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Lost Highway - David Lynch - 1997


El rectificador

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Fred Madison, saxophoniste, soupçonne sa femme, Renee, de le tromper. Il la tue et est condamné à la peine capitale. Le film raconte l'histoire de cet assassinat du point de vue des différentes personnalités de l'assassin lui-même.

 

 

Expliquer et comprendre ce film serait vouloir décrire ce qu'il se passe quand un homme se confronte à sa création... une entreprise bien ardue !!

 

 

Dans ce film, les bases temporelles sont remise en jeu, à la fois d'un point de vue narratif, fictionnel et de perception...dans lost highway tout à l'air de se passer au même moment. L'auteur créateur investit l'écran sous les traits de l'homme mystérieux qui peut tout faire au sein de la narration, et de plus il fait preuve d'ubiquité...seul l'auteur de l'oeuvre lui-même peut jouer ainsi sur tous les plans.

Les cassettes visionnées ne montrent que le film lui-même, ainsi les protagonistes et les spectateurs regardent le même film.

 

 

Enfin on pourra réfléchir sans fin sur ce film et ces buts...et cela déjà est très bien, il suscite la réflexion et la réactivité, choses rares...

 

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J'ai vraiment du mal avec Lynch... J'avais adoré le début de la série Twin Peaks puis j'ai loupé un épisode. Ben la semaine suivante, j'avais cru à un déplacement temporel tellement j'étais larguée. Et puis c'est vraiment devenu n'importe quoi par la suite et ne parlons pas du film.

 

ELEPHANT MAN est classe, j'aime beaucoup ERASERHEAD aussi. Mais LOST HIGHWAY, euuuh, toujours rien compris. Et les films qui me donnent mal à la tête en me laissant avec l'impression que c'est bizarre juste pour l'être, je peux pas.

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J'ai vraiment du mal avec Lynch...

 

Pareil, pour moi ça passe pas.

 

Lost Higway, Mulholland Drive, Twin Peaks, pffff ...

 

Elephant Man c'est différent, il l'a réalisé avant qu'un nerf pète dans son cerveau.

 

Maintenant il va mieux, il se fout à poil et s'enduit de boue avec ses copains, et médite pour la sauvegarde de la race humaine.

 

 

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Va réécouter coolio toi !

Et prend ZombiGirl avec toi

 

Non mais ... Lynch du vent. Vous avez la chiasse ou quoi ?

C'est juste fait partie des rares artistes encore existants qui arrivent à faire passer du sens et des émotions par des images, des mouvements, des sons, sans qu'il y ait une trame logique/rigide/classique derrière tout ca.

 

Pour moi Lynch = brilliant !!

 

Et Lost Highway = le meilleur Lynch

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Il est certain que lost highway est difficile d'accès mais c'est ce côté qui lui donne tout son charme pour moi...

Pas si complique que ca tout compte fait, il visualise la schizophrenie ni plus ni moins.

Lynch complique le film a dessein, quitte a ne plus donner de sens a ses sequences, mais au final, l'ambiance magistrale qu'il instaure dans son film permet au spectateur d'etre sous le "charme".

 

Presque le meilleur Lynch pour moi aussi ("Une histoire vraie", "Twin Peaks", Mulholland Drive" et "Elephant Man" dans un mouchoir de poche). Et j'ai pris plaisir a le revoir a nouveau (l'edition Mk2 est tres classe).

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Le Lynch qui m'a marqué n'a pas encore été cité sur le thread, en l'occurence Blue Velvet. Là oui, y'a une ambiance forte et des sensations qui arrivent au spectateur.

Mais Lost Highway ou Mulholland Drive m'ont laissé assez froid. J'ai eu le sentiment désagréable de voir les films d'un auteur qui se pousserait à être un auteur. Le caractère alambiqué des récits m'a semblé forcé, et peu productif d'un point de vue sensoriel.

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Je dis juste qu'il est difficile d'accès car je pense que la folie du personnage principal n'est pas à proprement parlé le sujet du film, bien entendu c'est un moyen pour Lynch de faire passer son idée de conception de sa propre oeuvre à travers la schizophrénie d'un personnage de fiction... il traîte par se biais de la schizophrénie du créateur devant son oeuvre... le personnage mystérieux le mettant en scène et projettant au personnage (par le biais des cassettes) le film que le spectateur est en train de regarder, perdant ainsi toute notion temporelle ou plutôt les fusionnant toutes...

Alors facile je ne sais quand même !!!!

