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Les Executeurs de Shaolin - Lu Chia Liang (1977)


Fabrice

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18éme siécle en Chine. Les troupes manchoues ataquent le monastère de Shaolin, avec à leur tête le puissant Sourcils-Blancs (Lo Lieh). Celui-ci tue le maître Chi San en combat singulier, et fait incendier le temple. Seuls quelques disciples parviennent à s'enfuir, dont le célèbre Hung Si Kwan (Chen Kuan-tai).

Ce dernier fait la rencontre de bateleurs, dont la belle Fang Yongchun (Lily Li, miam miam ), qui en plus d'être supra-bonne touche pas mal sa bille dans la technique dite de la boxe de la Grue. Les deux ne tardent pas à se marier, puis ont un fils.

Les années passent, mais Hung Si Kwan n'a pas renoncé à venger son maître. Il s'entraîne dur afin de maîtriser la boxe du Tigre, mais par orgueil refuse l'aide de sa femme qui lui propose de lui enseigner aussi la technique de la Grue ...

 

C'est le 4ème film de Liu Chia Liang, réalisateur entre autres de la trilogie de la 36ème Chambre et du fracassant 8 Diagrammes de Wu-Tang. La première partie du métrage donne plutôt dans la kung-fu comedy, mais pour une fois l'humour n'est pas trop lourdingue, la séquence de la nuit de noces étant même particulièrement savoureuse !

Par la suite le ton se fait un peu plus sérieux, l'intrigue se centrant sur l'entraînement de Hung Si Kwan et celui de son fils, puis sur leurs affrontements respectifs avec Sourcils-Blancs.

Le rythme est un peu moins trépidant que les autres Lu Chia Liang que j'ai vus, mais ce n'est pas forcément un défaut. Les intermèdes nous montrant la vie de famille des protagonistes tranchent agréablement avec la violence des combats. Ceux-ci sont extrèmement bien chorégraphiés, comme toujours chez ce réalisateur, quoiqu'un peu moins furieux que d'habitude. Mais on comprend vite qu'ils sont volontairement très découpés pour souligner les différentes techniques utilisées.

 

Côté acteurs on trouve pas mal de têtes connues, dont une apparition de Gordon Liu au début du film. Lo Lieh campe Sourcils-Blancs avec pas mal de classe. Par contre Chen Kuan-tai a un peu une tête de demeuré, encore que ça s'atténuera un peu grâce à la moustache qu'il arborera au bout d'une demi-heure.

Et puis Lily Li, Lily Li quoi, merde !!

 

 

Au final on est devant un bon kung fu pian, pas aussi explosif qu'un 8 Diagrammes mais à l'humour plus agréable qu'un Arts Martiaux de Shaolin. Un cocktail réussi.

 

4/6

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  • 5 years later...

Le visionnage de Ip Man m'a donné envie de me (re)faire l'intégrale Lui Chia Liang, et donc j'ai commencé par celui là que j'aime particulièrement, notamment grâce à la présence de Lo Lieh en Pai Mei !

 

 

C'est vrai que sans être vraiment deçu au revionnage, je dois dire que depuis la première fois ou je l'ai vu j'ai enquillé un paquet de Shaw Brothers et de Liu Chia Liang, et d'autres sont plus réussis. Mais j'ai quand même beaucoup apprécié. Surtout que comme tous les films du real, celui ci porte une forte tradition d'arts martiaux puisqu'il raconte comment le Hung Gar (Kung fu moderne) a été créé par la réunion des styles de la grue et du tigre.

 

Autre truc marrant aussi, j'ai vu à la TV ya pas longtemps un vieux maître Kung fu qui avait soit disant le pouvoir de rentrer ses testicules à la demande comme Pai Mei dans le film. Bon là j'avoue que je suis un peu doute tout de même

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