The Final Cut - Oman Naïm (2004)

[Steve]

 

Evoluant dans un univers futuriste, les gens portent dorénavant des puces électroniques qui enregistrent leurs moindres faits et gestes. Lorsqu'ils décèdent, ces puces sont retirées, et les images enregistrées tout au long de leur vie peuvent alors être montées et diffusées lors de leurs obsèques.

Mais un jour, Alan Hakman, l'un des "monteurs" les plus demandés, retrouve pendant l'un de ces montages une image de son enfance qui le hante depuis toujours. Cette découverte va l'amener à chercher la vérité sur sa propre histoire...

 

Un beau film d'anticipation, original et intelligent. Comme il a été déjà dit à la sortie du film, c'est un bon point de départ pour une reflexion sur la mémoire, mais j'ai trouvé dommage que le film n'analyse pas plus le sujet et préfère se concentrer sur l'intrigue avec Jesus Caviezel complètement ininteressante. Par contre, là où j'ai trouvé l'oeuvre vraiment inquiétante et réussie, c'est sur la critique du pouvoir de l'image et la fin de la vie privée. Pas un point de vue surprenant, mais j'ai rarement ressenti autant le malaise d'imaginer des morceaux de vie comme ça à la disposition de tout le monde. Pas convaincu par le choix de Robin Williams par contre. Il nous ressort la même chose que dans One Hour Photo, et c'est stressant à la longue. Mira Sorvino est par contre excellente.

 

Enfin le comble du film est quand meme, faut le dire, un montage assez foireux d'une manière général.

[Fabrice]

Kopikol de Debildead :

 

Bizarre ce film, on dirait qu'il lui manque une demi-heure.

On a à peine le temps de s'intéresser à l'histoire et aux personnages qu'il est déjà fini. On aimerait en savoir plus sur le personnage de Caviezel, par exemple, qui est à peine esquissé.

Dommage aussi que finalement les enjeux du film soient au ras des pâquerettes, le sujet méritait quelque chose de plus ambitieux que cette petite culpabilité qui ronge le personnage principal. Tout ce qui tourne autour du flicage total des personnes, qui plus est avec leur consentement (difficile de ne pas penser au Patriot Act), n'est qu'effleuré.

 

C'est rageant tout ça, parce que le film est plaisant. Il baigne dans une atmosphère mélancolique soulignée par la tronche de chien battu de Robin Williams, qui continue dans son nouveau registre qui moi me plaît bien. Caviezel, même si c'est un illuminé fini, est un excellent acteur et il le prouve encore, même si on le voit peu.

 

Dommage, dommage ...

[Steve]

J'avais oublié, et pour ne pas faillir à ma réputation

 

Genevieve Buechner est à croquer

 

[Tomfincher]

Comme les zouaves du dessus. Un bon film, bien fait et très intéressant dans son pitch de base et les ramifications que l'on peut imaginer... Mais que le film ne développe que très peu. Il y a pourtant matière à faire deux ou trois film.

Le film passe à toute vitesse et une bonne demi-heure de plus ne m'aurait pas dérangé.

D'autant plus que le film est bien léché, avec une très belle photo de Tak Fujimoto et des acteurs très convaincants.

On passe pas loin d'un grand film.

[Kerozene]

Du beau gâchis, on passe complètement à côté de quelque chose qui pourrait avoir des choses à dire-

Au lieu de ça, on effleure la problèmatique pour se concentrer sur un trauma de jeunesse dont on se fout pas mal et on néglige le reste. Et puis bon, avec Williams j'ai toujours du mal, il me fait chier.

[kevo42]

J'aimerais bien revoir Robin Williams dans un Nolan, sa prestation dans Insomnia m'avait convaincu à l'époque.

[Kerozene]

Bof, le seul que j'ai vu qui était regardable et qui correspondait à sa tronche de clown était Toys.

J'aime bien Toys quand j'y pense... c'était bizarre.

[ParaNorman]

J'aime bien Toys quand j'y pense... c'était bizarre.

en effet

[Yatta-Man]

Putain je l'ai vu ce film à l'époque de son passage sur Canal, et j'en ai AUCUN souvenir. Je ne me rappelais même pas de l'histoire, et je me rappelle encore moins de la manière dont ça se finit...