendant les fusillades!

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Un Mann solide. Ça ne révolutionne rien, mais ça prolonge ses thématiques, ses expérimentations, ses ambiances, dans la droite lignée de son œuvre, "Miami Vice" en tête. Les allergiques ne changeront pas leur fusil d'épaule, les fans seront conquis ! J'ai donc passé un très bon moment, regrettant tout de même que le scénario reste assez convenu, et un cast qui aurait pu être mieux... Pour le reste, formellement, c'est toujours du très très haut niveau, avec les recettes habituelles, paysages incroyables, ambiances nocturnes à tomber, moments "hors du temps", fusillades à couper le souffle, etc... On pourra trouver le maestro un peu en redite, et ce n'est pas faux, mais ça reste un pur morceau de cinéma, qu'on appréciera à sa juste valeur dans le contexte actuel.

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En gros, du même avis que DPG.

 

En tant que grand fan du réal (Miami Vice vu trois fois au ciné, à sa sortie. ), j'étais en terrain connu et, pour ainsi dire, conquis d'avance : c'est toujours hyper-classieux au niveau de l'ambiance, du casting, du rendu général (pour peu qu'on apprécie la texture HD).

Mann insuffle, comme à son habitude, une imparable mélancolie à son script et reste le meilleur pour filmer la solitude urbaine (c'est beau une ville, la nuit, devant sa caméra).

 

Après, pour la première fois, je trouve aussi qu'il semble se répéter et un peu tourner en rond (que ce soit au niveau de la thématique ou de la forme), comme s'il plaquait ses gimmicks sur une histoire guère passionnante, histoire d'y apposer sa patte - presqu'au forceps.

A tel point que ses effets de style, immédiatement reconnaissables, franchissent parfois la ligne qui sépare l'auto-citation permanente de la parodie (sans trop gâcher le plaisir en ce qui me concerne mais je comprends aisément que les allergiques à son oeuvre puissent détester)...

 

Vu, sinon, dans la salle 1 du Grand Action où le son des fusillades m'a presque rendu sourd !

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Depuis que Mann est passé à l'image HD j'ai l'impression de me faire voler quand je vois une image de direct to video sur un écran de cinéma;

 

Y a des milliers de réal qui tourne avec des caméras numériques et ça passe tranquillement et on se croit avec une vraie caméra 35. Mais Mann je sais pas pourquoi, on dirait qu'il utilise les premières caméras HD d'il y a 10 ans avec leur image ultra vidéo qui violent les yeux. Je sais même pas comment il arrive encore à faire ça. Même avec un Canon 5D Mark II à 2000€ on fait plus cinéma que lui ...

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Le truc, c'est que par un paradoxe étrange, le numérique permet un rendu visuel assez proche de ce qu'on voit avec des vrais yeux, et il me semble avoir lu quelque part que c'est ce vers quoi Mann veut tendre.

 

Cette volonté est d'ailleurs flagrante sur certaines scènes de nuit de Miami Vice. Si (comme Richard Bohringer) vous vous baladez en ville la nuit et que vous matez Miami Vice ensuite, ça va vous rappeler des sensations.

 

C'est sur, quand on aime le cinéma et à fortiori sur pellicule, ça déconcerte (et on est en droit de trouver ça moche) (et sur Public Ennemy, c'est un peu couillon). Mais c'est un parti-pris.

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