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Star Trek - Les Films avant JJ Abrams


Lord Ruthven

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Star Trek : le Film

Robert Wise - 1979

 

Après l'arrêt de la série, Kirk reprend du service pour intercépter une entite extraterrestre étrange. Robert Wise, qu'on attendait pas forcément sur ce terrain et très influencé par 2001 (et aussi sans doute par Le Trou Noir), nous livre un trip kitsh et un peu psychédélique, sorte de huis-clos métaphysique s'achevant sur un coup de théâtre des plus réjouissant. Le tout est également agrémenté de belles images de l'Enterprise flottant harmonieusement dans le cosmos, à l'image de l'introduction du film. Rafraîchissant, mais pas au goût des Trekkies et des studios... A noter la présence de Stephen Collins, qu'on verra plus tard dans 7 A la Maison (et au tribunal).

 

Star Trek 2 : la Colère de Kahn

Nicholas Meyer - 1982

 

Un classique plus...classique. Efficace et sans doute plus en phase avec la série. Pour autant, le film est un peu moins riche que son aîné, en témoigne les...belles images de l'Enterprise flottant harmonieusement dans le cosmos, piquées telles quelles du premier volet. Les studios réctifient donc le tir en exhumant un bad guy de la série dans une intrigue traditionnelle de menace/vengeance/je te met l'Entrerprise dans l'anus. A l'arrivée, le film est un peu culte, puisque Spock y meurt, mais somme toute moins intéressant que le premier.

 

Star Trek 3 : A la recherche de Spock

Leonard Nimoy - 1984

 

Léonard Nimoy, qui commence à en avoir marre de Spock, rempile à condition de réaliser cette histoire routinière mêlant planête à l'agonie et menace létale d'un Klingon qui passait par là. Il y a à boire et à manger, les bons points étant la présence du fils de Kirk et les retrouvailles avec ledit Spock, qui avait prit soin de transférer son esprit dans celui du Dr McCoy. Christopher Lloyd cabotine comme un porc en Klingon, au point qu'on s'attendrait presque à le voir lancer un "Nom de Zeus" bien senti.

La présence de figurants "exotiques" et d'un bistrot galactique témoignent de l'influence toujours plus grandissante de Star Wars.

 

 

Star Trek 4 : Retour sur Terre

Leonard Nimoy - 1986

 

Toujours Spock à la réa. L'équipage de l'Enterprise remonte le temps pour récupérer une baleine à bosse (!) et sauver ainsi la Terre en butte avec un cylindre qui emet des sons de cétacés. Le message écolo surnage tant bien que mal de ce scénario farfelu, qui n'en met pas moins en scène quelques savoureuses réflexions sur le présent d'alors (les années 80, donc). En bonus, une prise de sommeil sur un Punk. A noter Catherine Hicks, qu'on verra plus tard dans...7 à la Maison. Kirk l'emballe d'ailleurs, on se demande un peu comment, mais bon.

Evaluer la taille réelle des vaisseaux Klingon devient compliqué : le poste de commande est grand comme une twingo, mais les cales peuvent transporter une baleine et de l'eau...

 

Star Trek 5 : L'Ultime Frontière

William Shatner - 1989

 

Après Spock, c'est Kirk qui réalise. Le capitaine commence à avoir sérieusement de la bedaine, Spock a un demi-frère, l'intrigue se parre d'une métaphysique plus ou moins lourde. Bon...A l'arrivée, cette foire à la saucisse écope d'un flop bien senti et de Razzie Awards. A la décharge du film, une production compliquée et plusieurs réécritures de script dues aux divergences artisitiques avec Shatner.

 

Star Trek 6 : Terre Inconnue

Nicholas Meyer - 1991

 

Les Klingons ne peuvent décidément s'empêcher de foutre le bordel dans cet épisode qui partait pourtant sur de bonnes bases diplomatiques. Mais Nicholas Meyer à la caméra est plus débrouillard que Shatner. Belle séquence de massacre spatial avec sang-globule en apesanteur.

 

Star Trek 7 : Generations

David Carson - 1994

 

A la télé, Picard remplace Kirk, au cinéma de même. Les deux se rencontreront à la faveur d'un scénario improbable mêlant attaque Borg et dimension parallèle. Le but étant surtout de symboliser le passage de témoins entre les deux.

A noter le prologue rigolo.

L'ensemble n'est pas si mal. Patrick Stewart a assez de métier pour rendre son personnage touchant.

Plus de Spock donc, remplacé spirituellement par l'androïde Data, qui se dote d'une puce à émotions : l'occasion de séquences bien lourdes où il découvre l'humour et les blagues.

 

Star Trek - Premier Contact

Jonathan Frakes - 1997

 

Borg, voyage dans le temps...Un épisode plutôt bien accueilli à l'époque, trouvant le juste équilibre entre bataille spatiale et SF plus cérébrale.

 

Star Trek Insurrection

Jonathan Frakes - 1997

 

Le succès surprise de Premier Contact met sur les rails Insurrection. Pas vu, paraît que c'est assez ringard.

 

Star Trek Némésis

Stuart Baird - 2003

Pas vu, pas franchement envie.

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J'aurai du mal à ajouter quelque chose, puisque je n'ai vu que le dernier avec Patrick Stewart qui était assez moisi.

 

Par contre, il y a un livetweet très intéressant de la biographie de l'actrice qui joue Uhura dans la série par la journaliste anglaise Nicole Cliffe. Ca commence au 22 août avec ce tweet :

 

https://twitter.com/Nicole_Cliffe/status/635205723656327168

 

On apprend des tas de trucs : le racisme dont Nichelle Nichols souffrait (il y a une anecdote sur les hôtels de San Diego qui refusaient de lui louer une chambre), son aventure avec Gene Roddenberry, sa famille (elle est la fille du maire de Chicago période Al Capone), et sa participation au combat pour les droits civiques.

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