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Panique à needle Park - Jerry Schatzberg - 1971


El rectificador

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Avec : Al Pacino, Kitty Winn, Alan Vint, Richard Bright, Kiel Martin, Michael McClanathan

Réalisateur : Jerry Schatzberg

 

Bobby est un petit dealer toxico tchatcheur, végétant à Needle Park, quartier poisseux du New-York du début des années 70. Helen l'y croise, tombe amoureuse, et commence elle aussi à se shooter. Entre ses doses et son amour pour Bobby, elle n'arrive pas à choisir.

 

Panique à Needle Park est fidèle à sa légende: un grand film, poignant, parlant, résonnant et, surtout, toujours vivant.

 

Source filmdeculte...

C’est à du brut, comme un Requiem For a Dream avant l’heure, façon documentaire, que Schatzberg nous confronte. Caméra tremblée, perdue dans la ville et à l’étroit en intérieur, close-ups sur des seringues gonflant des veines, plongée en apnée claustrophobe dans les sables mouvants des caniveaux du New-York de 1971, spirale violente et minutieusement restituée de la drogue, de la misère sociale, du manque sous toutes ses formes (dope, thunes, baise) et de leurs concurrences… Méticuleux, malgré ses ellipses emportées, Needle Park s’offre lentement, presque insidieusement, décrivant des cercles concentriques autour de la fatalité, de l’implosion. On ne doit pas seulement cette dernière à un Schatzberg aussi inspiré dans ses partis-pris que sobre dans son traitement, mais aussi, et pour beaucoup, à un jeu d’acteur vibrant d’intériorité. Al Pacino, bien sûr, pour son premier rôle au cinéma, qui résume à lui seul toute l’étendue de sa carrière et la palette de son art, du Parrain au mésestimé Influences. Mais il faudrait être aveugle pour passer sous silence la prestation géniale de Kitty Winn (hélas perdue depuis, ou presque, pour le septième art, si l’on excepte L’Exorciste et son récent remake), grands yeux interrogateurs, frimousse heureuse à l’ouverture, ange déchu et déçu au final. Le reste étant à l’avenant, Panique à Needle Park mérite bien sa place au panthéon du cinéma.

 

Pour moi, un très grand film....images fortes, des acteurs plus vrais que nature...un requiem for a dream de 1971...

A voir et à revoir...

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