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Mais Lost Highway ou Mulholland Drive m'ont laissé assez froid. J'ai eu le sentiment désagréable de voir les films d'un auteur qui se pousserait à être un auteur. Le caractère alambiqué des récits m'a semblé forcé, et peu productif d'un point de vue sensoriel.

 

Encore une fois je comprends assez mal cet argument, Lynch a quand même débuté par Eraserhead à côté duquel Lost Highway ou Mulholland Drive sont des modèles de clarté et de linéarité. Donc l'accuser de faire du cryptique pour le fun, du Lynch pour le Lynch, soit, admettons, mais ça il le fait depuis toujours.

 

Pour moi il ne fait qu'explorer un style qui lui est propre depuis toujours, pas jouer sur une mode ou des gimmicks, ce qu'on lui reproche assez souvent.

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Encore une fois je comprends assez mal cet argument, Lynch a quand même débuté par Eraserhead à côté duquel Lost Highway ou Mulholland Drive sont des modèles de clarté et de linéarité. Donc l'accuser de faire du cryptique pour le fun, du Lynch pour le Lynch, soit, admettons, mais ça il le fait depuis toujours.

 

Pour moi il ne fait qu'explorer un style qui lui est propre depuis toujours, pas jouer sur une mode ou des gimmicks, ce qu'on lui reproche assez souvent.

 

Ca m'ennuie un peu, parce que ce sont des films que j'ai vu il y a un bout de temps (surtout les plus anciens), mais quand même.

Eraserhead ne me parait pas crypté : c'est un film expressioniste (dans le sens général du terme) qui décrit une situation simple.

Lost Highway et Mulholland Drive sont des films basés sur des "énigmes" (comme Blue Velvet d'ailleurs). Dans ce cas, si l'auteur obscurçit son propos sans que le spectateur n'en tire de bénéfice, ça ressemble effectivement à du gimmick. Or il se trouve que c'est l'impression que j'ai eue.

Je n'ai pas d'à priori contre des récits non linéaires, mais au final, si je suis indifférent à ce qui se passe, si le film fini se finit et que je dis "pfff... et alors ?" ça signifie qu'il ne m'a pas touché.

 

J'ai vu Blue Velvet il y a 17 où 18 ans, et je me rappelle de la chanson alors que je n'ai pas entendue depuis, je me souviens de l'oppression lié à ce personnage joué par Hopper, je me souviens de la scène tendue dans la voiture...

J'ai vu les 2 autres bien plus récemment, et je ne m'en souviens quasi pas. A part les deux filles à poil de M.D.

Mais je me souviens avoir trouvé ça assez creux. Faudrait certainement les revoir, mais j'ai aussi d'autres choses à voir que je n'ai jamais vues.

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Bon ben en fait c'est là qu'on est pas d'accord

 

Pour moi Lost Highway et Mulholland Drive sont aussi des toiles abstraites, pas du tout des puzzles. Pour avoir revu le film hier d'ailleurs, c'est marrant comme il essaye de te faire croire que ça se tient, et qu'en fait pas du tout

 

Les soi-disant indices laissés par Lynch pour M.D. dans la presse sont de grosses conneries pour faire plaisir aux journalistes (cf. le DVD de Studio Canal avec son "explication officielle" et son re-chapitrage aléatoire du film, super respectueux du film les gars ). Lynch déteste expliquer ses oeuvres, il parle toujours de ses idées comme fondatrice de son cinéma plus que de scénario, de construction dramatique ou de narration... J'ai du mal à voir Lost Hiwhay ou Mulholland Drive comme des Rubik's Cube dont il y aurait une clé dans telle ou telle scène, pour moi ce sont vraiment des toiles abstraites, qui ont un sens sans en avoir.

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J'ai du mal à voir Lost Hiwhay ou Mulholland Drive comme des Rubik's Cube dont il y aurait une clé dans telle ou telle scène, pour moi ce sont vraiment des toiles abstraites, qui ont un sens sans en avoir.

 

Je ne sais pas. De toutes façon, le processus de recherche d'une vérité entre en jeu dans les deux films. Lynch sait bien qu'il conduit son auditoire à hypothèquer sur le noeud des intrigues. Dans Lost Highway, le coup de la cassette video est un mystère. En mettant ce processus en place, il ne peut pas espérer que le spectateur s'en détourne au profit du seul aspect sensoriel fourni par la projection.

Reste qu'on pourrait voir la chose comme une espèce de puzzle surréaliste. Un rêve en quelque sorte. Je n'ai hélas pas de souvenir précis pour pouvoir apprécier si cet angle est cohérent avec la mise en scène.

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